Chapitre 8

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Amira

Lorsque j'ai ouvert les yeux ce matin, je me sentais pas comme toujours, j'avais pas le sentiment de désespérance, j'avais le sentiment que je pouvais tout changer. Mais je savais que je devais payer pour cela, et j'ai fait mon choix. J'ai choisi d'épouser cet homme que je n'ai jamais vu avant, et maintenant je devais assumer les conséquences de mon choix. Était-je prête à assumer? Non, certainement non. Mais j'essayais de ne pas y penser.

Je me suis levée de mon lit et je suis partie prendre une bonne douche. Une fois terminé je suis sortie avec une serviette autour de la taille et une autour de la tête. J'ai ouvert mon armoire et j'ai sorti un ensemble des sous vêtements noirs et les ai mit, puis j'ai mit une longue jupe bleue. J'ai enfilé un t-shirt blanc. J'ai mit des baskets blanches et j'ai mit mon manteau en jeans. J'ai fait un queue avec mes cheveux. J'ai prit mon sac et mes clés.

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J'étais dans le bus, comme d'habitude y avait beaucoup du monde, je détestais les bus, tout les monde se poussaient, des gens qui sentaient de la fumée ou de l'alcool, je détestais ça. Mais j'avais pas trop de choix. Je repensais à ma décision d'épouser cet homme que je ne connaissais même pas le nom. Je savais que c'était mon seule choix, Allah m'a donné la possibilité de sauver la vie de mon père et je n'avais pas le droit de refuser.
Une fois arrivée devant l'hôpital je suis montée dans la chambre de mon père. J'avais le sentiment que l'hôpital est devenue mon deuxième lieu d'habitation.
Mon père était couché dans ce lit d'hôpital, chaque fois que je venais ici je rêvais de de le trouver réveillé, chaque fois j'espérais qu'il sois réveillé. Mais c'était toujours la même scène, mon père branchait à ces machines du quels dépendait sa vie. Quand il va se réveiller il m'en voudra de m'avoir mariée sans son accord? Sûrement oui, mais si il saura la raison il me le pardonnera.
J'ai entendu mon téléphone vibrait dans la poche de mon manteau.

-alo?

-assalamoulaykum, Amira c'est moi.

-vaaleykumsalam, Younes.

-t'es à l'hôpital?

-oui, je suis ici.

-tu peux venir à la pédiatrie s'il te plaît.

-oui, mais pourquoi?

-je t'expliquerai.

-ok.

Puis il a raccroché.

J'ai embrassé le front de mon père  et je suis sortie de sa chambre.
Une fois devant l'accueil de la pédiatrie j'ai trouvé Younes qui m'attendait déjà là-bas. Il était habillé dans un costume noir, sa cravate était desserré.

-je ne comprends pas tu passes ta vie ici ou quoi?

-comme toi, viens suis moi.

J'ai rien dit, je l'ai juste suivi.

-comme t'a accepté ce mariage, tu devra apprendre ce que tu est censé de connaître.

On est arrivé devants une chambre, il a ouvert la porte. Une petite fille y était allongé entrain de dormir telle un ange.

Amira-mon mariage arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant