Chapitre 7 : La rencontre.

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-"Lucy c'était quoi se cauchemar tout à l'heure ?"

Se n'était pas un mauvais rêve, c'était un souvenir, un mauvais souvenir que j'avais enfoui au plus profond de mon être, jusqu'à l'oublier...ou presque...

-"Rien d'important."

Lui répondit-je.

-"Tu pense qu'on les a semés ?"

Me dit-il visiblement inquiet.

Loin derrière nous, on entendait des voix, étouffé par les bruissement de la forêt.

-"Je pense qu'ils ne doivent pas être très loin, on devrait accélérer."

On arriva sur un chemin de terre assez large et dont on ne voyais pas la fin. Il y avais plein de traces par terre sûrement causé par le passage fréquent de plusieurs marchands. Soudain, des bruits de choc se firent entendre. Devon m'agrippa par la taille et me poussa derrière un buisson. Une charette en mauvais état, tiré par un vieux mulet fatigué passa à seulement quelques mètres de notre cachette de fortune. Un homme endormi se tenait assis sur la banquette. Je sortie du buisson et me mit en travers du chemin, se qui stoppa immédiatement le mulet, et qui réveilla l'homme, en un sursaut. Il me regarda, encore endormi et visiblement étonné.

-"Que fait-tu ici toute seule ?"

Me dit-il avec une pointe d'arrogance.

Je réfléchis quelques instants, et, n'ayant rien à perdre lui dit la vérité.

-"Je suis poursuivi par des gardiens, ils venaient me chercher."

-"Oui."

s'exclama t-il, absorbé dans ses pensées.

Devon sorti de sa "cachette", et se plaça à mes côté, comme pour lui montrer que je n'étais pas seule.

-"Il y a beaucoup de passage par ici... alors...d'épèchez vous de monter à l'arrière. Quand on passera la frontière, cachez vous sous les tissus de toile et essayés de ne pas faire de bruit."

Je remercia le jeune homme pour son aide, alors que devon le regardait méchamment.

L'homme ignora devon et m'adressa un magnifique sourire. Il avait les cheveux brun et les yeux bleu. Bleu transparent, comme l'eau d'un lac. Des lèvres fine, et une petite cicatrice à peine visible sur l'arcade. Il devait avoir à peut près notre âge. Il avait sûrement perdu sa famille, comme quasiment tout le monde aujourd'hui. Je rejoigna devon à l'arrière de la charrette.

-"C'est bizard comme même, tu lui dit que t'est recherché et il t'aide... je ne lui fait pas du tout confiance à ce type."

-"Au contraire, il a l'air de vraiment vouloir nous aider, et puis on a pas trop le choix de toute façon. "

-"Oui mais je n'ai comme même pas confiance en ce type..."

Dit-il, d'un air boudeur.

-"C'est parti !"

S'exclama le jeune homme, et la charette avança.

La charette sursaute sur chaque cailloux. Autour de nous, il y a des céréales et des pommes de terre entassés sous des tissus de toile. Devon s'est endormi. Les yeux fermées, il semble paisible. Quand je posa mes yeux sur son visage, mon coeur se mit à battre plus fort que d'habitude et une douce chaleur empli mon corp. Je détourna immédiatement les yeux. Des paysages de verdure défilent de chaque côté de la charette. C'est tellement beau. L'air que je réspire est si frais, si pur. Mes cheveux blond volent délicatement dans mon dos, formant des petites ondulations. Mes yeux bleu ne savent plus ou regarder. Le sifflement du vent empli mes oreilles d'une douce mélodie. Je pose mon regard sur mon cou. Plus précisément, sur mon collier. Se papillon si majestueux, ailes déployés, semble s'envoler librement. Je releva les yeux et le vit. Un magnifique monarque s'était posé dans les cheveux de devon. Ses ailes battait comme bas mon coeur . Je m'approcha lentement, comme hypnotisé. Il s'envola dans le ciel bleu azur, jusqu'à disparaître.

Au bout de quelques heures de trajet interminable, nous arrivons enfin à la frontière.

-"On arrive, cachez vous sous les tissus et, surtout, ne faites aucun bruit."

Nous cria l'homme dont, je venais de m'en rendre compte, nous ne connaissons pas le prénom.

Devon se glissa sous un tissu et je fis de même.

-"Salut Aaron, tu ramène la marchandise ? Pas trop long le voyage ?"

Dit un gardien s'adressant à l'inconnu, qui pour moi avait maintenant un prénom. Aaron.

-"Oui, je ramène des céréales et des pommes de terre de la ville numéro 13 secteur 9. J'ai l'habitude de faire le voyage, tu sais... "

Je n'entendais pas très bien la conversation de ma cachette. Pourtant, je n'avais pas rêver... il avait TUTOYER un gardien. Pour moi, c'était quelque chose d'impossible, d'inimaginable, d'interdit.

-"Bon... j'ai pas envi de vérifié et puis je te fais confiance, alors vas-y."

Il y eu quelques bruit que je ne distingua pas, et la charette reparti.

Au bout de quelques minutes, Aaron nous lança :

-"Vous pouvez sortir. "

Je sortie en même temp que devon.

-"Pourquoi tu ne nous à pas... livré ?"

Demanda devon.

-"J'ai pas peur d'eux... et puis quesque j'ai à perdre..."

Un rebelle. En regardant la situation de plus près, notre fuite fais de devon et moi des rebelles aussi.

Sentant l'atmosphère un peu tendu, je pris la parole.

-"Comme on se connait pas très bien, on pourrait parler un peu de nous chacun notre tour pour apprendre à mieux se connaître. Sa vous dit ?"

-"..."

-"Ok... je commence si vous voulaient. Je m'appelle Lucy, j'ai vingt trois ans. J'aimai bien m'enfuir de chez moi pour aller dans le lac me baigner. Je déteste les trucs en plastique qu'ils nous donnent en guise de repas. Je suis ouvrière. J'ai perdue ma mère quand j'avais deux ans, et mon frère à mes trois ans, se qui fait que je n'ai pas beaucoup de souvenirs d'eux. Je suis arrivé à la maison d'enfance à mes trois ans. A vous maintenant."

Je regarda devon, et il prit la parole à son tour.

-"Je m'appelle devon. J'ai vingt quatre ans. Je trouve que se qu'ils font est injuste et n'hésite pas une seconde à le leur montrer.Je suis, moi aussi, ouvrier. J'ai perdu ma soeur à mes quatre ans et ma mère à mes six ans et je m'en souviens très bien..."

Ses yeux s'assombrirent. Se n'était pas une très bonne idée, en fait. Je m'approcha et me blottie contre lui. Il posa sa tête sur la mienne et passa ses bras autour de moi.

-"Je m'appelle Aaron. J'ai vingt trois ans."

Il marqua une courte pause, absorbé dans ses pensés.

-"Au lieux d'être ouvrier je suis marchand. J'ai perdu ma mère à mes dix ans..."

Un cris de surprise s'échappa de ma bouche. C'était tard... ses souvenirs devait être si clair, si intacte.

-"La cicatrice sur mon arcade, c'est un coup de matraque que j'ai reçu en voulant défendre ma mère."

Même de dos, je devinais qu'il pleurait.

Un silence pesant s'installa. Personne n'osait parler. J'étais fatigué et mes yeux se fermaient tout seuls. Je sentis devon me posé délicatement sur ses genoux, puis le noir.

Le noir total.

The fight to liveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant