Chapitre 8 : Prise au piège.

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Je ne sens plus la douce chaleur de devon à mes côtés. Le vent est frais et ma tête lourde. Je sens le bois dur de la charette contre mon corp. La charette est à l'arrêt. Bizard. Soudain, j'entends des cris non loin d'ici. J'avais tout de suite reconnu à qui ils appartenaient. À Devon et à Aaron. Totalement paniqué, je me redresse pour voir se qu'il se passe.

-"Enfin réveillée !"

Sa voix grave et insensible résonna dans ma tête.

Gardien oward. Il n'avait pas abandonné, il nous avait traqué sans relâche, nous, les petits être insignifiant. Il est grand, trapu, robuste, il a la mâchoire carré, les traits du visage dur comme l'acier, des petits yeux noisette, rond et globuleux ainsi que le crâne rasé. Il fit craquer ses doigts et un frisson glacé me parcoura le dos.

-"Maintenant c'est fini espèce d'ordure ! Tu va venir avec nous... "

Me cria t-il.

Sans me douter une seule seconde de la stupidité de se qui allait sortir de ma bouche, je rétorqua.

-"A oui ? Et pourquoi je ferais sa ?"

Vers la fin de ma phrase, ma voix trembla.

Un petit sourire sadique s'était dessiner sur ses lèvres. Maintenant je savais pourquoi j'irai avec eux...

Il fit un signe de main aux gardiens dérrière lui.

Deux gardiens s'avançairent aussitôt, tenant chacun Aaron et devon.

Aaron était inconscient et sa tête pendait misérablement dans le vide. Il avait un énorme bleus sur sa joue droite ainsi qu'un léger filet de sang qui coulait de ses lèvres. C'était horrible. Ils m'avaient défendu au risque de perdre leurs vie. Et je leur en serais éternellement reconnaissante. Mon regard se posa ensuite dans les magnifiques yeux émeraude de devon, tout à fait conscient. Il avait un énorme bleus autour de son oeuil gauche. Ses yeux exprimaient de la peur, de la colère, de l'inquiétude, mais aussi... de la tristesse ? Oui c'est sa, il était triste. Il savait que quoi qu'il fasse, il ne pourrait pas me retenir, pas tant que sa vie serais menacé. Pas tant qu'un innocent risquait de mourir pour moi. Une vie contre deux. Moi contre devon et Aaron.

-"Si tu viens, on ne les tueras pas et ils ne seront pas poursuivi pour t'avoir aider."

Devon me suppliait du regard mais c'était peine perdu, mon choix était déjà fait.

-"D'accord, je viens, maintenant relâché les."

Le gardien qui tenait Aaron le gifla violement et celui-ci se réveilla brusquement. Il les poussairent brutalement vers moi.

Aaron marcha difficilement jusqu'à la charette.

-"Lucy... "

Murmura devon en ma direction.

-"Je n'ai pas le choix...c'était mon destin, c'était écrit. "

lui dit-je, les larmes aux yeux, en montrant mon bras marqué du numéro. Il s'approcha de moi et me déposa un baiser sur la joue.

-"Bonne chance, et à bientôt. "

A la fin de sa phrase, sa voix avait déraillé et maintenant, il pleurait. Je ne reviendrai jamais. Je le savais et lui aussi, il le savait.

Je tourna mon regard vers Aaron et lui adressa un faible sourire. Il me rendit mon sourire et détourna aussitôt le regard.

Je me retourna, essuya mes larmes et avança vers les gardiens. Hors de question de leurs offrir mes larmes, surtout à se... Oward ...

Les sanglots longs

Des violons

De l'automne

Blessent mon cour

D'une langueur

Monotone

Tout suffocant

Et blême quand

Sonne l'heure

Je me souviens

Des jours anciens

Et je pleure

Et je m'en vais

Au vent mauvais

Qui m'emporte

Deçà delà

Pareille à la

feuille morte...

-"Bien, voilà, mission accomplie !"

Lança oward en se frottant les mains.

Non. Non. Non. Non. Non. Non. Ma vie m'appartient. Je ferma les yeux. Ma tête me brûlais tellement fort. Je n'arrivais plus à rêspiré. Du sang. Du sang. La mort... Je m'écroula à terre, Puis le noir. Le noir complet.

Je sentais une présence à mes côtés. c'était rassurant, sa me prouvais que je n'étais pas morte.

courageusement, je décida d'ouvrir les yeux même si je ne voulais pas me retrouvé en face de oward qui, il faut l'avoué, me donne la chair de poule.

J'ouvra le plus lentement possible mes paupières. La lumière m'agressa aussitôt les yeux. Ma vision étais flous. Je distinguais un visage penché au dessus de moi. Même flous je reconnue que se n'était pas le gardien oward. Tant mieux. Mon corp étais à plat sur quelque chose de dur. Ma vision commencais à devenir net, donc je tourna mes yeux pour voir qui étais cette personne. Je resta bouche-bée, je ne comprenais pas. Aaron étais la personne qui me dévisagais. Nous étions sur la charette. Je remarqua qu'il avait l'air effrayé par quelque chose. Effrayé par moi. Ne comprenant rien à la situation, je lui posa des questions :

-"Qu'est-ce qui c'est passer ? Pourquoi ils ne m'ont pas emmenée ?"

-"Parce qu'ils sont mort..."

-"Vous les avez tuer ?"

Répondi-je, surprise.

-"Non, pas nous... toi tu les a tués..."

Me répondi-t-il avec un petit sourire de satisfaction. Je ne comprenais décidément rien. Moi j'aurais tué une dizaine de gardiens armés, toute seule. C'était impossible.

-"Comment sa, je les ai tué, c'est impossible !"

M'écriais-je.

-"Pourtant tu l'a fait..."

Des larmes se formèrent dans mes grand yeux bleu. Je me jeta sur lui et le serra dans mes bras. J'allais rester avec eux. Je n'allais pas mourir. Pas aujourd'hui, du moins... Car si j'avais tué des gardiens, je serais encore plus recherché qu'avant.

-"On fait quoi maintenant ?"

Lui murmurais-je.

-"Je ne sais pas. On survit."

The fight to liveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant