Concour pour AlphaOmega21 , sauf que je vient de me rendre compte qu'il est déjà terminé... Tant pis, je le publie quand même...Vendredi, cinquième heure de cour. Le silence de la classe se ridait comme une onde d'eau sois le bruissement de voix d'élèves. Le calme était depuis bien longtemps passé à la trappe face à l'approche du week-end. Au grand dam de mademoiselle Coquelicot, qui cherchait la discipline sans parvenir à la trouver. Elle s'était sans doute fait la malle et cachée loin, très loin du collège Saint Anastasie de Bertelle... Alice compléta distraitement un exercice sur le subjonctif, sans faire attention à la fleur d'encre qui s'était épanouie sur sa feuille de cours, s'échappant de son stylo. Elle avait l'esprit ailleurs. Un avion de papier fendit l'air, décrivant une courbe parfaite, et atterit avec grâce et force dans l'épais chignon marron de Coquelicot. Celle-ci cligna des yeux quelques fois, l'origami toujours fiché dans les cheveux, et son visage prit la couleur de son patronyme. Alice ne put s'empêcher de pouffer. La professeure tourbillonna vers elle, les yeux écarquillés de fureur. Ses lèvres se déformèrent en un rictus mauvais et s'ouvrirent, prêtes à laisser s'échapper un glapissement menaçant. La porte s'ouvrit brutalement, interrompant l'agression sonore de la jeune femme, faisant sursauter une moitié de la classe et forçant l'autre à cacher téléphones, ps vita et autres objets clandestins. En effet, sous un crâne chauve luisant, le visage nerveux du proviseur balayait la classe d'un regard fébrile.
- Monique, fit-il d'une voix anxieuse.
Alice remarqua alors quelque chose. Son front était plus que luisant. Un filet de sueur le recouvrait, une goutte ayant même l'audace de dévaler son crâne d'oeuf et explorer les pommettes affaissées et exsangues du proviseur. Il allait dire quelque chose d'important. Et de grave. Elle le savait.
- Oui, monsieur Dantès ? S'enquit Coquelicot, moins observatrice que sa jeune pupille mais troublé par l'utilisation de son prénom, manie inhabituelle.
- Il s'est passé une chose... Affreuse, je..., balbutia-t-il, Trois élèves sont morts. Ils ont... Ils ont étés assassinés.
Un cri horrifié retentit.
L'avion en papier dégringola du chignon, s'écrasant au sol.
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- Il faut faire évacuer tout le monde ! Appeler la police ! Sonner l'alarme ! Jappa Coquelicot, sans même prendre la peine de questionner le petit chauve sur l'identité des morts. Arthur Delville, le voisin d'Alice, posa la question, mais nul n'y fait attention.
- Nous avons déjà appelés la police, bien sûr. Mais... Mais toutes les sorties sont bouchées. Et comme il n'y a pas de gendarmerie dans ce village, il prendront environ une demi-heure à arriver.
Alice sentit son poul s'accélérer. Une demi-heure ? Elle ne savait pas dire si c'était beaucoup, ou peu. Trois meurtres... Et enfermés ! L'hystérie engloba la classe. Tandis que les deux adultes tentaient de contrôler la panique, Arthur s'empara du bras d'Alice et l'entraina à l'extérieur de la classe, sans que quiconque ne les remarque, à part une poignée d'élèves qui ne tarda pas à les imiter et à disparaitre dans les couloirs. Elle eut tout juste le temps d'agripper son sac. La jeune fille poussa un cri et se dégagea.
- Mais qu'est-ce que tu fous ? Cracha-t-elle, en faisant un bond en arrière.
- Je nous sauve la vie ! Répliqua-t-il, C'est impossible que le tueur ai bouché toute les sorties ! On ne sait même pas qui c'est. Imagine, ça aurait pu être le proviseur lui-même.
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Le Tag des 100 histoires !
DiversosAprès le tag des 100 dessins, le tag des 100 histoires ! Il y aura un peu de tout, donc j'espère que vous trouverez à votre goût !