"2".

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"Je voyais ce garçon vêtu d'un simple t-shirt noir et d'un jeans avec une bouteille de bière à la main. Il semblait être en colère en parlant au téléphone , de ma position je ne voyais que sa carrure plutôt grande et musclé. Appuyé contre un mur , toujours entrain de crier. Javais d'énorme frissons , surement dû au froid. Ce garçon, était toujours là. je n'avais jamais eu envie de parler à qui que se soit mais lui, j'avais envie de lui parler , de savoir se qui n'allait pas , pourquoi il criait. Mais non."

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Deux heures était passé, on pouvait facilement constater que les gens commençaient légèrement à être déroutés de leurs pensés. Deux heures m'attendait pour pouvoir rentrer sans les suspicions de ma génitrice, je guettait frénétiquement ma montre en tremblant de plus en plus. Je voulais juste rentrer, me pendre et que l'histoire de ma vie abominable se termine. J'avais cette profonde envie d'en finir, maintenant. Mais je ne pouvais pas me le permettre, pour ma mère, même si je ne la portais pas dans mon coeur, je ne pouvais pas.

J'y pensais et je me rendais compte que je finalement il n'y avait pas grand chose qui me retenait, mais à chaque fois je voulais mettre fin à mes jours, quelque chose m'en n'empêchait comme si la vie voulait de moi alors que je ne voulais pas d'elle. Cette vie, elle qui me torturait sans arrêt mais qui ne voulais pas me lâcher. Il m'était arrivé de penser que tout ça, c'était juste un chapitre de ma vie et je me répétais souvent que la vie était juste, qu'elle savait ce qu'elle faisait et plus tard, j'aurai une vie de rêve et je serai heureuse. Mais au bout d'un certain moment j'ai commencé à me sentir brutalement ronger de l'intérieur, il y'avait ces moments où je pleurais sans vraiment savoir pourquoi, juste parce que j'en avais besoin. Ensuite je pleurais rarement, je commençais à me détester et ensuite je ne pleurais plus , je trouvais que je ne méritais même plus d'être soulagée par des pleurs ou autre...


Je me tournais dans la direction du garçon de tout à l'heure, il n'était plus là. Je me mis alors à marcher vers la sortie du quartier privé, Le bleu nuit du ciel et la brillance de la lune guidais mes pas. Une fois sortie de ce quartier je me dirigeais vers une rue déserte et étroite, l'inquiétude ne fut pas mon sentiment dominant, non pas parce que je savais me défendre , juste parce que je n'avais pas peur. le bruit de mes talon claquant le sol se faisait entendre l'air le chatouillait la peau. Je fermais les yeux . Cette sensation était particulière. Je me vis une bouteille de bière à la main , adossée contre un mur avec ..lui, ce garçon , je le revoyais , j'en frissonnais, je ne comprenais pas pourquoi.





J'avais trouvé un taxi, qui m'avait raccompagné chez moi. J'étais rentrée et je m'étais dirigée dans ma chambre sans adresser un mot à ma mère qui avait fait un sursaut lorsque qu'elle m'avait vue ouvrir la porte du salon. Elle ne m'avait pas posée de questions, elle savait que je n'allais pas y répondre, J'avais compris que elle était juste rassurée que je sois là.

Ma chambre avait un aspect différent , je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. je mis mon pyjama et m'allongea sur mon lit en fixant le plafond. Je n'avait pas fais la fête comme tout ces jeunes mais j'étais autant fatigué qu'eux , je le savais ,je n'étais pas comme eux , j'avais voulu , mais j'avais compris que je ne pouvais pas. Je n'avais pas d'amis, pas de petit-ami. J'étais seule, juste seule. Je me demandais ce  que la journée du lendemain me réservait , même si je le savait déjà.

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