Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

7

Steven s'absenta quelques minutes avant de revenir munit d'un ruban jaune et de cordes de même couleur qui contractaient parfaitement avec l'environnement dans lequel ils se trouvaient. Il commença tout d'abord par lui bander les yeux avant de l'attacher sur l'immense lit en baldaquin couvert de voile et de coussin multicolore. Une fois cela fait, il lui donna un baiser fougueux et passionné pendant que lentement ses mains exploraient chaque partie de son corps. Puis plus rien. Elle sentit quelque chose s'introduire lentement en elle. S'agissait-il de ses doigts ? Non, il s'agissait pas de ça. La forme était beaucoup plus épaisse et semblait si petite. Mais cela ne dura qu'un instant parce qu'il retira la forme inconnue presque aussitôt d'elle. 

  - Ouvre la bouche Tailla ! Lui ordonna-t'il d'une voix rauque. 

Elle s'exécuta et le sentit introduire quelque chose dans sa magnifique bouche. UNE CERISE ! mais celui-ci en plus de son goût sucré était recouvert de fluide, Son Fluide. Steven en introduisant non un ni deux et encore moins trois mais quatre glaçon d'épaisseur conséquente à l'intérieur de son vagin. Tailla tira sur les cordes qui la retenaient, se tortillant dans tous les sens du possibles.

  - Calme toi poupée du calme. Je t'interdis de bouger. Si tu le fais encore une dois tu en subiras les conséquences. 

La menace fit tout de suite son effet et Tailla essaya tant bien que mal de ne pas bouger s'agrippant au lit avec toute la force dont-elle disposait. Steven venait une nouvelle fois mettre ses nerfs à vifs et non monsieur ne s'arrêta pas là. Il se plaça entre ses jambes et entrepris de lui lécher le clitoris comme un affamé, un doigt à l'intérieur de son anus. Elle poussa un cri d'extase. Putain que c'était bon. Il lui en donnait beaucoup trop, beaucoup trop. Elle sentait la glace fondre peu à l'intérieur de son corps, et doigts de Steven maintenant près de trois s'activer dans son anus. Tailla transpirait tellement qu'on aurait cru qu'elle avait été aspergée d'eau. Steven accentua ses mouvements, se faisant de plus en plus violents et rapides. Elle sentait l'orgasme monté à peu feu, il était plus que claire qu'elle allait bientôt jouir. Elle ne put se retenir plus longtemps et se laissa emporter par l'extase, s'agrippant au draps comme pour ne pas succomber à cette avalanche de plaisir qui la consumait toute entière. La glace qui se trouvait en elle avait complètement fondu, laissant comme une sorte de vide a comblé. 

  - Tu as envie de moi Tailla ? Dit le moi et j'exaucerais ton souhait sur le champs.

  - Oui, s'il te plait prend moi. 

Il n'eut pas à se faire prier. Lorsque leur corps unirent enfin, il ne faisait plus qu'un. Des âmes pervertis se livrant au sexe dans ses tranchées les sombres et les plus exquises, savourant leur plaisir avec toute la force possible, se délectant l'un et l'autre de la peau du conjoint comme pour en retenir le goût.

Tailla ne parviendrait pas à relater ses instants de pure bonheur passé dans les bras de Steven même si elle le voulait. Elle ne saurait même pas vous dire le nombre de fois qu'elle avait été frappé par l'orgasme et encore moins comment après près de quatre heures de culbutage elle s'était miraculeuse retrouvée dans leur chambre allongée sur le lit confortable installé dans les bras de l'homme qu'elle ne cessera jamais d'aimer. Tout était parfait pourtant quelque chose vint interrompre son bonheur. Celle-ci dormait paisiblement lorsque la sonnerie de son portable retentit. Elle ne prit même pas la peine de lire le nom qui était affiché sur l'écran et décrocha.

  - Allô ! dit-elle d'une voix ensommeillée 

  - Tailla, c'est pas possible ça fait des heures que j'essaye de te joindre. Je te signale que ça s'appelle portable. 

Elle reconnut tout de suite la voix qui se trouvait au bout du fil.

  - Désolé Sandra, j'y penserais la prochaine fois. Quelles sont les nouvelles ?

  - Malheureusement elles ne sont pas bonnes. La situation de notre père est encore plus grave qu'on ne le pensait. On lui a diagnostiqué une tumeur au niveau du cerveau t malheureusement il est arrivé à un stade... Il n'y a plus rien à faire.

Tailla se redressa aussitôt, comme si elle avait mal entendu. Une tumeur ? Depuis quand ? Comment ça ce fait qu'on est rien remarqué du tout ? Non, non, non et non pas maintenant.

  - Fais tes bagages et tous tes bagages parce qu'il y a de forte chance pour que tu ne retournes plus jamais à Las Vegas. Sur ce je te laisse maman a besoin de moi,ça fait des jours qu'elle n'a pas fermé l'œil. Bye.

  - Bye.

Puis elle raccrocha. Décidément le destin s'acharnait contre elle. Elle essaya une nouvelle fois de se rendormir mais rien a faire. Elle descendis donc du lit et se dirigea vers le dressing se félicitant de ne pas avoir défait ses valises abandonnées chez Léon. 

Mieux si mettre maintenant ou jamais...