LBV gangster's paradise

Chapitre 9: Houlà!

"On dit que la haine n'a pour conséquence que la désolation"

...mais peut-t-elle être source d'apaisement? Prendre la vie d'un homme ayant pris la vie, peut-t-il résoudre le chagrin que l'on ressent dû à l'absence d'un être disparu?"

Gilles se retrouve en face d'un individu très frêle et grand de taille. Celui-ci avance:
<<Alors moucheron, tu t'ai bien amusé hier avec les putes?>>
- Je n'ai rien fait hier. Je n'ai fait que dormir. J'avais des douleurs corporelles.
- Entendu, aller vas voir Bigui, il va faire un coup cet après midi. Il aura besoin de toi quelqu'un.

Gilles s'en va trouver Bigui. Il entre dans une pièce de la villa, dans laquelle il est tout de suite interpellé par un meuble énorme qui a un sacré nombre de tiroir. Bigui se trouve à l'autre bout de la grande pièce. Gilles ne le voit pas et vis-versa.

Face à ce meuble, Gilles est comme titillé, attiré, alors il tient à l'explorer. Il ouvre un tiroir et tombe sur un certain nombre de document fédéraux. Il voit une photo, il la saisi et voit le président de la république enlacé avec un homme assez décontracté. Il remarque la présence d'une autre photo, puis d'autres. Puis des documents.

<<Tant de curiosité intellectuel pour un hors-la-loi, c'est assez louche tu trouve pas?>> dit Bigui en souriant.

- Houlà! Avança Gilles tout en sursautant.
- Je peux savoir ce que tu cherches G'lles?
- Heu...en fait j'étais impressionné par la taille du meuble.
- Ha! Ok, mais dans tes mains c'est quoi?
- Heu...ça, c'est des photos que je regardais.
- Je remarque que t'es différent des autres, tu as déjà l'attitude d'un leader. Tu n'es pas intéressé par les filles d'ici, ni l'argent, ni les voitures. Si t'es homo je te conseil de filer vite fait. Car si c'est le cas, je m'occuperai personnellement de ton cas. Une bonne balle dans la tête pour un potentiel pédé.
- Pas du tout, c'est juste que j'aime une femme.
- Ha ha ha ha, aim..ai...aimez...une...Ha...Ha...arrête...
- Heuu...
- Si t'es sérieux, oublie-là. Ici les filles c'est des putes rien de plus. Exceptées celles qui ont du cran et servent le gang en butant des flics. Car oui, les flics de cette ville ont un faible pour nos putes et par elles, on obtient des informations pour avoir une longueur d'avance.

Le petit chapitre de Bigui était tel un silence aux oreilles de Gilles. Alors nos deux personnages se dirigeant vers le parking, voilà que Bigui s'arrête et se retourne vers Gilles et dit:

«Tu sais, depuis ton arrivée je t'ai observé et je viens juste d'avoir la confirmation de ce que je pensais. Tu es le portrait craché de mon fidèle coéquipier.»

- Il arrive que des personnes se ressemblent.
- T' as peut être raison.

...

Sommes-nous toujours une extension de nos ancêtres? Si oui, cela conduit-t-il a une répétition de leurs erreurs passées? Quoi qu'il en soit, Gilles devra réussir à dépasser cet endiguement à sa progression pour la vengeance de son père.