Chapitre 31

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18 décembre, appartemment, Londres.

Doucement je me réveille, sentant les caresses d'Olivier sur mes cicatrices.

- Ça c'est passé vers minuit.

Je me tourne et fait face à Olivier qui m'observe.

- Dans la rue du lycée. Lucas et moi marchions sur le trottoir lorsqu'une voiture est venu nous faucher. Personne n'a rien entendu ni vu quoi que se soit. Pendant plus de trente minutes on est resté sur le trottoir, se vidant de notre sang.. Ma voix commence à trembler. Je me suis réveillée un an plus tard dans ce lit d'hôpital. Je ne me souvenais de rien et puis les jours, les semaines ont passés et les souvenirs ont fait surface. Lorsque j'ai appris que Lucas était mort, je me suis sentie coupable. Je verse une larme. Ma mère ne voulait pas qu'il vienne avec moi au cinéma, il avait école le lendemain, mais il a tellement insisté et il était tellement mignon que je n'ai pas pu résister. Au final je l'ai tué.

Olivier essuie mes larmes et de son pouce il caresse ma joue.

- C'était un accident Ciarra. Tu n'y es pour rien.

- Le jour de son anniversaire tu te rends compte. Dis-je avec difficulté.

Il fronce les sourcils et se perd dans ses pensées. Après quelques secondes il revient à lui.

- Ce qu'il s'est passé n'est pas de ta faute je te d'accord ? Arrêtes de pleurer, tu n'es pas jolie quand tu pleures.

Je ris et essuie mes larmes.

- Lucas ne voudrait pas te voir pleurer.

Je souris timidement et Olivier en profite pour m'embrasser. Après ça je me lève et file dans la salle de bain pour me préparer. Après quelques instants il me rejoins dans la  et s'appuie contre l'encadrement de la porte.

- Qu'est ce qu'il y a ?

- Rien je te regarde c'est tout

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- Rien je te regarde c'est tout. Il sourit.

- Tu me stresse. Je vais me crever un oeil, arrêtes.

- Ça serai dommage. Il passe ses bras autour de moi et m'embrasse le cou. Ce maquillage fait ressortir ton côté tigresse, j'adore.

Je le regarde dans le reflet du miroir et me tourne. Son sourire et son regard malicieux en disent long. Nous échangeons quelques toride baisers pendant un long instant. Je sens ses lèvres s'emparer de mon cou, je pousse un petit gémissement tandis que Olivier continue.

- On est déjà en retard Oli.. Dis-je avec difficulté.

- On s'en fou. Continue -t-il.

- Et l'amende tu t'en fou ?

Le français arrête immédiatement et cale sa tête dans mon cou. Je sens son souffle chaud sur ma peau. Je me dégage de son emprise et et descends dans la cuisine. Surprise, le petit déjeuner est prêt. Je souris à la vu de mon assiette. Lorsqu'il me rejoint je le remercie et l'embrasse tendrement.

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