Chapitre 4

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Je prend mon téléphone et compose le numéro du magasin. J'espère que ma mère est encore là.

- Magasin James bonjour?

- Maman, c'est Grace. Tu pourrais venir me chercher je suis euh, à un party et, Anna est déjà partit et euh je suis à pied...

- À un party? Depuis quand sors tu ?

- Ont en parleras plus tard, tu peux venir?

- Dis moi où tu te trouve je vais venir je viens tout juste de finir.

Je donne l'adresse de la maison où je me trouve à ma mère et je m'asseois sur le bord du trottoir en l'attendant. Ma mère n'est pas un monstre, elle est juste débordée et elle a peu de temps pour sa famille. Elle doit travailler car c'est difficile de vivre avec un seul salaire, même si on est deux dans la maison à présent. Ma soeur Kim a toujours prit soin de moi jusqu'à ce que j'atteigne la puberté. Elle jugeas que j'étais assez mature pour m'occuper de moi-même donc elle a emménagé dans un appartement avec son petit copain. Je vois la voiture de ma mère tourner le coin de la rue. Elle se stationne devant moi et j'embarque dans la voiture.

- Ta cousine est partit sans t'avertir? me demande-t-elle.

- Ouais mais c'est pas important.Ont peut partir maintenant?

Ma mère appui sur la pédale sans poster d'autres questions. Ont roulent quelques minutes avant d'arriver à la maison.Je sors de la voiture sans rien dire et je monte à ma chambre. Je déverouille la porte puis la revérouille derrière moi. J'éclate en sanglots avant d'atteindre mon lit. Le maquillage que je porte coule sur mes joues et une marre d'eau se retrouve sur mon couvre lit. Je repense à ce que cette fille m'a dit et je sais qu'elle a raison. Je ne sais pas exactement pourquoi je suis triste. J'essaie de me convaincre que ma vie est bonne, que ça en vaut le coup, mais je me rend vite compte que je suis seule. Anna m'a complètement abandonné, comme tout les autres. J'entend frapper à ma porte. « Grace chérie , c'est maman! Ouvres la porte ! » Je déverouille la porte sans dire un mot. De toute façon, ma mère ne remarquera pas mes yeux rouges et mes joues mouillées. Elle le remarque jamais. « Chérie, j'ai pensée que tu pourrais venir faire des heures au magasin. Tu  ne viens pratiquement jamais et ça te permettrait de faire de l'argent. De mon côté, j'aurais plus de temps libre et tante Frime aussi! » lance-t-elle. Je n'aie pas du tout l'humeur à ça alors je me contente d'hocher la tête et ma mère me dépose un baiser sur le front. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée mais au moins je vais pouvoir m'occuper au lieu de passer mes nuits et mes journées sur twitter. Elle sort de ma chambre et je vais tout de suite vérouiller ma porte. Je regarde le noir de mes murs et les quelques affiches que j'ai collés il y a un mois. J'ouvre mon téléphone et je regarde mon facebook. J'ai une demande d'amitié. Je l'ouvre et je vois « Ailani Parker ». Et bien, j'ai dû la marquer pour qu'elle se souvienne de mon nom. J'accepte sa demande puis je regarde un peu son profil. Je regarde nos liens d'amitié et je descends plus bas pour voir ses informations personnelles. Elle semble gentille. Je ferme mon portable et je m'endors en me demandant si Anna va bien. Tant pis , elle avait qu'à s'occuper de moi.

Je me réveille le lendemain vers onze heures et je regarde mon portable pour voir si Anna n'aurait pas donnée signe de vie. Rien du tout. Je descends au rez-de-chaussée et par miracle, je vois ma mère assise sur le sofa. «Grace tu en as mit du temps à te réveiller! Vas te changer car aujourd'hui, c'est ta première journée de travail!» dit-elle. Je ne croyais pas commencer aussi tôt mais je remonte à ma chambre et je me change sans dire un mot. J'enfile un gilet bleu marin à manches longues bien simple et une pair de jeans pâle.Je mange un bol de céréales avant de partir vers le magasin avec ma mère. Arrivées à destination, ont sort de la voiture et ont rentrent dans le magasin. Rien n'a changé depuis la dernière fois que je suis venu. Les murs sont toujours peint du même bleu et toutes les choses se trouvent au même endroit, disposées de la même façon. Tous les habitants du village viennent ici pour acheter leurs choses. Je décris ce magasin comme étant un magasin général. Il y a des décorations, de la nourriture et des jouets. « Je dois aller chercher une commande à l'autre bout de la ville et tante Frime ne sera pas là aujourd'hui. L'autre employé devrait arriver bientôt et il t'expliquera comment faire l'inventaire. À plus ma chérie ! » dit ma mère. Super, je me retrouve encore toute seule. Ma mère part et je m'asseois à la caisse en attendant que l'autre employé arrive. Le magasin n'ouvre qu'à une heure donc il n'y a pas de danger qu'un client arrive. Un jeune homme aux cheveux bruns entrent dans le magasin. Je le reconnaît tout de suite. C'est ce pauvre con de Zayn qui s'est moqué de moi hier. « Excusez-moi, on est fermé. Vous allez devoir revenir plus tard.» lançai-je. Il continue de scruter toutes les rangées sans me répondre. « Hého? Vous êtes sourds? On est fermé! Revenez plus tard!» dis-je. Encore aucune réponse. C'est comme si je n'existerai pas.« Écoute si tu ne pars pas tout de suite de ce magasin j'apelle la police, c'est clair ? » dis-je. Il se retourne vers moi. « Ah oui? Et je suppose que la police va venir m'arrêter pour être rentré travailler? » réplique-t-il. Je m'éttoufe presque avec ma propre salive. Je rougis tellement je suis genée. Comment se fait-il que ma mère ne m'a rien dit à propos de ses employés. Si j'avais su qu'elle engageait des gens sans coeurs je ne serai jamais venu travailler ici. Zayn s'installe au comptoir et commence à faire des papiers.Je suppose que c'est ça faire l'inventaire.

- Alors tu vas m'expliquer comment on fait ces trucs ou tu compte rester silencieux le reste de la journée? lancai-je après plusieurs minutes de silence.

- Madame James ne m'a pas dit que quelqu'un de nouveau rentrait aujourd'hui.

- Et bien maintenant tu le sais. Tu m'expliques ou non?

Tout ce que je veux c'est de piger au plus vite le système pour finir et ensuite pouvoir retourner chez moi. Zayn est une personne bête , trop bête, et il n'est pas du tout amicale. L'après-midi risque d'être longue. Il commence à m'expliquer ce qui s'apelle "l'inventaire". Il me dit qu'il faut compter ce qu'il reste d'un produit pour ensuite savoir si on doit en recommander ou non. Je croyais que ça allait être plus difficile. Je commence mon travail de mon côté et Zayn fait de même. Je ne parle pas et il ne parle pas. L'après-midi passe et des clients entrent et sortent. Je ne savais pas que Zayn pouvait être gentil et sourire. Je trouve qu'il est très bon avec la clientèle. Mais qu'est-ce qui me prend de lui trouver une qualité? Ma mère entre dans le magasin avec plusieurs paquets et me sort vite de mes pensées. « Laissez moi vous aider madame James ! » dit Zayn. Je manque de m'étouffer une deuxième fois avec ma salive. Pourquoi est-il sympathique avec tout le monde sauf moi? Il marche vers ma mère et prend les paquets. Ses muscles se contractent et je trouve ça beau. Même sexy. 

Elle s'appelait GraceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant