Chapitre 12 : Enfermée.

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De...von...Devon... DEVON !

Je me réveille brusquement.

Où suis-je ?

Quatre murs, aucune fenêtre, peu de lumière, sa ressemble fortement à une prison.

J'étais propre et soignée. Toutes les entailles et autres blessures que l'on m'avait infligé ses derniers jours avait totalement disparus.

J'étais recouverte d'une combinaison blanche qui me fit aussitôt pensé à celles des gardiens. Je frissona. Peut-être avait-il fini par m'avoir...

mais dans ses cas là, pourquoi ne suis-je pas déjà morte ?

Je commença à trembler.

Tu est naïve et faible, Lucy...

Je tremble, mais pas de peur.

Je tremble de haine.

Je me lève violemment de mon lit, et me dirige vers la seule porte de la petite pièce. Le souffle court, je tourne la poignée.

Fermer.

Quelques jurons s'échappèrent de mes lèvres. Une peur incommensurable s'emparat de tout mon être. Et, dans un élan désespéré, je me mis à frapper de toutes mes forces sur la petite porte en bois de peuplier.

- « Laissez moi sortir ! Ouvrez moi ! »

Comme je m'y attendais, il n'y eu aucune manifestation de l'autre côté. Je retourna m'assoir sur mon petit lit bancal et inconfortable.

Une grande impression de vide s'empara de moi.

Est-ce qu'il va bien ?

Cela dépend de qui nous a attrapé. Mais je doute fort que se soit des personne bien intentionnés. Peut-être même est-ce aaron et les deux gardiens robuste ? Cette supposition arracha tout le peu d'espoir qui restais en moi. J'étais seule. Je me recroquevilla sur moi-même et laissa couler les larmes qui s'étaient accumulées depuis le début de notre périple. Fatigué et à bout de force, je m'endormie paisiblement.

     ~~~~~

- « Lucy ?! »

Je crois reconnaître vaguement la voix de devon, mais mon esprit doit me jouer des tours... en tout cas je ne rêve pas. Je me relève prudemment. Peut être est-ce un piège ? Mais pourquoi serait-ce un piège ? Il m'ont déjà enfermée...

Peut convaincue je me lève et me dirige vers la porte. Le souffle saccadé, je tourne courageusement la poignée. La porte s'ouvrit lentement. Après maintes réflexions, je me faufile finalement à l'extérieur, me répétant inlassablement que sa ne pouvais pas être pire... Le coeur lourd et les bras ballants, je me mis à marcher tout droit devans moi, sans but à part retrouver devon.

     ~~~~~

Les couloirs à l'allure macabre me donne froid dans le dos. J'ai vraiment l'impression d'être dans un hôpital abandonné, ou même, dans un labyrinthe sans fin.

Seule, j'arpente les couloirs avec précaution, regardant dans chaque recoins au moindre petit bruit.

Puis quelque chose attira mon attention. Un rectangle grisâtre se déssinat dans le long couloir sans fin entourer de deux murs blanc silencieux. Une porte.

Je m'approcha avec méfiance, sans un bruit, et colla mon oreille contre la surface lisse, froide et faite de tôle. Aucun bruit ne me parvint. Je m'apprêtais à partir quand la porte s'ouvrit violemment.

- « Entre, je t'attendait. »

J'écarquilla les yeux. Je n'avais jamais vu cette personne auparavant. C'était un homme de forte corpulence. Grand et robuste, il semblait vieux et jeune à la fois. Son visage inspirant la confiance me mis aussitôt sur mes gardes. On m'a toujours dit de ne pas me fier à l'apparence. Se que je fit. Il portait des habits vraiment étrange, comme une sorte de combinaison séparer au niveau de la taille et dont les couleurs était différentes en haut d'en bas. Du rouge sang pour le haut et du vert feuille pour le bas. Ses yeux noir m'observaient d'un air étrange que je ne sus pas déchiffrer.

- « Qui êtes-vous ? »

- « Est-ce nécessaire que tu connaisse mon prénom, mon nom, mon âge, ou même mon numéro ? »

Son numéro ? Donc, il n'est pas un de ses vieux riches milliardaires qui se font enlever leurs numéros contre une grosse somme d'argent ? Comment pouvait-il avoir vécu autant de temp ? Il doit forcément mentir...

- « Oui je pense que c'est... nécessaire. »

Lui rétorquai-je avec le ton le plus arrogant que je pus.

Il se mit à rire.

- « Tu n'est pas très convaincante... »

La colère monta en moi. Comment il me parle, lui ?!

- « Et vous...toi non plus tu n'est pas très convaincant. »

Il me regarda avec un regard interrogateur, comme si il ne comprenais pas.

- « Je n'ai pas confiance en toi, vieillard ... montre moi ton numéro et je te laisserait me parler. »

Comment pouvai-je le croire ? Seulement en voyant son numéro de mes propres yeux. Il semblait déstabiliser, puis finalement, il hocha la tête dans un signe aprobateur puis il soulevat sa manche droite. Je m'approcha avec méfiance. Il avait dit vrai. Il avait bien des numéro inscrit en noir. Incrustée dans sa peau. Les numéros qui te rappellent inlassablement qu'un jour, tu va mourir à cause d'eux. Parce que c'est ces numéros là qui sont inscrits et pas d'autres. Parce que la chance n'est pas avec toi.

Je lus avec stupéfaction les chiffres incrustés en encre noire dans la peau du vielle homme.

9 999 999 999.

Je leva lentement les yeux vers lui.

Comment est-ce possible ?

Un mélange de crainte, d'inquiétude et de curiosité s'empara de moi. Il resta impassible, ne laissant aucune émotion transparaître.

- « Qui êtes-vous ? »

- « Appelle-moi James, c'est tout se que tu dois savoir pour le moment.Mais je suis malpolit, entre donc discuter un peu au chaud, Lucy. »

Comment connaît-il mon prénom ? Tout cela est ... vraiment étrange.

Ma curiosité l'emporta sur ma peur et je rentra dans le terrier du renard, tel un lapin ignorant et naïf.

The fight to liveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant