Chapitre 3: Réveil.

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Je ne vois rien. Tout est noir. J'ai l'impression de flotter et je ne sens plus mon corp. Soudain une grande lumière m'éblouis. Je crois que mes yeux s'ouvrent. Je distingue des formes noires autour de moi. Peu à peu tout deviens plus net.
Une grande vitre sale et pleine de mousse, ferme la boite dans laquelle je me trouve. Cette endroit me dit quelque chose. Mon cerveau est encore un peu endormie. Je ne me souviens pas clairement de ce qui c'est passé. Des étincelles sortent d'une plaque de fer sous mes pieds. Je m'avance vers la porte vitré et la pousse, elle ne bouge pas d'un pouce. Je donne des coups d'épaule. Au bout de quatre ou cinq fois la vitre se brise. Je dégage le verre et pose mes mains sur le métal froid. Je me hisse dehors, me redresse et regarde autour de moi. Ça y est je me souviens de l'opération, la voix de Suzie et moi qui m'endors. Elle m'a dit que je dormirai au maximum cinq ans. Je trouve comme même bizarre que tout soit devenu si poussiéreux, cassés, noir et chaotique en si peu de temps. M'auraient-ils oublié? Je me dirige vers la porte puis l'ouvre. Les couloirs sont sombres et sales, pas très accueillant! Je ne veux pas que Suzie et ses tarés de collèges me trouvent pour encore me torturer, alors je me faufile dans les couloirs le plus discrètement possible.

Au bout d'une demie heure de marche, quelque chose me sauta à l'esprit, l'endroit est désert, comme si tout le monde avait fui. Pourquoi? Je m'avance vers une salle puis rentre. Des papiers sont partout, un dossier en particulier attire mon  attention. Il y a écrit:
" Amélie transfert Catomia0.31"
Je n'ai absolument rien compris. Je l'ouvre, il y a environs cinq feuilles, certaines sont illisibles. Je survole les documents et je comprends que Catomia0.31 est le nom du virus implanté en moi. Comme il était instable les créateurs de cette chose on préférés sacrifier la vie de mon frère et la mienne. J'ai survécut à l'implantation, ils m'ont donc cryogénisé pour avoir le temps de trouver un antidote. Le fait de me transformer en glaçon ça ralentit la progression du virus. Génial… J'ai besoin de prendre l'air, vraiment! Mais avant de ressortir de la pièce je vois sous mon dossier, une feuille. Dessus il y a marquer en rouge:
" Androsia4.67 mondial"
Je la lis rapidement. Il est dit que c'est le virus qui à tué la Terre et ces habitants pour la remplacer par l'Enfer et ces monstres. Il a tué une grande partie des êtres vivants.
"Virus A: •|Π
Nom: Androsia4.67
Capacités: vomissement, forte fièvres, perte de mémoire et de la vue, déformation des membres, puis la mort.
Il "efface" la personne pour la remplacer par un être dénué d'intelligence et ne vois plus que par source de chaleur.
Transmission: rapide et soudaine.
État: instable et répandue sur le globe."
Je retourne la feuille et je vois le nom Catomia0.31:
"Virus B: Π_°
Nom: Catomia0.31
Capacités supposées: étourdissements, perte de connaissance, accélérations soudaine des battements de coeur, vomissement, atrophie des muscles, perte de la vue, violente douleur à des endroits aléatoire, puis la mort.
Transmission: lente.
État: instable, implanté dans une jeune fille."
Je ne suis pas du tout rassurée, surtout sur mon état de santé.

Je prend une lampe dans un tiroir, sors de la pièce et essais de trouver les vestiaires histoire de me changer. Au bout d'une quinzaine de minutes je les trouve enfin. Il n'y a pas de vêtements à par une veste en jean noir. Je la met, prend un des sac à dos gris. Dedans je met ma lampe et deux bouteilles d'eau remplie tant bien que mal avec l'eau des douches. En ouvrant un casier je trouve un canif militaire un peu rouillé et une lampe frontal.
Dieu seul sait ce que faisaient ces fous!
Je mets les affaires dans mon sac et marche en direction d'une sortie.

Je marche au hasard depuis un moment, plus je monte plus une odeur de viande pourri apparaît.
Je finis par tomber sur un hall avec une porte et un panneau "exit" accroché au dessus. Je pousse la porte, elle a déjà été enfoncée. Sur l'autre côté de la celle-ci il y a de grandes traces de griffures, comme si un animal sauvage s'était acharné dessus. Dehors il fait nuit, voilà pourquoi il n'y a personnes. Des nuages cachent la lune et les étoiles. Je m'avance de quelques pas. Les herbes sont hautes et pas entretenue, les quelques arbres sont nus, je présume que nous sommes en hivers. Lorsque l'on ma endormie on était en 2019, si cinq ans on passés nous sommes en 2024. Je soupire, cinq ans de ma vie gâché par les "progrès" de la science.
Je dois oublier ce détaille et retourner à la maison. Réfléchissons, si cet endroit est le travail de mes parents alors ça veut dire que en voiture on est à environs 15 minutes de la maison. À pied, en prenant en compte le fait que je puisse me perdre, je dois être à deux heures de mon chez moi. Il me suffit de suivre la route et les indications des panneaux. Allez c'est partie! Je pourrais même le faire en courant...
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Effectivement, en courant ça va plus vite. Enfin…le fait d'avoir été cryogénisée m'a comme même fait perdre mon endurance, j'ai dû m'arrêter une dizaine de fois et maintenant que je suis sur le palier de ma maison je suis essoufflée et j'ai mal partout. J'ai remarqué que la ville est complètement saccagée et vide. J'ai juste l'impression d'être observée. Les volets de ma maison sont tous fermés ou cassés. Plus ça va plus je commence à avoir peur de ce qu'il s'est passé… J'entre à l'intérieur, non sans défoncer la porte d'entrée, et m'aventure dans les pièces. Tout est…mort. Ça donne l'impression que plus personne n'y vit depuis une trentaine d'années. Je passe de pièce en pièce, le bois est pourris, l'eau croupie, la poussière fait au moins deux centimètre d'épaisseur. Que s'est-il passé c'est cinq dernières années? Le virus? Androsia a-t-il décimé la population humaine de la surface du globe? Non. Non c'est pas possible. Je vais monter dans la chambre de mes parents, ils seront là, je leur ferais un câlin et ensuite tout redeviendra comme avant. Oui voilà j'en suis sûr! Je cours jusque dans leur chambre. J'ai faillit vomir en voyant la scène. Deux squelettes sont allongés chacun d'un côté du lit, du sang sous leur crane et leurs vêtements à moitié détruit collés au os. Les deux tiennes un revolver sur la tempes de l'autre. Mes parents ce sont suicidés mutuellement. Les larmes me montent aux yeux. D'abord mon frère maintenant eux. Non je ne peux pas le supporter. Je m'effondre au sol et pleure, cris, hurle, tape jusqu'à avoir les mains en sang et la voix cassée.

Les heures passent et peu à peu je me calme. Les genoux ramenés sur ma poitrine, la tête enfuit dans mes mains, les premiers rayons de soleil, passant au travers des volets, sur ma peau. Je veux en finir moi aussi mais je suis bien pour le moment. Je ne bouge pas et finis par m'endormir. Pas pour longtemps je me réveille avec un ventre qui cri famine. Pfff pourquoi le remplir? Ma vie est finit. Je remonte sur mes pieds et me dirige telle un zombie vers la salle de bain. Là je trouve un lame de rasoir rouillée et poussiéreuse. Parfait! Je m'assois par terre et commence à enfoncer la lame dans ma peau. Un liquide rouge et chaud coule le long de mon bras. Pas assez profond. Je recommence toujours plus profondément une fois, deux fois, trois fois. À partir de ce moment là j'ai perdue trop de sang pour avoir l'esprit et la vue claire mais je ne m'arrête pas pour autant. Je me sens engourdit. Je suis à deux doigts de passer de l'autre côté quand je sentit mon sang remonté vers mes plaies. Je dois délirer. Ah non, ce n'est pas une hallucination, c'est réel. Ma visions redeviens net et je vois mon sang rentrer dans mes coupures qui d'ailleurs se referment petit à petit. C'est pas possible! Pourquoi? Je…je ne sais pas quoi dire. Je regarde juste, la bouche grande ouverte.

Une fois tout cicatrisé, je touche du bout des doigts mon avant-bras, rien. Aucune traces. Comment j'ai fait ça? Je n'en sais absolument rien. Je décide de passer outre, de faire comme si de rien était. Je me concentrerais sur ça plus tard. Si je ne peux pas me tuer je vais devoir trouver à manger. Je ne veux pas rester ici, je fouille un peu, prends quelque vêtements dans mon armoire et n'ayant pas de sac de couchage je prend un grand et un petit plaide. Pour pouvoir transporter un maximum de choses, j'échange le sac que j'avais contre celui de mon père qui est beaucoup plus grand. Je prend aussi de quoi pouvoir me soigner, on sait jamais. Viens le moments de prendre de la nourritures. Tout est périmé depuis 2022. Même les boites de conserves ne sont pas mangeable! Je décide d'aller chez une personne de confiance et proche de chez moi. Kathy.

Dix minutes plus tard je suis chez elle. Je toque puis rentre. Personne. Je monte dans sa chambre. Là, sur le lit, je vois une vielle femmes d'environs soixante-dix ans. Elle m'a entendu et elle se redresse lâchant un cris de surprise.

-"Amélie!"

Elle me connait, moi pas…

Je commence à en avoir marre de ne jamais rien savoir.

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