Chapitre 28

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4 décembre, Olympic Stadium, London.

Aujourd'hui Arsenal doit faire sans Olivier face à West Ham, il n'est même pas sur le banc. En effet lors du dernier match ce dernier s'est blessé. Il est donc tranquillement chez moi avec Émilie, sûrement avachie sur le canapé, au chaud pendant que moi je me les caille. De plus ils en ont profité pour regarder le classico. Moi j'ai du voir à peine quelques minutes. Au vu du score je ne suis pas mécontente de ne pas l'avoir vu.

- Alors ça fait quoi de se faire avoir en fin de match ? Me demande Özil.

Je le regarde de travers et continue mon chemin. Il sait parfaitement que le Barça c'est une institution dans mon coeur alors prendre un but de Ramos à la fin alors qu'on avait match gagné, ça fait mal.

- Ouh mais c'est que la défaite est amère. Merci Sergio, merci Sergio, merciiii, merci Sergio. Chante -t-il le point levé.

- Calmes toi quand même, t'es ici maintenant oublie pas. Dis-je sèchement.

- Bien sûr mais le Real c'est mon ancien club et je leur doit beaucoup, normal que je sois content pour eux.

- Ouais bah tu vas te calmer sinon je te renvois à Madrid.

L'allemand s'approche de moi et place son bras autour de mon épaule.

- Mais c'est qu'elle est mauvaise perdante ma petite française ! Me taquine -t-il.

- Tu le savais pas encore ?

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- Tu le savais pas encore ?

- On gagne tous nos matchs du coup je t'ai pas vu à l'oeuvre.

Je fais une grimace et rigole.

- C'est pour ça que vous avez pris 2-0 face à Southampton...

- Ça c'était une erreur de parcours. Se défend l'allemand.

- Elle est grosse l'erreur quand même.

Mesut me regarde ne sachant quoi dire. J'ai réussi à lui clouer le bec, enfin je le croyais.

- Bref Sergio vous a défoncé ! Allez à plus la looseuse !

Mesut fuit immédiatement la conversation pour que je ne puisse pas répliquer. Le milieu de terrain rejoins ses coéquipiers dans le couloir qui s'apprêtent à rentrer sur le terrain.

L'émotion est à son maximum pour ce nouvel homage rendu à Chapecoens, et encore plus particulièrement pour Gabriel qui connaissait très bien l'entraîneur, Caio Junior. Un silence survole le stade, un moment de recueillement parfaitement respecté comme d'habitude.

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RédemptionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant