Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

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- Quand est-ce qu'on met les voiles ? lui demanda-t-elle tout en enfilant son soutien-gorge. 

Steven ne la quittait pas des yeux, et le simple faite de le savoir la faisait rougir jusqu'à la racine de ses cheveux. 

 - Le plutôt possible. Demain soir au plus tard.

 - Quoi ? Steven je sais que j'ai accepté de partir mais franchement tu me donnes un délai beaucoup trop court. Tu veux que je face quoi, que je vienne et dise à tout le monde << Désolé la famille mais il faut que je parte parce qu'une hystérique s'est mise dans la tête de me tuer. >>

- Ce ne serait pas une mauvaise idée.

- Steven !

- Au moins tu leur auras dit la vérité et...

- Tu saignes... 

Elle darda sur lui un regard apeuré. Apparemment il ne s'en était même pas rendu compte. Tailla voulut le rejoindre mais ce dernier recula aussitôt. 

- Steven laisse moi voir...

 Elle effectua une nouvelle tentative et il ne chercha plus à fuir. Sa chemise blanche était taché de sang. Nos acrobaties devait certainement avoir affecté la plaie. Elle se mit à défaire un à un les boutons de sa chemise et découvrit qu'il avait l'épaule complètement bandé. Son regard passa de lui à la plaie et aussitôt sans prévenir, elle sentit des larmes rouler le long de ses joues.   

- C'est de ma faute... C'est à cause de moi... C'est de ma faute...

- Non, non la rassura-t-il alors. Ne dit pas ça parce que ce n'est pas vrai.

- Ne mentez pas Steven Donovan. Je sais parfaitement que tu le dis juste pour ne pas me faire peur.

- Je ne mens pas. Monica....

- Monica ? à l'entente de ce nom elle se figea. Tu étais avec Monica ? Tu as passé la nuit avec Monica pendant que...

- Non, non, non, ne mélange pas les choses Tailla. Elle m'a appelé parce qu'elle avait besoin d'aide. Je l'ai retrouvé à moitié morte. Des types ont essayé d'en finir avec elle.

- ça aurait peut-être été mieux

- Ne dit pas ce genre de chose. Pas toi. 

- Et pourquoi pas ? Elle est aussi coupable de ce qui t'ai arrivé, ce qui peut m'arriver, ce qui ce trouve devant mes yeux. Je ne sais pas ce que j'aurais fait si jamais...

 - Ne pense pas à la mort mon amour. Jamais.

Il s'apprêtait à l'embrasser lorsque la voie de Sandra éleva derrière eux. Steven afficha une grimace et Tailla dû se mordre la langue pour ne pas rire. Elle rajusta sa chemise et l'aida à enfiler sa veste avant de se tourner vers sa sœur

- Un problème ?

- C'est papa. Il a fait une nouvelle crise.

Son sourire disparut aussi vite qu'il était venu. Elle se précipita hors de la pièce suivant sa sœur à la trace. Soudain le chemin qui menait à la chambre de ses parents lui semblaient beaucoup trop long. Quand elles s'y parvinrent enfin, Tailla découvrit que le médecin traitant de son père se trouvait au chevet de son lit, Ashley et sa mère se tenaient fermement la main, et elles allèrent se blottir dans les bras l'une de l'autre. Lorsque ce dernier lui ferma les yeux, elles comprirent. Sa mère perdit aussitôt connaissance. Sandra et elle essayèrent par tous les moyens de la réanimer mais en vain. Elle se sentait si mal, si anéantis, c'était donc ça de perdre un être chère. C'était comme perdre une partie de soi. Et dire que Steven a dû subir ça deux fois de suite. Elle ne le souhaitait vraiment à personne. Ashley était allé pleurer au chevet du lit, Sandra s'occupait de leur mère qui revenait peu à peu à elle quant à Tailla, elle avait besoin d'air. Non, elle avait besoin de se sentir réconforter et quoi de mieux que de pouvoir se réfugier dans les bras de l'homme que l'on aimait. Comme s'il l'avait su, ce dernier se tenait juste en bas de l'escalier et lui fit signe d'approcher. Tailla alla se jeter dans ses bras et pleura, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle soit accoure de larmes. Sa chemise était complètement trempée mélangé au sang qui maintenant avait cessé de fuiter, il fallait dire qu'elle n'était plus aussi belle à voir. Une fois calmée, il la transporta jusqu'à sa chambre, la borda et ne s'en alla qu'une fois rassurée que Tailla était bien endormie.

Steven  regagna sa voiture, il devait rentrer à l'hôtel pour se changer et revenir voir Tailla un peu plus tard . Il venait à peine de prendre place au volant lorsque son portable se mit à vibrer dans la poche intérieur de sa veste. Le numéro qui s'affichait à l'écran était un numéro inconnu. Ce n'était pas dans ses habitudes de répondre à ce genre d'appel, parce que parfois il ne s'agissait que de fille intéressée à la recherche d'un mec fortuné. Mais dans un moment comme celui-ci le mieux était de ne rien laisser passer et il décrocha.

  - Steven Donovan à l'appareil. 

  - Bonsoir mon amour. 

Il reconnaîtrait la voie sauve et provocante d'Olivia entre mille. Qu'est-ce qu'elle lui voulait encore celle là ? 

  - Évite de te faire de faux espoirs s'il te plait, dit moi plutôt ce que tu me veux ? lança-t-il sèchement.

  - Je veux te voir. C'est tout. Est-ce possible ?

  - Désolé mais je crains que non. Je ne suis pas au pays pour le moment et je crains de ne pas pouvoir rentrer avant un bon bout de temps.

  - Pour affaire ou ...

  - Je suis avec Tailla et pour être franche avec toi, je n'ai aucune envie de sortir avec toi. Notre histoire est passé. D'autant plus que je ne veux pas contrarier MA femme.  

  - Ne dit pas n'importe quoi Steven, même toi tu n'y crois pas. Notre histoire, notre amour ne...

  - Olivia, je ne t'aime plus. Retiens le ! Accepte le !

  - Tu as une fille Steven.

Son visage se décomposa aussitôt. Une fille... Une fille... Impossible. 

  - Tu mens ! cria-t-il 

  - Pourtant c'est la vérité. Avant de me marier, j'étais déjà enceinte...enceinte de toi.