Promise Me #frerard [terminé]

Chapitre IV

Mon coeur ratait un battement quand je comprenais qui était devant ma porte. Gerard Way.
Je fixais le sol, jouant avec mon pied.

  -Qu'est ce que tu fais là ? Lui demandais je.
  -Bonsoir.

Normalement cela m'aurait fait sourire et je lui aurais répondu. Mais non, j'en avais rien à faire.

  -Je veux qu'on parle, dit il.Sérieusement sans casser un truc.
  -Je ne veux pas... ou plutôt, je ne peux pas.

Il souffla d'agacement. Je le comprenais mais il m'avait détruit.

  -Frank Iero ! Tu es toujours aussi con, ma parole !

Je grognais et le poussais pour ouvrir ma porte. Il me regardait faire, sans bouger.
J'allais l'ouvrir, mais il me plaqua contre le mur.
Il était en rogne. Je faisais presque une tête de moins que lui, et il me faisait peur dans cette pénombre.

  -Écoute moi, bon sang ! Cria t il. Ne penses pas qu'à ton cul ! On ne peut pas nous marier. Je ne me vois pas me marier avec...
  -...un mec. Je comprends. Surtout avec moi. T'as une petite amie ?

Il baissa les yeux et enleva ses mains de mes épaules.

  -Pas vraiment, répondit il.
  -C'est pour ça.

J'eus l'impression de l'entendre ravaler ses larmes, mais je n'y prêtais pas attention.
Je rentrais dans mon appartement tel flash et refermais la porte.
Je m'assis par terre et des coups et des cris suivirent le silence.

  -FRANK ! OUVRE MOI !

Il tapait dans la porte, tel un damné.  
- JE T'AIME ! MOI AUSSI ! JE T'AIME !!!

Il avait peut-être réveillé la moitié de l'immeuble mais cette révélation me fendit le coeur.
J'ouvrais doucement la porte et le voyais assis sur la moquette du couloir en position fœtus. Il pleurait. Ne savant que faire, je le prenais dans mes bras.

  -Tu aurais dû mourir, Gerard, murmurais je. Mais tu l'es pas même si tu as promis sur ta vie. Ce monde veut te donner une autre chance. Je l'en remercie.

☆

3 ans auparavant

  -Je pense qu'on ne devrait pas avoir de relation...
  -Tu es sérieux ?

Un homme aux cheveux noirs mi-longs se tenait en tailleur sur un canapé en face de moi.

  -Une relation sérieuse, dis je.

Il eut un souffle de soulagement et un petit rire.

  -Tu m'as fait peur, Frank. Tu sais bien que je ne peux pas résister à tes lèvres.

Je me mis à rigoler.

  -T'es con, Gerard, soufflais je.
  -Ne me lance pas des injures, Frankie.

Je me mordais la lèvre inférieur en l'entendant m'appeler ainsi.
Il passa une main dans mes cheveux, me fit basculer en arrière et se mit à quatre pattes au dessus de moi.

  -Embrasse moi, dis je. J'attends que ça. 

Il sourit et approcha sa bouche de la mienne. Mon coeur fit un grand bon. Je l'aimais, mais je ne devais pas.

  -Les mecs, on... !

Gerard fit un bond immense et fixa la personne qui était entrée dans la pièce sans frapper à la porte.

  -Je crois que je vous dérange.

C'était son frère.
Il baissa la tête et referma la porte.
Quand il fut parti je me mis à rigoler avec mon amant. La situation nous faisait marrer.

  -La prochaine fois on ferme à clé, dit il en m'embrassant.