11 : Comme une SDF.

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-' Tu veux bien aller chercher du pain ma chérie? '

-' Mais maman , il pleut.'

-' Il n'y a que trois gouttes. Et la boulangerie et a deux pas , s'il te plaît. '
-'Bon ok. Mais passe moi ton parapluie s'il te plaît. '

-' Il est dans l'entrée '

C'est donc sous la pluie que je sors de chez moi.
Je marche depuis peu de temps et pourtant , j'ai l'impression d'être sous la pluie depuis des heures.
Le ciel est aussi joyeux que moi en ce moment...

Après avoir fais un énième sourire a la boulangère, je reprend mon chemin en sens inverse.
Bien sur , comme la chance et de mon côté une voiture passe tout prêt de moi m'offrant une vague d'eau froide et sale.

Je rentre donc chez moi tremper de la tête au pied.

-' Molly! Tu as jouer dans les flaques ou quoi?'

-' Non.'

-' Attend a l'entrée je reviens.'

Je fais donc ce qu'elle me dit et l'attend sagement devant la porte.
Elle revien une serviette dans les mains.

-' Tien vas y.'

Ma mère dépose la serviette au sol et m'incite a mèttre les pieds dessus.
Je marche donc jusqu'à ma chambre avec une serviette sous les pieds.
On aura tout vu.

Il ne s'est rien passer jusqu'à ce que les invités arrive.
Les parents étaient ravie de savoir que leurs filles "s'entendent a merveille ".

Et ils nous ont rapidement demander de monter dans ma chambre.
Quand je réalisa que je n'avais peut être pas cacher ma boite!

-' Heu attend deux seconde'

-' Quoi t'as des trucs a cacher pu-pute? '

-'Je..non.'

Elle rentra finalement dans la chambre en première.

-' wouaah ! Ta vraiment des gouts de merde hein. Merde un jour merde toujours .

Elle rit.  Encore et encore. Elle se trouve drole?

-' Bon..'

-' Ho ta gueule . C'est pas parce que les parents sont pote , qu'on va faire pareil pigé? Vient pas faire ta sainte ni touche avec moi.'

Je ne repond rien et baisse la tête.
Elle a raison. Je ne serai jamais rien d'autre que Molly la pute.
Ses yeux se tourne vers mon carnet a dessins et je réalise que je n'ai pas dessiner aujourd'hui.
Elle s'approche.

-' N'y touche pas s'il te plaît. '

-' Tsss'

Elle le prend en main et le feuillte avant de rire a nouveau.

-' T es serieuse? Le soleil? Franchement ...sois tu sais dessiner sois tu sais pas hein ça sert a rien de faire genre. '

-'Je sais dessiner.'
Dis je a vois basse.

-' tu quoi? Tu sais dessiner?  C'est ca?
Tu appel ça dessiner? Mon frère de 4 ans fais mieux. Trouve autre chose comme raisons de vivre hein. Ça fais pitié la.'

Voila que les larmes me montent.
Ne pas craquer. Ne surtout pas craquer.

-' Ho bichette.. je t'ai fais de la peine?
Comme c'est dommage...'

-'Je..je vais descendre..'

-' C'est ca..'

Bien sur je ne suis pas descendu.
Qu'est ce que j'aurais dit aux parents de toute façon ? Alors je suis aller dans la salle de bain ,  et j'ai pleurer comme la demeurer que je suis.
Ensuite j'ai sécher mes larmes et je suis retourner dans ma chambre.

-' Cest vraiment moche hein , t'es parents t'aime pas du tout a t'offrir des horreurs pareil ou quoi?
Je suis sur ils se disent " pas la peine de dépenser des sous pour ca."

-' Arrête de dire n'importe quoi.'

-' ce n'est que la vérité! Quand comprendra tu , que personne ne t'aime? ! Tu ne sers a rien tu entend?! T'es qu'une salope . Une pute. Et moi les putes j'aimes pas ça.'

Les larmes sont revenu d'une rapidité exceptionnel. Le faite qu'elle me dise toute ces insultes alors qu'il n'y a personne autour ,personne a impressionné...elle m'a fait comprendre clairement ce que je suis.
Plus besoin de douter maintenant.

-' He tete de cul je te cause. '

Je lève les yeux vers elle.

-' Quoi ? Vraiment?  Tu pleures vraiment la?'

Elle rigole a se plier en deux. Moi je ne trouve pas sa drole.

Plus tard ma mère nous appel a table.
Le repas était délicieux, mais je n'ai rien manger.
Pareil pour le dessert. Mon favoris , un tiramisu. Mais je n'y ai pas toucher.

Vers minuit ma mère et entrer dans ma chambre en m'expliquant qu'ils restaient dormir , car leurs amis n'étaient pas en état de conduire.
Une vague de dégoût me traversa.

-' Bon alors on va preparer le lit alors.'

La blonde jeta un de mes coussins par terre et un plaide.
Avant de me dire bonne nuit.
J'en suis même reduite a dormir a même le sol.
Quelle moins que rien je fais.
Même pas capable de réclamer son lit.

-' Arrête de chialer j'essaie de dormir.'

Je n'avais même pas remarquer mes larmes.

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La haine c'est la colère des faibles.

●M●

L'encre de ma lame. {TERMINEE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant