Chapitre 8

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Ce matin me semble différent. Je me lève avec un goût amer dans la bouche, et pour la première fois depuis mon entrée a Atlasits, je n'ai pas envie d'aller en cours. Je reste couchée longtemps après la sonnerie de mon réveil, si bien que lorsque Cléo vint tiré ma couverture, je fut prise d'une rage folle :

« -Oh ça va, lâche moi un peu, j'ai envie de rester couchée, lui lançais-je agacée par son comportement puéril

-Mais détends toi la dormeuse ! Tu vas être en retard si tu continues comme ça, en plus aujourd'hui c'est ton premier cours des éléments tu ne peux pas rater ça»

Un cours des éléments ? Mais qui avait bien pu instauré une matière pathétique .. Elle consistait a inspecté chaque propriété des 4 éléments, afin de révéler nos affinités et peut être nos pouvoirs. Quelle perte de temps. Rien que d'y penser, je préfère me retourner pour plonger dans un profond sommeil.

J'ouvre un oeil, réveillée par les coups qui résonnent a ma porte. Je me traine jusqu'à celle ci, non sans jeté un rapide coup d'oeil a mon portable. J'ai 3 messages d'Azael, et 5 appels manqués de Cléo. Après avoir vu qu'il était pas loin de midi, je me décide enfin a ouvrir la porte .

« Mais où été tu ?! crie Cléo en rentrant en trombe dans la chambre, tu n'es pas allée en cours ce matin, quand je suis revenue a la chambre, tu l'avais fermée à clé, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose, en plus tu n'as répondu a aucun de mes textos, mais qu'est ce qui t'est passé par la tête !

-Détend toi la fée, relax, je me suis juste rendormie, et pour la porte c'est toi qui as du la fermée en partant, alors calme toi, et arrête de crier comme ça tu vas me donner mal a la tête ..

-Alors écoutes moi bien, princesse, tu vas vite redescendre, moi je m'inquiète pour toi, alors sors toi un peu cette impératrice rouge de la tête et concentre toi plutôt sur tes études!»

En entendant le nom d'Impératrice Rouge, je ne pus m'empêcher de repenser à tout ce que j'avais appris la veille. Cette créature me fascinait .. Pendant que Cléo continuait ses remontrances, j'en profitais pour me préparer rapidement avant de prendre mes affaires et lui claqué la porte au nez. Furieuse, elle continua encore a hurler dans le couloir, jusqu'à ce que ce voix ne se transforme en un lointain murmure. Je consultais rapidement mon emploie du temps sur mon smartphone. Le fameux cours des éléments commençait dans une heure, j'avais donc encore un peu de temps devant moi. Au détour d'un couloir, je sentis une main attrapée la mienne.

« April ! Pourquoi tu ne m'as pas répondu ce matin ? Je suis passée voir ta classe ce matin mais tu n'y étais pas ...

-Lâche moi un peu, t'es énervant à me suivre tout le temps»

Je me détachée donc de son emprise, étonnée de ne rapidement plus rien éprouvé pour ce garçon que je trouvais si charmant hier au soir .. J'avais simplement envie d'être seule et d'en savoir plus sur l'Impératrice Loonie.

Après une heure passée à la bibliothèque, j'avais appris pas mal de chose sur son compte. Loonie Mhelos avait été une élève brillante, quoi que toujours très renfermée sur elle même. A l'âge de vingt ans ses parents furent tués par des oznek, des sortes de créatures mi oiseaux mi démons qui se nourrissent du cerveaux des créature magique. Celles ci avaient attaqués son village créant ainsi plusieurs dizaines de morts. Loonie déchirée par ces évènement s'étaient donc plongée dans ses grimoires, espérant ainsi pouvoir ramener ses parents à la vie. Mais elle fut rapidement amenée à utilisée la magie noire, son pouvoir grandissait de jour en jour, si bien qu'elle se mit en tête, non plus de ramené ses parents mais plutôt de créer une armée capable de défendre le peuple des attaques des autres créatures fantastiques. Les jeux lui permettaient d'éliminer toutes les personnes trop faibles de son empire, afin de créer un monde de créatures invincible face aux attaques ennemis.

Tant de volonté me fascinait ... si bien que quand j'arrivais à mon cours des éléments, seule l'Impératrice occupée mes esprits. Soudain, mon regard croisa celui de la professeure. Madame Maxtino. Son regard ne m'inspirait rien de bon, et j'eu tout de suite envie d'en savoir plus sur cette femme. Ses petits yeux noirs me fixaient d'un air intrigué. Son cours n'étais pas des plus transcendants. Elle mis une heure a nous présenter tous les éléments ce qui avait le dont d'être terriblement ennuyant .. A la fin du cours, je me dirigeait vers son bureau, prétextant vouloir plus d'explications sur une partie de la leçon. Avec étonnement, elle m'observait, attentive a chacun de mes gestes, comme méfiante de tous mes mouvements. Sa manière de parler me donner envie de vomir elle était tellement mielleuse, et paraissait tellement fausse. Décidément je n'aimais pas cette prof.

Je passais tout mon après midi, pensive, divaguant, comme a mon habitude mais de manière beaucoup plus noire. Je n'avais pas envie de voir Cléo et les autres, ni de voir Azael. Mais une personne, insoupçonnée, occupé mes pensées. Tydian. J'avais beau essayer de penser a autre chose, quoi que je fasse c'est son visage qui s'imposait a mon esprit. Après mettre longuement interroger sur les conséquences de cet acte, je décidais donc de faire un détour par sa chambre. Je l'avais vu s'y rendre un jour où j'étais encore perdue dans les couloirs. Après plus d'une semaine je commençais a me familiariser avec les lieux. Arrivé devant la porte, je m'apprêter a frapper lorsque celle ci s'ouvrit. Elle laissa apparaître Tydian sur le pas de la porte. Il m'observait, sans paraître étonné de me voir ici, comme si ma venue était tout a fait normale. Il s'écarta pour me laissée entrer dans sa chambre. Elle n'était pas plus grande que la mienne mais beaucoup plus décorée.

«Je t'attendais. Je me demandais quand tu allais enfin venir. Je t'ai vu discuter avec Azael. Je n'ai pas trop apprécié. J'aimerais que tu arrête de le fréquenter à l'avenir. Il n'est pas bon pour nos plans. Il risquerait d'être un peu trop curieux.»

Ce discours me laissée sans voix. D'un coup, je me mis a culpabiliser de m'être autant rapprochée d'Azael, alors que Tydian m'attendais. Mais pourquoi m'attendait-il? Il n'avais jamais manifester la moindre once d'amitié a mon égard. Mais au fond de moi, je comprenais tout ce qu'il me disait. Toutes ces sensations se bousculaient dans ma tête. Tydian repris, l'air beaucoup plus déterminé :

«Bon aller, tu as mis assez de temps comme ça. N'attendons pas plus longtemps. Allons la voir.»

April HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant