Chapitre 16

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Amira

Ça fait plus de cinq minutes que Fares est descendu. Juste après m'avoir montré ma place. Si je vais supporter cela, qu'est-ce que je vais subir dans l'avenir? Des coups? Mon enfance était que de la violence de la part de ma mère, certains blessures sont guerris, mais certains ont laissé des cicatrices. Je ne veux pas revivre cela avec cet homme, non. Mais que peux-je faire maintenant? Le contrat que j'ai signé avec Younes, je ne peux plus l'annuler. Et même si je pouvais, je l'aurai pas fait. Car mon père a besoin de cet argent. J'étais dans mes pensées lorsque je me suis rendue compte que je suis dans la même position que Fares m'avait laissé. Au milieu de la pièce en tenant mon visage.
Soudain je ressens un forte douleur au niveau de la poitrine. Non, ça recommençait, pitié Dieu pas maintenant. J'ai de plus en plus mal à respirer. Je m'assois sur le lit, je met ma main au niveau de ma poitrine et j'essaye de reprendre ma respiration.
J'entend la porte claquer, je lève mon regard et je vois Fares. Il ne me prête aucun attention. Avant qu'il voit mon état je me lève et part vers la porte vitrée. J'ouvre la porte et je sors sur le balcon. L'air fraîche de la nuit m'apèse. Je fais des profonds soupir. Je lève mon regard vers le ciel, où les étoiles brillent. Ma respiration se calme, heureusement pour moi. Je soupire de soulagement.
Je ressens une chaleur au niveau de mon coude, quelqu'un me tire violemment. Je suis en face de Fares.

-Depuis, tantôt je te demande de rentrer et refermer la porte. Tu veux attraper le froid ou quoi?

Trop distrai par la crise, j'ai dû de ne pas l'entendre.
Ses yeux sont devenus plus noirs que d'habitude. Il est encore une fois en colère envers moi. Alors que je n'ai rien fait. Encore une fois je suis la coupable.

-T'es sourde ou quoi, répond moi.

-Lâche moi.

Ma voix est faible par rapport au sien, qui est grave et forte.
J'enlève sa main et je recule.

-J'ai dit lâche moi, c'est toi qui est sourd ici

Il fronce les sourcils et s'approche vers moi, je commence à reculer jusqu'à ce que mon dos heurte le mur.

-Cette fois ci, je vais faire comme si je t'ai pas entendu. Mais t'avise plus à me parler de cette manière Amira.

Sans lui répondre, je passe à côté de lui pour aller dans la salle de bain. Je lave mon visage et je me brosse les dents. Je sors de la salle de bain pour aller chercher mon pyjama dans le dressing. J'enfile un pantalon de pyjama avec un t-shirt.
Je veux dormir, je suis terriblement fatiguer, physiquement ainsi que moralement.
Fares est déjà au lit, avec son macbook sur les genoux, il est concentré sur son travail. Je me couche sur le lit en me cachant sous la couette. Je lui tourne le dos et je ferme les yeux. En espérant que demain c'est sera mieux que aujourd'hui, mais je sais que demain mon misère va commencer. Sur cet pensée je tombe dans un profond sommeil.

*********

Un mois plus tard

Est-ce que vous connaissez la face du diable? Non? Alors je vais vous la décrire. C'est la grand-mère de Fares. Cette femme, si je peux me permettrai de l'appeler ainsi. Son hypocrisie n'a pas de limites. Cette femme manipule avec tout le monde dans cette maison. Cela fait déjà un mois que cette femme me fait vivre la misère. Dès le matin, elle se comporte normalement. Mais dès que tout le monde quitte la maison, cela commence; elle me traite de tout le noms possible, m'humilihe de son mieux. Dès que je prépare Samira au maternelle. Leila laisse partir Zahra, et je fait tout les travaux. Je nettoye toute la villa, fait le dîner. Mes mains sont devenus abîmés et secs à cause des produits chimiques dont j'utilise. J'avais maigri aussi. Lorsque le diner est servi, je monte dans ma chambre, car je ne plus de force pour manger. Et bien sûr devant tout le monde elle joue parfaitement son comédie. Je voulais en parler à Younes. Mais à quoi cela va servir? Il va dit à Fares, puis il va y avoir un scandales. Personnes ne va me croire. À la fin je me retrouverai dehors sans moyen de payer le traitement de mon père. Fares m'a bien fait comprendre qu'il me fait pas confiance. Mais d'un côté je le comprends, car c'est sa Grande-mère. Et moi, je suis une fille qu'il a épousé pour s'occuper de sa fille. En plus de cela il doit se demander de motifs qui m'ont obligé à l'épouser. Alors cela me paraît un peu logique qu'il me fait pas confiance. Ce qui concerne moi et Fares, en effet y a rien entre nous. Il m'adresse la parole que quand il s'agit de Samira. Et je pourrai jurer que quelques fois il m'a regardé avec tant de dégoût que j'ai cru tomber dans les pommes. Je me demande pourquoi? Pourtant je lui ai rien fait. Si il ressent tant de dégoût envers moi pourquoi m'avoir épousé? Et la nuit on se couche dans le même lit comme si on est un couple normale, alors qu'on est des inconnus.

Amira-mon mariage arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant