Imagine/Préférence The Maze Runner

Imagine 7 : Minho, Partie 1

Tu te trouvais à table, accompagnée d'Aris ainsi que de quelques autres filles de ton ancien groupe. Tu jettes des coups d'œil stressés à ton meilleur ami, qui te répète sans cesse le plan à suivre si l'un de vous deux est appelé. Janson n'est toujours pas là, ce qui signifie peut être que le dernier groupe est enfin arrivé. Et tu as bien raison, car la porte du réfectoire s'ouvre sur un petit groupe de garçons accompagné d'une fille, qui partie presque aussitôt accompagnée d'un médecin. Le premier adolescent était brun, et semblait inquiet pour la brunette qui venait de les quitter. Le second avait une lourde chevelure blonde, un autre le teint foncé,  et enfin un dernier, portant de courts cheveux noirs. Le dernier que tu aperçus attiras instantanément ton regard. Ses cheveux jadis, ainsi que son regard sombre était encadré dans de beaux yeux bridés, qui marquaient ses autres traits asiatiques. Tu rougis en détournant les yeux lorsque le garçon posa son regard sur toi. Discrètement, tu souris. Ces nouveaux promettaient..
Malheureusement, alors que tu voulais rejeter un regard discret à l'asiatique, Janson mit court à toute discussion. Tous les regards étaient braqués sur lui.

- Nous allons procédé comme à notre habitude : les personnes appelées se mettent derrière moi, direction une nouvelle vie ! S'exclama-t-il.

Tout le monde applaudissaient, sauf Aris et toi. Tu fusillais Janson du regard alors que l'homme commença sa longue liste de victime.

-..et..(T/P). Termine-t-il.

Tes yeux s'ouvrirent en soucoupe. Tout le monde applaudissaient, pensant que tu allais retrouver ta liberté tant envié, mais, après avoir vu les cadavres la dernière fois avec ton meilleur ami, vous doutez légèrement de la sincérité du personnel de ce refuge.
Aris te tapota rapidement le dos, comme s'il te féliciter.

- Rappelles-toi du plan, à tout à l'heure. Te chuchota-t-il, tentant tant bien que mal de cacher son inquiétude.

Tu souris autant que possible (vu les circonstances...) et t'avanças derrière Janson, avec les autres adolescents choisis. Tu fis ta fausse mine heureuse, jusqu'à ce que ton regard croise celui de l'asiatique. Directement, tes joues virèrent au rouge tomate, et tu souria vraiment. C'étais d'ailleurs assez étrange, en un seul regard, le garçon te faisait perdre tes moyens. Et lui aussi rougissait légèrement, avant de détourner le regard sur ses amis.
Janson quitta la pièce, nous intimant de le suivre. Personne ne refusa, la plupart était plutôt excités à l'idée de découvrir l'envers du décors. Vous marchiez depuis quelques minutes déjà à travers les couloirs dépourvus de couleur, jusqu'à ce que l'homme qui vous dirigiez s'arrête devant une porte.

- Je vais vous appeler un à un. Déclara-t-il.

La première pensée qui te vint en tête était qu'il était enfin temps. C'était le moment parfait pour mettre ton plan à exécution. Tu te collas dos au mur, faisais mine de t'y appuyer. Mais petit à petit, tu te décalais, prenant l'intersection pour arriver un couloir qui t'étais totalement inconnu. Lorsque tu fis hors de vu de Janson, tu commenças à courir. Tu devais retrouver Aris à la chambre 13, qui était inoccupée. Mais alors que tu ralentissait le pas, une voix cria ton nom à l'autre bout du long couloir. Tu fus prise d'une énorme panique et courus à toute vitesse. La personne qui te poursuivait était (par chance) un médecin assez âgée, et donc nettement moins rapide que toi. Tu tournais dans tous les couloirs possible et inimaginable, jusqu'à enfin trouver la fameuse chambre. Malheureusement pour toi, le médecin t'avais bien rattrapé. Tu n'eus qu'une dizaine de seconde pour entrer précipitamment dans la chambre miraculeusement sur ton chemin et de t'y enfermer à double tour. Tu fermas tes yeux, haletante. Tu t'appuyas, dos à la porte, main sur tes genoux tremblant d'adrénaline. Alors que tu essayais de reprendre ton souffle, un raclement de gorge se fit entendre. Tu ouvris lentement les yeux et sursautas à la vue de plusieurs garçons. Ton cœur, qui faisait des bonds dans ta poitrine à cette surprise, s'arrêta instantanément à la vue du bel asiatique. Il était là, avec ses amis. Tu te maudis intérieurement. Il a dû te prendre pour une folle avec une entrée pareille ! Tu repris vite tes esprits, te demandant où était Aris.