- Au creux d'une montagne

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Perdue dans mes pensées,
Allongée sur le sol au creux de la montagne,
Les yeux levées vers le ciel blanc d'hiver,
Les flocons tombant délicatement sur ma peau gelée par le froid,
Ayant pour seule compagnie les arbres m'entourant de leurs branches et l'écho de voix m'étant familières depuis fort longtemps;
je me suis dis que si je devais mourir un jour ou l'autre,
Je voulais que se soit aujourd'hui, maintenant, à cet endroit.
Je voulais que se soit à ce moment présent entourée des seules personnes que je n'ai jamais aimées,
Bien qu'ils étaient en réalité loin de moi, leurs voix résonnaient dans ma tête.
Et puis tu étais arrivée près de moi,
Tu t'étais étendue à mes côtés, sans même me demander ce que je pouvais bien faire par terre,
Tu m'avais regardée dans les yeux,
Toujours pas un mot,
Tu avais ensuite levé le regard;
côte à côte nous admirions le ciel.
Maintenant, c'est le printemps,
La neige est partie et toi aussi.
Je dois t'avouer qu'encore aujourd'hui,
À la vue d'une montagne,
Il m'arrive de voir tes yeux verts,
Comme si mes pensées, le sol enneigé, le ciel blanc d'hiver, les flocons et les branches des arbres morts étaient revenus,
Comme si tu étais revenue.

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Je vous l'accorde, la fin est nulle et clichée, mais j'aime les sentiments que ce texte partage. Avez-vous déjà ressenti cette sensation de, je dirais, calme lorsque vous vous trouviez en nature ? C'est, j'en sais rien, apaisant, ressourçant, beau.

Je suis déception.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant