Ma chambre avait un aspect différent , je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. je mis mon pyjama et m'allongea sur mon lit en fixant le plafond. Je n'avait pas fais la fête comme tout ces jeunes mais j'étais autant fatigué qu'eux , je le savais ,je n'étais pas comme eux , j'avais voulu , mais j'avais compris que je ne pouvais pas. Je n'avais pas d'amis, pas de petit-ami. J'étais seule, juste seule. Je me demandais ce que la journée du lendemain me réservait , même si je le savait déjà.
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{6h}
Les paroles de cette chanson entrait autant qu'elle sortait de ma tête c'est sûrement pour cela que je l'écoutait en boucle.
Je fixai le mur en face de moi , j'étais dans une position incompréhensible vue de l'extérieur mais tellement confortable pour moi. Je n'arrêtais pas de fixer ce mur , rempli d'humidité et de fissure que il pourrait facilement s'écrouler d'une minute à l'autre .
Respirer, j'avais besoin de respirer. Je décidais alors de mettre un jogging et de sortir, pour aller courir , le sport n'a jamais été ma plus grande passion mais j'avais envie d'en faire la maintenant tout de suite , c'était bon d'avoir envie de faire quelque chose cela ne m'arrivais pas souvent, voir, jamais. Lorsque je sortis le vent me chatouilla et son aspect effleura mes narines. Je commençais à courir et enfonçai mes écouteurs dans mes oreilles, je me sentais bien bercée par cette musique ou plutôt ce son, car c'était une musique sans paroles , juste un piano et quelques notes de violon, tout ce qu'il me faut.
Le temps n'étais pas au rendez-vous, je sentis quelques gouttes de pluies atterrir sur mon front, je sortis ma capuche dans laquelle je fis glisser ma tête. La tête baissé , je courrais toujours, les 20 premières minutes était passé, l'adrénaline était monté, je pouvais donc courir sans m'arrêter pendant très longtemps. Puis ce caillou, ce petit caillou et toute cette pluie me firent basculer mais me croyant au sol, je fu surprise de découvrir un sol assez confortable..
Ce n'était pas le sol. C'était une personne.
Je me levais en prenant soin de ne pas re glisser , tandis que mon amortissement se levait aussi. Une fois débout je lui fis face , c'était lui. Ce garçon au t-shirt noir avec une bière à la main d'hier. Il était complètement trempé, vêtu d'une grosse veste noire, il avait les cheveux complètement mouillé et cet air très énervé sur le visage .
-PUTAIN MAIS QUEL GENRE DE CONNE EST TU TOI ENCORE , MERDE!
-....
Je ne répondais pas , je n'en avais pas la capacité. Je ne voulais pas.
- HEU EXCUSE TOI AU MOINS PUTAIN DE MERDE!
-....
ses yeux était pleins de questionnement et de colère , ses points étaient serrés, sa mâchoire contracté , pendant l'espace d'un instant j'ai cru que il allait se transformer en une bête terrifiante ou un truc du genre. Mais il ne fit que me regarder droit dans les yeux , intense, son regard était absolument intense. Mais dans quel sens ...intensément colérique ou autre chose? Chuuut... Juste intense.
On ne parlait pas , ou plutôt lui ne parlais plus car je n'avais absolument pas sorti une seule syllabe depuis cette confrontation.. Nos regards ne se quittait pas . Intense.
Il fini par brusquement marcher en s'essuyant le visage et en disant
-Putain de merde.
Ce moment était troublant et .. Intense.
Je finis par marcher en pensant à rien jusqu'à la maison ...
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La journée s'était déroulée de façon habituelle, ma mère n'était pas là et j'avais fait mes devoirs , il était à présent 19h , je n'avais pas arrêté de penser à mon début de journée, à cette confrontation avec "mec vulgaire au regard intense" , j'avais décidé de l'appeler comme ça, il me perturbait tellement, quand nous nous sommes regardés il y'a eu une espèce d'électrochoc en moi, je ne parlais pas , pas parce que je n'en avait pas envie comme d'habitude, non, pour une autre raison mais je l'ignore encore.
Je commençais à avoir faim , je pris alors la décision de commander une pizza, ma mère mangeait souvent au boulot, en tout cas c'est ce qu'elle me disait. Je ne prenais jamais la peine de vérifier si c'était vrai.
Je sortais alors de la maison pour attendre le livreur de pizzas qui prenait généralement 5 à 10 minutes pour se montrer. La musique dans les oreilles comme toujours je fermais les yeux. Demain , lundi, une nouvelle semaine qui s'apprêtait à commencer , tout ce que je déteste.
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{22h}
La pizza était très bonne , ma mère n'avais toujours pas pointer le bout de son nez, j'étais seule à la maison comme toujours, j'avais pris ma douche , brosser mes dents, fermer la maison à double tours , je me dirigeais vers mon lit , et m'endormis en essayant de penser à la journée rempli de solitude qui m'attendait le jour après.
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{12h}
*sonnerie*
- oh bah déjà , je voulais absolument terminer la fin du chapitre aujourd'hui, on va être en retard dans le programme.
Les élèves ne l'écoutait pas du tout , la moitié était déjà sorti avant là sonnerie.
Je me dirigeais vers la cantine , à ma table habituelle, les gens qui mangeais à cette table était les gens qui n'avais pas d'amis mais qui n'en recherchais pas pour autant. On mangeais tous en se regardant mais sans s'adresser la parole.
Lorsque j'eu fini mon repas je me dirigeais vers l'extérieur de l'école , pour prendre un peu l'air.
J'avais encore mes écouteurs bien enfoncés dans ce qui me servait d'audition. J'avais tellement envie de fumer une bonne cigarette , je m'étais promise à l'âge de mes 7 ans de ne jamais toucher à une seule cigarette car je voyais ma mère s'empoisonner avec ce déchet accompagné de l'alcool petit à petit , plus son mariage coulait ,plus elle fumait. Et elle sombrait. Où en sommes - nous aujourd'hui ? Elle est totalement obsédé par ces ordures. Je me mis à penser à tout ces souvenirs qui me donnait tant envie d'en finir Avec mon existence. J'étais entrain de concocter un nouveau plan-suicide lorsque je vis trois jeunes filles passer. Elles marchèrent devant mon école je les observais avec beaucoup de curiosité, elles m'intriguais , elles se dirigèrent vers l'école en face et y entrèrent.
Au même moment , je vis le numéro de ma mère s'afficher sur l'écran fissuré de mon téléphone. C'était bien sure très rare que ma génitrice me passe un coup de fil , je décrochais très impatiente de connaître les raisons de son appel.
-oui?
-rentre à la maison.
- hein?! Mais je suis à l'école!
-rentre je te dis , écoute ce que je te dis bon sang.
- Mais je vais pas sécher les cours comme ça ! Et puis, je peux savoir pourquoi ?!
- rentre!
- je veux savoir pourquoi sinon je ne rentre pas.
-tu vas changer d'école.
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Voilaaaa
J'espère que ça vous a plu !
N'hésitez pas à me faire part de toutes vos remarques !
Xoxo @blidinglove
