Chapitre 3 : Souvenirs d'antan.

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J'ai enfin fini de traverser la forêt. Je suis devant l'imposant mur grisâtre. Je lance mon sac comme à l'allée mais je n'entend aucun bruit de chute,ce t fois-ci. Et si quelqu'un était dérrière et avait rattraper le sac avant qu'il ne touche le sol. A cet heure-ci beaucoup de gens circulent dans la grande rue, c'était donc possible. Je décida de comme même grimper, car si il y avait quelqu'un qui me voyait, je pourrai facilement m'échapper. Mon bras me faisais mal mais j'avais appris à surpasser la douleur. Une fois en haut je regarda discrètement si il y avait quelqu'un, mais je ne vis personne. C'était désert. Mon sac était par terre, ouvert. Quelqu'un l'avait donc fouillé. Je passa de l'autre côté avec agilité et me laissa glissé gracieusement jusqu'en bas. Je regarda se qu'il me manqué. Un triangle vert et trois rond rouge. Tant pis. Je pris mon sac et parti en direction des champs pour aller faire ma corvée du jour. Il n'y avait pas beaucoup de vie dans les rues sombre et triste. Je ne croisa aucun sourire.

J'arrivas au champ, passa ma carte magnétique devant le boîtier et rentra.

J'alla voir Louis, celui qui nous indique la corvée du jour que l'on doit effectuer.

-"Salut Louis, qu'est-ce qui m'attend aujourd'hui ?"

-"Salut Lucy. Aujourd'hui tu dois passer quatre heures à éplucher des pommes de terre récoltés de ce matin. "

Me répondit-il en pointant son doigt vers une table. Cette tâche est plutôt tranquille.

Pendant que je commencais à éplucher, je sentis des mains pleines de terre se poser sur mes yeux. Une voix résonna au creux de mon oreille :

-"Devine qui c'est ?"

Le ton joyeux, je répondis :

-"Heu...vraiment aucune idée ! "

-"Très drôle, de toute façon tu me reconnaît tous le temps... c'est nul..."

Répondit devon, apparemment de mauvaise humeur.

-"Sinon tu voulais me dire quelque chose devon ?"

-"Oui mais pas ici, en plus si on nous vois discuter au lieux de travailler, on est mal."

Et il partit aussi vite qu'il était venu.

Au bout de trois heures interminables d'épluchage, pendant lesquels j'avais failli me couper au moins quatres fois,  je ne sentais plus mes doigts. C'est une sensation horrible de ne plus sentir le sang circuler dans ses doigts.

Les quatres heures furent enfin écoulés. Je regarda autour de moi, les hommes labourent des champs aussi grands que la ville, les femmes ramassent ou épluchent des pommes de terre. Je ne vis pas devon, il doit déjà avoir fini, car les corvées des hommes durent deux heures, leurs corvés étant plus physique et difficile. Je retourna voir louis.

-"J'ai fini, j'ai épluché au total 38 kg de pommes de terre et je ne sens plus mes doigts."

Il esquissa un sourire et me répondit :

-"Ok...donc sa te fait... vingt dollars."

Il me tendit un billet que je regarda émerveillée. Je savais que je n'avais pas gagné autant d'argent, mais louis m'aime bien, et c'est comme un frère pour moi. Il me le fourra dans la main et me lança un énorme sourire. La personne d'après était un homme qui avait labouré pendant deux heures et qui ne gagna que dix dollars. Je ne mérite pas cet argent. Je passa ma carte magnétique devant le boîtier et m'éloigna dans la grande rue. Devon ne m'a donné aucun lieux de rendez-vous et je n'ais aucune idée de l'endroit où il se trouve. Dans la rue, je fus attiré par une vitrine. Je m'approcha, comme hypnotisé. C'était un petit magasin. Sur l'enseigne recouverte de crasse, on pouvait y lire ceci :

"Souvenirs d'antan"

Dans la vitrine, une multitude d'objets inutiles étaient entassés. Je poussa la porte et le son d'un carillon me fis sursauter. A l'intérieur, il faisait sombre. Une odeur agréable que je ne connais pas envahi mes narines.

Je parcouru les étagères et mon doigt se recouvris de poussière. Il y avait de tous, des broches, des boîtes, des cartes, des pièces, et... des colliers. Je m'approcha et ne put détacher mon regard de l'un d'eux. Il était sûrement en or, mais comment en être sûr. Le pendentif était magnifique, c'est d'ailleurs celui-ci qui avait attiré mon attention. C'était un papillon, ailes déployés, en or lui aussi. Je le pris dans mes mains et l'accrocha à mon cou. Soudain, une voix résonna dérrière moi :

-"Il vous va très bien jeune fille, mais il n'est pas gratuit. "

Je sursauta et me retourna. Un vieux monsieur, cheveux court et grisonant, me faisait à présent face.

-"Bonjour, pourrais-je savoir combien... "

Il me coupa la parole :

-"Tu a combien sur toi ?"

-"Seulement vingt dollars, mais je doute..."

Il me coupa une nouvelle fois la parole et cela commença à m'agacer.

-"Il coûtera donc vingt dollars."

Me dit-il souriant.

Je lui tendis le billet et le remercia, puis il disparu dérière le comptoir, le sourire au lèvres.

Je sortie en me disant qu'il ne devait pas avoir beaucoup de clients, et reparti en direction de chez moi.

The fight to liveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant