Chapitre 4 : Je suis lâche.

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Je marchais tranquillement en direction de mon appartement. Que voulait me dire devon ? Cette question resta constamment dans ma tête. J'arriva devant mon immeuble et rentra. Mon entaille au bras ne me faisais plus mal. Je commençais à monté les marches quand j'entendis un cris. Un cris affreux. Un cris de souffrance et de douleur. Les battements de mon coeur accélérairent. Le sang coulait plus vite dans mes veines. Sans m'en rendre compte, je m'élança  dans les marches en courrant. Je me rapprochais des cris quand soudain, mon pied glissa et je tomba en arrière. Avant que ma tête ne heurte le sol, une main me rattrapa. Je voulus remercier mon "sauveur" et me redressa. Mais là, l'horreur me sauta au visage. Je resta figé sur place. Aucun son ne sorti de ma bouche. La personne m'ayant rattrapé n'était autre qu'un gardien, le regard glaçant. Mais, plus loin se tenait la source des cris. Un homme, à terre, tremblant de peur et gisant dans son propre sang. Juste au dessus, tel un lion sur sa proie, se tenait un second gardien, sa combinaison taché de sang. L'homme qui se tenait par terre  devait avoir la trentaine, cheveux marron et le regard vert... remplis de peur. Ses yeux semblaient me demander de l'aide. Mais je ne l'aida pas. Je ne l'aida pas parce que j'avais peur. Je ne l'aida pas parce que j'étais faible. Le gardien qui m'agrippais toujour le bras me demanda quelque chose mais je n'entendis rien. Tous devenait flou autour de moi. Des sifflements résonnèrent dans mes oreilles. Il pris ma carte magnétique et la regarda un instant, puis il me poussa vers mon appartement. Il l'ouvrit avec la carte me la rendit et me poussa à l'intérieur. Tandis que la porte se refermé lentement, je me retourna une dérnière fois. L'homme pleurait et criait en ma direction :

-"S'il vous plait... "

Les deux gardiens le soulevèrent et le trainairent dans les éscaliers. Sur son bras droit, il y avait des chiffres en encre noir. Il y avait le numéro 1 000 003 725. La porte se ferma et je m'écroula à terre. De nombreuses larmes coulèrent sur mes joues. Mon corp tous entier tremblait de colère. Pourquoi font-ils cela ? Épuisée de ma journée, je parti m'allongé sur mon lit et m'endormie.

Je me réveilla en sursaut quelques heures plus tard, la scène ne quittant pas mes pensées. Je décida de sortir me changé les idées. Je sorti de chez moi et alla chez devon. Il habite un immeuble à quelques rues du mien, la ville n'étant pas très grande.

Je toqua à plusieurs reprises sur la lourde porte de métal, se qui me fit mal à la main. Soudain, quand j'allai partir, la porte s'entrouvrit pour laisser passer une tête.

-"A c'est toi ? je me demander qui c'était. "

-"Oui, je suis venu parce que tu voulais me parler il me semble. "

Il me prit par le bras et m'entraîna dans la rue.

-"Je voulais d'exposer une...une idée."

Me dit-il.

-"Dit toujours."

-"J'ai longtemps réfléchi, et je me suis dit que... qu'on n'a pas de famille et que rien ne nous empêche de... de nous enfuir."

-"Mais on peux pas, on serait recherché et puis on a aucune raison de s'enfuir..."

On s'avait tous les deux qu'on en avait, des raisons. J'ai vingt trois ans, il en a vingt quatre. Quasiment personne ne dépasse la trentaine.

Je le regarda dans les yeux.

-"On verra ça plus tard, c'est pas urgent... "

Il soupira et s'éloigna en chuchotant en ma direction.

-"Quesque tu peux être têtue !"

Je roula des yeux.

Il me souria et parti, me laissant seule.

Je retourna bredouille, chez moi.

The fight to liveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant