Chapitre 9

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Huit heures, mon cadran sonne. J'appuie sur snooze.

Huit heures quinze, mon cadran resonne.

-Haa pourquoi?!

...

-Oh my god! Le voyage!

Je saute du lit et me dirige vers la salle à manger, mes parents y sont déjà.

-Bon matin chaton, lance ma mère.

-Dur dur le réveil hein, déclare mon père.

Je prends un croissant au centre de la table et m'assois.

-Oui j'avais oublié le voyage, lâchais-je.

Quelqu'un frappe à la porte.

-Entrez, s'exclame mon père. Oh bonjour Pete.

-Bonjour monsieur, répond celui-ci.

-Appelle moi Andy.

-Bonjour Andy, bonjour, lance t-il en se tournant dans notre direction à moi et à ma mère.

-Le jet décolle à 11 heures tout est réglé, il ne manque que vous.

-Merci Pete, nous allons être prêt.

- - -

Il est maintenant 10 heures, ma valise est prête, ma tenue est sur mon lit, il ne me reste plus qu'à terminer de sécher mes cheveux et frisé quelques mèches et le tour est joué.

Optant pour une petite robe toute simple et des ballerines je quitte ma chambre et me dirige vers l'ascenseur. Au rez-de-chaussé, mes parents, Pete et plusieurs autres personnes nous accompagnant sont présents. Tate me prend ma valise de mes mains et l'apporte jusqu'à la voiture, je le suis et m'installe aux côtés de ma mère.

Une quinzaine de minutes de plus tard, nous sommes confortablement assis à l'intérieur du jet pour une heure et demie.

J'ai toujours aimé regarder à travers le hublot la ville rétrécir et la sensation lorsque nous traversons les nuages. Je branche mes écouteurs et me laisse entraîner par le flot de la musique. Que serait le monde sans l'existence de la musique?

Je sens quelqu'un me secouer.

-Debout, nous sommes arrivés.

-Hein quoi, dis-je en ouvrant les yeux.

-Tu t'es endormi 20 minutes après le décollage, lâche mon père en riant, un peu plus loin dans l'allée.

-Oups, riais-je.

Une voiture noire aux vitres teintées nous attends à quelques mètres de l'avion. Nous nous dirigeons vers le Parlement du Canada.

La voiture s'arrête après un moment et quelqu'un nous ouvre la portière.

-Bonjour Monsieur le président, bonjour à vous aussi mesdemoiselles.

-Bonjour à vous aussi, répond mon père.

-Veuillez me suivre, le Premier Ministre vous attends, s'exclame l'homme qui nous a ouvert la portière.

Nous entrons dans le bâtiment et suivons l'homme. Celui nous conduits à un semblant de salon. Un homme se lève à notre arrivée.

-Bonjour Andy, content de vous voir, lâche t-il.

-Bonjour Justin, voici ma femme Joana et ma fille Kira.

-Bonjour, dit-il en nous embrassant la joue. Voici Karen ma femme, Benjamin mon fils et Amélia ma fille.

-Salut, me dit la petite en me prenant la main. Comment tu t'appelle déjà, mon papa me l'as déjà dit, mais j'ai oublier.

Un sourire vient se plaquer sur mon visage dès que celui-ci tombe sur la petite Amélia.

-Je m'appelle Kira.

-Woah, j'adore ton nom, s'écrit-elle. Tu as quel âge Kira?

-J'ai 17 ans et toi?

-Wow tu as presque le même âge que mon grand frère, lui il a 18 ans. Moi j'ai 8 ans. Tu es très belle Kira.

-Oh merci Amélia, toi aussi tu es très belle.

Je lève les yeux et tombe sur Benjamin qui regarde sa petite sœur avec des étoiles dans les yeux et un sourire sur les lèvres et je peux voir tout l'amour qu'il lui porte. Je lui fais un timide sourire et reporte mon attention sur Amélia qui me considère déjà comme sa grande sœur.

-Tu me laisses rencontrer ton grand frère quelques minutes?

-Oh oui oui, s'exclame Amélia.

Je me lève du canapé dans lequel j'étais assise et me dirige plutôt vers celui plus reculé ou Benjamin est assit.

-Salut.

-Salut, j'ai vu que tu as fais la connaissance d'Amélia la terreur.

-Oui, mais voyons elle est un ange, riais-je.

-Oui oui tout dépendant des jours, rit-il aussi.

-Plusieurs personnes doivent te l'avoir déjà dit, mais bienvenue au Canada.

-Non en fait tu es le premier, merci.

-Tu t'habitue à la nouvelle routine?

-Oui j'y arrive et toi?

-Oui, cela fait maintenant un an et demi que mon père est le Premier Ministre, j'ai mes petits trucs.

-Et bien, tu m'en diras quelques un, je vais en avoir besoin.

-Tu as deux choix, sois tu t'efface et t'isole, tu supprime tout tes réseaux sociaux, tu deviens alors un mystère pour les gens personne n'entre dans ta vie privée ou bien tu fais tout le contraire. Tu restes le plus active possible sur les réseaux sociaux et tu partage des moments de ton quotidien, les gens vont se sentir très proche de toi. Les paparazzis vont être moins porter à te suivre partout vu que tu partage déjà ton quotidien, il n'est pas rare de te voir en photo.

C'est à toi de choisir.

-Et toi tu as décidé de faire quoi?

-Au tout début, je voulais préserver mon intimité et ne pas vraiment être reconnu à tout bout de champs, je me suis effacer. Je me suis vite rendu compte que c'était impossible, ils me traquaient. J'ai décidé de les battre à leur propre jeu et de d'accepter le fait que j'étais devenu quelqu'un de public à l'instant ou mon père à remporté ces élections.

-Et bien, je vis la même chose que toi.

La petite Amélia vient nous rejoindre.

-Nos parents sont partis, il ne restent que nous, ont va s'asseoir à l'avant?

Je me retourne vers Benjamin.

-D'accord, allons-y, lâche t-il en lui prenant la main.

Le discours touchant à sa fin, nos parents saluent la foule, une dernière accolade est donnée, puis ils quittent la scène. Nous allons les rejoindre.

* * *

Après le discours nous sommes allés manger au restaurant Beckta, à seulement quelques kilomètres du Parlement. Nous sommes de retour dans le jet en direction de Washington. Mon père est dans son bureau prévoyant sa prochaine escapade présidentielle et ma mère, maintenant débarrassée de ses talons aiguilles est assoupie dans le siège à mes côtés.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 29, 2016 ⏰

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La fille du PrésidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant