"8".

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-19 heures.

J'étais  fortement soulagée et étonnée de n'avoir rien reçu comme coup de la  part de « Hulk » mais tout de même, il ne savait pas être précis?19  heures, oui mais quand exactement ?Aujourd'hui déjà ? ou à partir de  demain ? Je ne savais pas moi.
Mais bon moi qui comptait dormir de longues heures histoire de récupérer c'était mort.

Il fallait que je sois à la bibliothèque à 19 heures pour faire des maths avec « Hulk ».

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Son visage semblait frustré ou heureux ou triste ou reconnaissant, reconnaissant envers moi. Il me regardait, ses yeux me disaient, "je suis prêt à tout pour toi."

Quelque chose de lourd sur moi, et quelque chose en moi, j'avais chaud, j'avais envie de bouger , qu'il continue de me regarder comme si j'étais cette oeuvre d'art, personne ne m'avait regardé comme lui le faisait à l'instant même. Je me sentais spéciale, belle, pas jolie, non, belle, d'une beauté irrésistible, Il avait l'air d'avoir laissé son corps à l'abandon dans mes bras,de ne plus être l'homme mais plus que l'âme. Nos deux âmes étaient entrain d'échanger sans aucune pudeur, plus de fierté, de timidité, de peur. Rien de tout ça que des sentiments purs, beaux, je tombe dans un sentiment qui n'est pas voulu. Lui non plus et on ne peut rien faire, il n'est pas question de passion ici, car la passion signifie d'une façon discrète qu'il y a de la souffrance. Pas de souffrance entre nous que de l'amour pur, des fleurs , un doux parfum de délicatesse dans un jardin de délices. Les péchés deviennent des actes honorables, les pleurs deviennent des rires. lentement et d'une manière profonde nous dansons, très vite le rythme change, ses bras me serrent son visage collé au miens , les respirations deviennent exagérées, n'importe quel mouvement de sa part peut me faire valser et c'est le cas, voici le mouvement, le mouvement fatale, pendant un instant j'oublie mon existence, j'oublie qui je suis, ce que j'ai vécu je ne suis plus que cette partie de mon corps, je ne ressent que par celle-ci et du fond des mes corde vocale, une note pointue vient faire trembler ma gorge et c'est fini, tout de redevient plus claire je suis à nouveau un organisme tout entier


.

C'était absolument...
Je m'étais réveillée, honteuse, comment est-ce que j'avais pu rêver d'une chose pareille, je n'allais vraiment pas bien. En réalité ce n'était pas vraiment le rêve qui me rendait honteuse, c'était le fait que je pense que .. en envisageant les choses comme mes émotions les avaient envisager, en prenant la perspective de mon corps à propos de ce rêve... bref, j'avais aimé ça, j'avais aimé ce rêve, j'aurais voulu y retourner si je pouvais, j'aurais voulu y rester si c'était possible et c'était ça qui me déstabilisait.
Parce que je savais déjà que lorsque j'allais le voir, j'allais revoir ces scènes dans ma tête et que ça allait être très compliqué.

Cela faisait quelques bonnes minutes que je m'étais réveillée et que je regardais mon plafond. Je passais ma vie à penser c'était incroyable.
Je m'étais décidé à mettre mon corps tt ramolli debout et à aller prendre une douche. J'avais besoin d'une douche, je devais me débarrasser de ces images plus qu'inappropriées qui habitaient mon esprit. J'étais alors sorti de ma chambre toute honteuse, j'avais l'impression que toute la terre savait de quoi j'avais rêvé.
Nancy regardait la télé et parlait au téléphone avec je ne sais qui lorsqu'elle m'avait vu elle m'avait lâché un sourire, je ne lui avait pas rendu, j'étais trop occupée a vouloir m'échapper dans la douche.

J'étais enfin dans la douche, je ne comprenais pas pourquoi j'étais aussi honteuse ça arrive de faire des rêves bizarres c'est rien, pourquoi est-ce que j'en faisais tout un plat?
J'avais fermé la porte, j'avais alors remarqué que cette salle de bain était très grande et assez spacieuse, je l'utilise tout les jours mais je ne fais jamais réellement attention à celle-ci, je veux dire, je me douche, je me prépare je me regarde vite fait et voilà mais là cette salle de bain paraissait différente, toute noire marbrée avec quelques touche de blanc.. je me regardais dans Le miroir qui se trouvait au dessus de cet énorme lavabos, la fille que je voyais était si terne, comme d'habitude... j'étais si fatiguée aussi bien physiquement que moralement, pourtant je venais de dormir mais on dit que les gens tristes dorment énormément et que quand tu es heureux tu as besoin de peu de sommeille, la joie nourrit l'énergie et détruit la tristesse. Dormir permets de s'éloigner de la tristesse, quand on dort on a plus à se soucier de ce qui nous tracasse, on a pas ce droit. On dort juste. Puis des fois on fait des cauchemars mais bon ça c'est autre chose...
Pourquoi est-ce qu'il fallait toujours que je ramène quelque chose de négatif dans mes pensées? C'est vrai quoi qu'est-ce qui n'allait pas chez moi?
Pendant que je réfléchissais à tout ça je scrutais mon visage, il se fronçait quand j'étais contrarié, vu de l'extérieur j'avais l'air folle. Peut-être que je le suis.
Mon visage.
Un profond mélange de mes géniteurs, du front au menton, de l'oreille gauche a l'oreille droite.
Mes traits étaient si mélangés que je ne ressemblait à aucun de mes parents, je veux dire pas directement, tout mes traits était un profond mélange des deux que je ne leur ressemblais plus du tout. C'était fascinant, comment est-ce que l'on m'avait créé, Norna, la dame de l'église disait toujours « Dieu à mit du temps à te créer ma fille tu as une beauté angélique et complexe mon enfant. »
Angélique et complexe? Dans quel sens exactement ? Je n'avais jamais compris, en y repensant bien je ne comprenais jamais les phrases de cette femme.

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