Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

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Un cri strident lui échappa, c'était presque à se demander comment est-ce qu'il avait fait pour se retenir durant sa conversation avec Tailla. Ces salopards ne l'avaient vraiment pas raté. En face de lui se trouvait une Monica quasiment méconnaissable, le visage couvert de bleues et d'écorchures qui pour la plus part était couvert par des pansement. A la voir assise comme ça, concentré à regarder également dans sa direction on ne dirait pas qu'elle venait de se faire poignarder. Il l'avait retrouvé dans un sale état, baignant dans son propre sang.  Sa pauvre petite Bugatti était bonne pour la casse maintenant. Il lança un autre cri rauque. Dalva lui tapota  délicatement l'épaule et son visage se tordit en une grimace. N'avait-elle donc pas conscience de la souffrance qu'elle lui infligeait ? Comment pouvait-elle le frapper exactement à l'endroit qu'elle était en train de lui recoudre. 

  - J'ai presque terminé alors supporte encore un peu.

  - Qu'est-ce que je fais depuis une heure d'après toi ? 

Un petit sourire se fit voir sur le visage de Monica certainement devait-elle être en train de se délecter de sa souffrance pensa-t-il. Cette dernière n'avait pas ouvert la bouche après avoir reprise connaissance. Tous ce qu'il avait pu en tirer pendant ses quelques moments de divague était << Tailla... la patronne... Tailla... danger... Mort... se débarrasser... Steven... >> des brides de paroles rien de plus mais qui suscitaient tout de même de l'intérêt et aussi de quoi avoir peur. Dalva s'était déjà débarrassé des vêtements qu'il avait porté la veille. Sa salle de bain avait besoin d'un nettoyage en puissance grand V. Tout ce sang donnait vraiment la nausée rien qu'à vue. Contre toute attente ce fut elle qui entama la discussion.

  - Vas-y, balance ! lui dit-elle. Je sais qu'en ce moment mille et une question te brûlent à la gorge. Lance toi.

  - Effectivement, ce n'est pas moi qui te contredira. Je veux tout savoir, pourquoi voulaient-ils se débarrasser de toi ? Comment t'es-tu retrouvé dans un merdier pareille ? Que me veut cette dénommé patronne ? Mais surtout pourquoi s'en prendre à Tailla ?

  - En ce qui me concerne, il faut tout d'abord que tu apprennes quelque chose. Je n'ai jamais fait partie du réseau. 

  - Quoi ?

  - Tu m'as bien comprise. En fait, j'ai réussi à infiltrer le réseau pas mal de temps après la mort de ta sœur. Léon me la demandé et je n'ai pas pu refuser.

  - Léon ? demandèrent Dalva et Steven en cœur tout aussi surpris par cette révélation.

Pourquoi Léon aurait-il fait ça ? Que pouvait-il y gagner ? 

  - Il y a encore tellement de chose que tu ignores Steven, tellement. J'ai vu ce que tu lui as fait et franchement je dois dire que tu y es allé un peu trop fort.

  - Ah non, tu ne vas pas t'y mettre ! Cet imbécile c'est pointé sous mon toit complètement ivre avec l'intention de m'enlever ma femme nom de Dieu !

  - Franchement tu aurais dû le laisser faire. J'ai été découverte, ils savent que je suis la taupe. Je suis foutu, Léon est foutu, Tailla est foutu, nous sommes tous foutu. Je sais que tu sais Steven. Je suis courant des photos, Warner, tu n'aurais jamais dû l'apprendre.

Ces muscles se tendirent aussitôt heureusement Dalva venait de finir de le recoudre. Elle lui banda l'épaule, rangea et quitta la pièce c'étant certainement rendu compte de la tension qui y régnait.

  - Comment l'as-tu appris ? s'enquit-il après s'être rassuré que Dalva ait refermé la porte derrière elle. Est-ce seulement la vérité ce que j'ai vu parce que moi je n'y crois pas.

  - Tout est vrai Steven, absolument tout. Léon a risqué gros sur ce cou là. Tant d'effort foutu en l'air. Elle va le tuer, elle va le tuer.

  - La patronne ? Qui est-elle ? Pourquoi la craignez-vous tant ?