Chapitre 12

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Fares

-On est arrivé monsieur Al-Saïd a-dit Nacer.

Je suis sorti de la voiture en me dirigeant vers la villa. Il faisait déjà noir. J'ai trouvé ma grand-mère assise au salon.

-Assalamoualeykum, tu ne dort pas?

- Waaleykumsalam, je t'attendais Fares. Faut qu'on parle.

-Pas maintenant grand-mère, je suis fatigué.

J'ai tourné mes talons pour monter en haut.

-C'est à propos d'Amira.

Je me suis stoppé et je me suis retourné vers elle. J'ai compris que je ne pourrai pas échapper à cette discussion. J'ai soupiré en passant ma main dans mes cheveux. J'ai détaché le bouton de ma veste de costume et je suis assis en face d'elle sur le canapé.

-Qu'est-ce qu'il y a grand-mère?

-Cette fille n'est pas faite pour toi.

-Ne commence pas, on a déjà parlé de ça.

-Elle va te tourner comme elle aura envie. Et te manipulera.

-Je l'épouse juste pour Samira tu le sais.

-Te l'épouse, parce qu'elle te rappelles Assiya.

-C'est pas vrai.

-Si, c'est vrai. Je vois comment tu la regarde, et tu finiras par tomber dans son piège. Elle te fera plus de mal qu'Assiya.

-Elle n'est pas Assiya, et elle ne la sera jamais

-Essaye de te convaincre. Juste je te préviens, après ne viens pas te plaindre quand elle te brisera le coeur.

-Cela ne risque pas d'arriver, j'ai pas l'intention d'avoir des relations avec elle.

-C'est maintenant que tu dis ça.

-Je crois que cette discussion nous emmène nul part. Je suis fatigué, bonnes nuit.

J'ai prit ma veste et je suis monté dans ma chambre. Je suis allé voir Samira, elles dormait comme un ange dans son lit. Je me suis approché vers elle et je lui a embrassé le front. Ma fille était entrain de mourir. Et pour la première fois de ma vie je suis incapable de changer quelque chose. Car c'était la volonté d'Allah. Et au vrai dire je n'avais pas accepter cela. Si je pouvais donner ma vie pour elle, je l'aurai fais sans hésiter. Je me sentais tellement impuissant dans cette situation, j'allais toujours au bout pour avoir mon but, pour moi le mot impossibles n'existait pas. Et maintenant j'avais les mains attaché. Seule chose de quel j'étais capable c'était de lui ramener une maman. Et Amira assura parfaitement ce rôle. Elle était gentille et douce. Une fois que Allah aurra decider que son heure est venu, je me debarasserai d'Amira. Elle savais à quoi elle a dit "oui". Mais je me demandais toujours, pourquoi une jeune fille comme elle, qui n'a jamais été mariée, a accepté ce pacte? Pourquoi elle accepté de m'épouser tout simplement pour être la mère de ma fille? Je me disais qu'il y a quelques chose derrière tout ça. Mais cela ne m'intéressait pas. Moi même je n'aimais pas qu'on s'en mêle dans ma vie privé. Et j'avais pas l'intention de le faire avec Amira, car elle m'était indifférente. Oui, elle me rappelait Assiya, mais cela pouvait juste augmenter ma haine envers elle.

Amira-mon mariage arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant