Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

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- Tu es toujours en colère ? lui demanda Steven lorsqu'une nouvelle fois Tailla vint à le repousser. 

Il détestait ça, surtout venant d'elle. Il passa une main dans ses cheveux et décida de laisser tomber. 

  - Où est-ce que tu vas ? lui demanda-t-elle en le voyant quitter la pièce. 

  - Le plus loin possible parce que apparemment ma présence t'insupporte. 

Elle se précipita à sa suite, mais il était beaucoup plus rapide pourtant il marchait. 

 - Attends lança-t-elle pour le stopper. Steven attend ne t'en  va pas. 

Il s'arrêta brusquement et elle le percuta de plein fouet retrouvant ainsi la place qu'elle occupait quelques minutes plutôt c'est-à-dire dans ses bras. 

  - Ne t'en va pas. J'ai besoin de toi. Où serais-ce à toi que ma présence insupporte ? 

  - Ne dis pas n'importe quoi. Comment pourrais-je vouloir t'abandonner dans un moment pareil. Mais je crois que c'est mieux, au moins jusqu'à ce que tu te calmes. De toute façon j'ai une multitude de travail en retard. Il faut dire que vous me prenez beaucoup plus mes nuits Lady Donovan. Profite en pour passer du temps avec tes sœurs.

  - Mais...

  - Pas de mais Tailla. Obéis !

Elle était triste, pas la peine de le cacher.  Qu'elle idiote elle était. Si seulement elle ne s'était pas comporter de manière aussi puérile. Il l'embrassa. Une mauvaise idée d'ailleurs parce que aussitôt son corps se remplit de désir. Ce fut Steven qui y mit fin et ils restèrent là à se fixer haletant. Les lèvres de Tailla cherchaient les siennes mais ce dernier recula, déposa un baiser sur son front et lui tourna le dos. Elle aurait bien voulu le retenir mais il avait raison, elle devait s'occuper de ses sœurs. 

Le reste de la journée fut assez chargé, dans l'organisation des funérailles. Informer les membres de la famille fut sans doute la partie la plus difficile surtout lorsque ceux-ci se mettait à pleurer au bout du fil. Tailla avait les yeux rouges et complètement gonflé. Comme pour toute d'ailleurs. Tout allait se passer à chez eux. La messe aura lieu dans la chapelle qui se trouvait juste derrière la demeure principale. Toutes les trois c'est-à-dire elle et ses sœurs avaient réussi à tout boucler pour demain. Ce qui accélérait également le temps qu'il lui restait avant de devoir abandonné sa famille de nouveau, oui parce que c'est ce qu'elle allait faire, les abandonner dans un moment difficile. Après quoi, elle retrouva chambre et alla prendre un bain. Rien de mieux pour se relaxer. ça et...

  -   Moi ? 

La voie de Steven résonna au creux de son oreille. Elle sentait son souffle lui caresser délicatement la peau et elle frissonna. Elle le sentit passer un doigt le long de son cou, puis un peu plus bas vers son dos, s'arrêta à un certain niveau avant de refaire le même chemin en sens inverse. Elle pencha légèrement la tête pour mieux savourer ses caresses. Il l'embrassa au niveau de la nuque puis remonta le long de sa gorge jusqu'à se qu'il atteigne ses lèvres, et l'embrassa avec fougue, elle se sentit aussitôt revivre. La baignoire dans lui semblait out à coup trop grande même si il était vrai qu'elle était très grande. Elle le força presque à y pénétrer sans toute fois mettre fin à leur baiser. Il attrapa un sein d'une main et se mit à jouer avec un bon de téton durcit, elle poussa un faible gémissement entre deux baisers. Ils étaient couvert de mousse, Tailla se trouvait au dessus de lui, d'où le faite qu'elle ressentait directement la pression de sexe sur le sien. Sa bite gonflait et de venait de plus en plus dure, elle se mit à onduler, cherchant ainsi à l'exciter d'avantage. Il prit un mamelon dans sa bouche et suça avec avidité le bout de ses siens. Tailla gémit, elle en voulait beaucoup plus. Ce dernier lui prit la main et l'incita à se faire du bien. Un cri lui échappa tant la sensation était forte, elle en voulait, elle voulait le sentir, ressentir encore une fois ce que ça faisait d'atteindre l'extase. Elle saisit sa bite et l'introduisit en elle. Un autre gémissement lui échappa, elle se mis alors à bouger et le sentit s'enfoncer peu à peu plus profondément en elle. C'était elle qui menait la danse, cette acte érotique qu'il savait si bien effectuer tous les deux. La cadence devient de plus en plus rapide, violente, brutale, oui, exactement comme elle l'aimait. Elle n'allait pas tarder à jouir. Il se fixèrent avec une intensité brûlante et il ne fallut rien de plus pour l'envoyer à l'orgasme. 

Tailla rouvrit aussitôt les yeux, elle s'était endormi sans le savoir. Pourtant son rêve semblait si vrai, mais il ne s'agissait que de ça, un rêve. Elle quitta la salle de bain, toute rouge. Depuis combien de temps s'y trouvait-elle d'ailleurs ? Aucune importance. Elle se changea vite fait et alla consulter sa messagerie, ses mails et même ses appels mais elle ne trouva pas une seule trace de Steven, il n'avait pas cherché à la joindre. Il devait certainement être occupé, se dit-elle à elle même, où se pourrait-il qu'il soit avec une autre femme ? Olivia ? Non, impossible se n'était pas son genre, il devait certainement travailler. << J'ai une multitude de travail en retard >>  lui avait-il dit. Oui, il devait certainement travailler. Alors pourquoi n'y croyait-elle pas ? Elle descendit, ne tenant pas du tout à reste enfermé dans sa chambre à se faire des idées. Tailla dîna toute seule, tous le monde s'était déjà endormie apparemment parce qu'elle dîna toute seule cette nuit là. Une autre journée triste et sans vie qui venait de prendre fin. 

***    

  Il y avait pas mal de monde aux funérailles de leur père. Des proches, d'anciens camarades de fac, des amis proches, des partenaires en affaire, et même des gens que Tailla ne connaissait pas mais que son père avait aidé de son vivant. Il y avait même le petit ami Argentin d' Ashley et un homme très séduisant qui apparemment se trouvait être très proche de Sandra. Steven se tenait juste à côté d'elle, le visage grave. Tailla avait tellement pleuré que maintenant les larmes refusaient de couler. Elle essayait plutôt de consoler sa mère qui elle pleurait à chaudes larmes. Le prête récitait son sermon du moins ce que l'on disait toujours lors des enterrements et franchement elle ne l'écoutait pas, perdu dans ses pensées. Elle s'en voulait. Deux jours, deux pauvres jours, pas plus ni moins. Elle n'avait même pas pu en profiter correctement trop occupé à ne penser qu'à ses problèmes personnels. Les plus beaux jours de sa vie, ça elle ne le sauras jamais. Comme personne d'ailleurs. Ensuite, il y eût une petite réception, laquelle Tailla n'assista pas. Elle ne se sentait pas bien du tout. Ces foutus nausées de malheur avaient repris et elle ne se sentais pas d'attaque pour rester au milieu de tous ses gens. Elle avait des vertiges et descendit chercher quelque chose qui pourrait la soulager mais elle eût à peine le temps de s'y mettre qu'elle perdit connaissance. 

Quand elle ouvrit les yeux, elle était de retour dans sa chambre. Des yeux inquiets la fixaient, il y avait ces deux sœurs et sa mère. Elle s'essaya de se redresser mais un regard suffit à l'arrêter net. Elle chercha Steven des yeux, il discutait avec une personne, certainement un médecin d'après son air inquiet. Peut être un peu plus que les autres membres de sa famille. 

  - Que s'est-il passé ? demanda-t-elle 

  - Tu as perdu connaissance Tailla. Tu ne t'en souviens pas ? répondit Ashley.

  - Tu es enceinte, tu dois te ménager ma chérie. Alors fait attention.  

En voyant Steven approché, toutes trouvèrent qu'il était préférable pour elle de prendre congé. Ils se retrouvèrent alors seul tous les deux. Steven ne savait pas trop où déposer les yeux, ses mains ne lui obéissaient plus et au final il ne trouva rien de mieux que de les mettre dans les poches de son pantalon. 

  - De mauvaises nouvelles ?

  - Apparemment ton malaise est dû au Stress, tu as une tension élevée et tu manges très peu.

  - ça va passé alors ? 

  - Oui, si tu te reposes et si tu t'alimentes correctement. Si tu le fais pas pour moi fait le au moins pour ce mini moi que tu portes. 

  - Disons juste que ce ne sera pas facile. Quand est-ce qu'on rentre ? 

  - Quand tu voudras du moment que...

  - On partira demain alors. D'ici là j'irais mieux ne t'en fait pas. lui coupa-t-elle

  - ... Comme tu voudras. Repose toi. Tu es resté inconsciente pendant un bon moment et je ne voudrais pas être de nouveau confronté à imprévu pareil. Tu m'as foutu une de ces peurs. 

Elle se contenta d'hocher la tête et referma les yeux et à sa grande surprise il ne lui fallut pas longtemps pour sombrer dans un profond sommeil...