There is thunder in our hearts

vingt-et-un.

Fangirlez pas trop sur le média please 😌

*

- Je crois que ta soeur m'aime bien.

Je regarde Harry qui joue avec un des coussins de mon canapé.

- Je veux pas casser tes espoirs, mais tu l'as vu 2 fois, et vous étiez tout les deux bourrés.

- J'étais pas bourré. J'avais un peu bu, c'est tout.

- Bien sûr.

Mon regard retombe sur mon ordinateur. Harry bouge et s'appuie contre moi.

- Tu veux pas qu'on sorte ?

- Tout les deux ?

- Non, il lève les yeux au ciel, avec le voisin.

- Bah tu changerais d'avis si tu le connaissais mon voisin. En plus la blonde du dessus et hyper chiante.

- Lou, il rit en se penchant pour accaparer mes lèvres.

Il reste doux, et tendre. Ça ne va pas plus loin. Et heureusement, parce-que je ne suis pas prêt.

Je sens ses doigts sur ma peau qui me font frissonner. Il se redresse un peu et enfouie qon visage dans mon cou.

- T'aurais cru il y a quelques semaines quand tu m'as envoyé bouler a la supérette qu'on se retrouverait comme ça ?

- Non, je ris en remontant ma main dans son dos. Mais t'es du genre obstiné on dirait.

- Je vois pas du tout pourquoi tu dis ça.

Il relève la tête et plonge son regard dans le mien.

- T'es chiant et bizarre mais ça me plait quand même.

- Je me disais la même chose de toi.

Il me tire la langue en plissant les yeux. Je me penche pour l'embrasser. C'est naturel en fait. En même temps, si je me forçais a l'embrasser je me poserais des questions... mais non, j'aime vraiment l'embrasser, sentir sa chaleur, puis ses mains qui se posent a la fois délicatement et tendrement sur moi, comme si il avait peur de me casser.

C'est vrai qu'à côté de lui, je fais bien plus fragile. Mais au final, je pense qu'Harry l'est plus que moi.

Il m'a sortit de ma bulle. De cette enveloppe déprimante qui m'empêchait d'avancer, de continuer ma vie.

Mon vrai moi revient.

* * *

Caché sous la couette, j'émerge lentement. Il fait plutôt froid on dirait ce matin. J'ai les pieds gelés. Je referme les yeux et essaye de me rendormir. Il doit être encore tôt.

Je suis crevé. J'ai l'impression que je pourrais dormir 100 ans.

Mais on frappe. Putain non.

Les coups ne s'arrêtent pas.

- Y a personne ! je gueule en sortant a peine la tête de sous la couette.