Imagine/Préférence The Maze Runner

Imagine 7 : Minho Partie 2, Fin

Tu suivais à présent les garçons aux cotés de ton asiatique. Rapidement, vous arrivèrent à la dernière porte, celle qui vous permettrait enfin d'atteindre la dite liberté. Thomas arriva en premier, vite suivi de toute la troupe. Le brun passait, dans une précipitation stressante, un badge face au détecteur, qu'ils ont sûrement récupéré en ton absence. Mais malgré les nombreux essais, la carte ne fonctionnait pas. Soudainement retenti derrière vous la voix de Janson, qui coupa tout le monde de leur agitation. L'homme demandait à Thomas de revenir avec eux. Le brun refusa catégoriquement en attrapant une arme étendue par terre. Il s'approcha de Janson et de ses gardes, les occupants pendant que Minho réessayait de passer cette maudite carte. Tu commençais à t'inquiéter, entre Thomas qui pouvait potentiellement se faire tirer dessus et l'asiatique qui pouvait à tout moment nous sauver de là. Et au moment où tu voulus intervenir entre les cris de Janson et de son sujet, Minho vous indiqua discrètement qu'il avait réussi. C'est dans une énorme joie que vous regardiez la porte s'ouvrir lentement, trop lentement à ton goût. Newt tenta de raisonner Thomas, qui lui, était toujours concentré sur son objectif : tuer Janson.
Mais lorsqu'enfin le brun se retourna et aperçut tout ses amis de l'autre côté de la porte, qui commençait d'ailleurs à se fermer, il lâcha précipitamment son arme et courut vers la porte, déjà à moitié fermée. Tout le monde l'encouragea, autant qu'ils le pouvaient. Finalement, le brun glissa au sol, et passa de justesse. Le blondinet du groupe l'aida à se relever, et vous partirent tous vers un autre monde : La Terre Brûlée.

Cela faisait trois long jour que vous marchez à n'en plus pouvoir dans le sable si insupportable. A chaque pas, tes bottes se remplissaient de plus en plus, jusqu'à y prendre toute la place, ne laissant à tes pieds gonflés par tant de marche qu'une infime partie. Au début, tout le monde avait l'air joyeux d'être enfin sortie du WICKED, pouvoir recommencer une vie. Mais vous n'aviez sûrement pas prévu de la débuter ainsi. Petit à petit, tes pauvres nerfs lâchaient, et tu étais à présent là, à t'énerver pour divers sujet qui n'en valaient même pas la peine. Mais il fallait que tu rejette la faute sur un sujet quelconque, alors c'était un peu tout. Souvent, Minho venait te voir pour te rassurer, te dire que ce long trajet allait bientôt se finir. Mais ses paroles rassurantes qui était pleines de volonté s'évanouissait de plus en plus vite de ton esprit. Tu y croyais beaucoup moins, jusqu'à même penser à tout arrêter. Evidemment, ça, tu ne l'avait pas dit à ton meilleur ami, au groupe, ni même à Minho pour qui tu développais quelques sentiments. A vrai dire, l'asiatique avait été à tes côtés depuis votre rencontre, prenant soin de toi. Mais là, la Terre Brûlée t'épuisais énormément, plus que ça ne le devrait. Alors, oui aujourd'hui, alors que Thomas avait enfin décidé de s'arrêter dans un coin tranquille pour dormir, tu étais partie un peu plus loin, pour réfléchir. De tout et de rien à la fois. Si le soleil n'avait pas ravagé la Terre, personne n'en serait là. Mais tu n'aurais jamais connu Aris, ton groupe, ce groupe, et surtout Minho.
Tu aimais un peu plus l'ex coureur chaque jour, et ça, tu en étais certaine. Mais serait-il une bonne chose dans cet horrible monde ?

- (T/P) , pourquoi tu ne viens pas avec nous ? Demande une voix que tu apprécies particulièrement.
- Je réfléchis. Dis-tu tellement doucement que cela étais presque impossible à entendre.

Ton asiatique préféré s'installa à son tour, dans le sable, près de toi.

- A quoi tu penses alors ?
- Pas grand chose.

Le garçon te regarda, perplexe. Oui, ce que tu venais de dire n'avait pas réellement de sens, mais tu n'avais aucune envie de parler de tout ça, même avec Minho.
Vous restèrent comme ceci, assis plusieurs minutes en silence. Personne n'osait, ou ne savait comment commencer une quelconque discussion. Au loin, vous pouviez entendre le reste du petit groupe rigoler, parler, et profiter de ces derniers instants de tranquillité. Dans ce genre de cas, tu aimais beaucoup ce silence. Oubliant ce monde de sable infesté de fondus. C'était malheureusement les seuls moments...
Alors que le vent s'élevait de plus en plus, laissant tes cheveux voler de leur plein grès, ton asiatique s'était tourné vers toi depuis quelques instants et te fixait.

- Hum...ça va Minho ?
-Ouais c'est juste que...tu es très belle.

Sans vraiment le contrôler, tu éclatas de rire, très vite rejoins par le brun.

- Depuis quand tu dis des choses aussi niaises ? Demandes-tu entre deux éclats de rire.
- Mais c'est la vérité, ce n'est pas de ma faute ! Te répondit-il, faisait mine d'être vexé.

Tu restas bloqué quelques secondes sur cette phrase. Alors Minho te trouvait belle ?

- Toi aussi tu es niais petit asiatique, d'ailleurs, je pense en faire part à tous les blocards !
- Je ne suis pas comme ça avec tout le monde.
- Et pourquoi ai-je cet honneur ?
- Parce que je t'aime bien.
- Plus que tes amis ? Demandas-tu, plus très sûre de savoir où il voulais en venir.
- Non, juste différemment.
- Et...c'est une bonne ou une mauvaise différence ?
- Ça dépend.

Vous vous fixiez longtemps, très longtemps. Comme à vos premiers regards, ce où vous tourniez la tête et rougissiez, gênés. Mais là, tu avais bien appris à connaître l'asiatique, jusqu'à plus souvent vous regarder comme en ce moment. Doucement, les lèvres du garçon s'étirèrent, jusqu'à se transformer en magnifique sourire.

- Tu rougis. Te dit-il.
- Quoi ?! Non mais c'est la chaleur. Dis-tu en sachant pertinemment que tes joues brûlaient, mais cette fois-ci de honte.
- C'est mignon.
- Oui, ou dans le pire des cas je ressemble à une tomate.

Cette remarque fit ricaner l'asiatique au grand sourire.

- Oui mais une belle tomate.
- C'est censer être un compliment ? Demandes-tu sarcastiquement.
- Peut être, tomate.

Tu levas les yeux au ciel, exaspérée par l'immaturité du garçon face à toi. Mais le peu de temps où tu lâchas le regard, Minho en profita pour capturer tes lèvres. Il t'avais fallu un temps de réaction, peut être un peu trop long d'ailleurs, avant d'enfin répondre à celui que tu aimais. Sur tes lèvres, l'asiatique sourit de satisfaction, un sourire que tu eus à ton tour. Du Labyrinthe, où tu avais rencontré de nouvelles personnes, du WICKED, où tu avais échappé à une chancelière, de la Terre Brûlée, où tu avais marché des heures avec un tout nouveau groupe génial, ce moment, celui avec Minho, ton Minho, était de loin le meilleur.

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Voilà enfin la deuxième partie du grand imagine sur Minho, j'espère que la fin vous a plu !
Je l'ai posté plus tard que d'habitude, d'une petite demi-heure, mais bon !
Tchao p'tits coureurs !

Correction faite le 21/04/2020