chapitre huitième

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Je suis reveillé par des cris venant de la rue, la fenêtre de la chambre étant ouverte. Je me retourne et découvre le visage endormis d'Ock qui a la bouche entre-ouverte.

J'attrape mon téléphone sur la table de nuit. Il est 5 heures du matin et j'ai plusieurs messages. Il y en a deux de ma mère qui me rappelle l'heure du départ en avion et les autres sont de Shawn, qui hier, s'est inquiété de ne plus me voir.

Putain; t'as encore merdé, Jude.

Pour l'instant, j'ai tout sauf envie de penser à hier soir. Alors je concentre mon esprit sur mon avion qui partira dans la fin d'après-midi.

Je me lève du lit, et essaye -malgré la faible lumière qui jaillit de par les volets- tant bien que mal de retrouver mes vêtements d'hier, éparpillés un peu partout sur le sol en carrelage brun. Je dois lutter contre mon gré pour que mes yeux ne se posent pas sur le magnifique corps nu qui s'offre à moi dans le lit.

Pour tout dire, je me sens un peu mal de laisser Ock comme ça. Si je me souviens bien, il a été particulièrement tendre hier soir, et compréhensif. Et malgré le fait qu'il m'est traité de "vierge effarouchée", je l'aime bien. Il m'a l'air d'être un bon gars...

Mais pour cette fois, je refuse d'écouter mon instinct. La dernière fois qu'un mec m'a paru sympa, je m'étais retrouvé le 1 janvier au pied de la Tour Eiffel, sans chaussures, et avec un pied de cannabis à la main. Alors depuis, je ne fais plus vraiment confiance à mon sixième sens...

L'air frais du matin frappe mon visage, me réveillant au passage. Et ce n'est qu'une fois arrivé au pied de mon immeuble que je remarque que j'ai maté les mecs dans la rue, sans aucune gêne.
Je ne fais pas attention à ce détail et m'empresse de pénétrer à l'intérieur de notre appartement.

Sans surprise, je découvre un Shawn profondément endormi, encore avec ses habits de la veille.
Cette vision de mon ami m'arrache un léger sourire et l'idée de le tirer hors de son sommeil réparateur ne me passe pas même par la tête.

Je préfère donc partir dans la cuisine préparer le petit déjeuner.

***

L'avion décolle. Je n'ai jamais eu peur des vols, je prends l'avion depuis que je suis tout petit.

Les adieux avec Shawn se sont faits rapidement, comme toujours. Une lègère étreinte et un "prends soin de toi".
J'ai particulièrement apprécié le fait qu'il n'ait pas posé de questions sur hier soir, j'imagine qu'il pense que je suis rentré seul, après avec bu une bière et dragué quelques personnes.

À côté de moi, il y a ma sœur. Cette dernière me raconte combien le Nutella est mauvais pour les chimpanzés d'Afrique, car les manœuvres utilisées pour recueillir l'huile de palme obligent la déforestation de leur habitat naturel, ou quelque chose dans le genre.

À vrai dire, ça m'importe peu, sur le moment. Normalement, je suis trés préoccupé par l'écologie, et la protection de animaux -je suis même le parrain d'un phoque du nom de "Charles" en Antarctique-. Mais là, mon esprit est centré sur ces nouvelles vacances qui s'annoncent être d'un ennui sans pareil.

Aussi, je n'ai pas vraiment eu le temps de parler à mes parents. J'ai fait exprès d'arriver pile à l'heure, et ils ont préféré embarquer rapidement que discuter avec leur fils.
Je sors mes écouteurs de mon sac, et sans demander la permission à ma sœur -encore concentrée sur son récit-, me laisse plonger dans un sommeil profond.

___

Bonjour, bonsoir,
encore une fois, je ne suis pas content de ce chapitre. Pas du tout, err. Mais bon, c'est seulement un chapitre de transition...

Aussi, je compte écrire une fiction consacré à Ock (au fait, personne n'a encore trouvé son véritable prénom, mais c'est un truc compliqué mdr) ce sera aussi un boyxboy. Mais au lieu de deux personnages principaux plutôt fleur bleu, la fiction sera centrée sur deux -très- forts caractères.

Merci beaucoup de me lire,
Eden

Portés par le vent | bxbOù les histoires vivent. Découvrez maintenant