You & Me | SasuSaku

Chapitre 1

NOTE D'AUTEUR : La chanson ci-dessus est étrangement celle qui ma donnée envie du nom de cette fiction. Elle est inspirante et puis, je l'aime énormément. Je penses mettre des chanson que j'aime bien à chaque chapitre 💗 Désolée de l'interruption. Bonne lecture mes amours !

L'aube s'était levée depuis un moment bien que les petites aiguilles des horloges s'étaient arrêtée sur le sept. Une jeune fille ferma tout juste la porte de son appartement pour la dernière fois avant de rejoindre le bus qui arrivait à point nommé. Elle mit ses écouteurs une fois installée à l'intérieur et caressa son bandeau pour s'assurer qu'il était bien mit. C'était un tic qui lui arrivait de reproduire plusieurs fois par jour, soucieuse de son apparence. Elle écouta une dizaine de musiques puis sortit s'engouffrer dans un tramway pour quelques minutes qui commencèrent à devenir plus imposantes à chaque mètre qui la rapprochait de son nouveau lycée. Lorsqu'elle franchit la porte d'entrée imposante, elle prit une grande respiration en espérant avoir récolté quelques gouttes de courage.

Elle était impressionnée par le bâtiment qui était immense autant en largeur qu'en hauteur. Ses briques rouges lui donnaient un air austère, ce qui n'était pas forcément pour lui déplaire. En regardant l'édifice avec plus d'attention, elle se dit que les rumeurs qu'elle avait entendues à son sujet étaient fondées. Sa noblesse était imposante, tout comme le quartier qui l'entourait. Les rues étaient grandes, peu fréquentées et elles affichaient une propreté impeccable. Le calme semblait régner en maître en dehors de l'établissement.

La demoiselle savait que la plupart des lycéens qu'elle rencontrerait se connaissaient depuis l'enfance et qu'elle aurait du mal à s'intégrer vu qu'elle débarquait pour sa terminale. Cette école accueillait les élèves dès leur plus tendre enfance. Elle ne s'attendait pas faire de belles rencontres mais n'espérait pas être exclue pour autant. Même si elle était là pour ses études et obtenir son diplôme en fin d'année, si elle pouvait avoir un minimum de vie sociale, ce serait parfait.

Elle se mit donc à gravir les marches une à une, sûre de ses pas. Comme elle était déjà venue pour remplir des documents, chercher sa carte étudiante, prendre son uniforme ou encore déposer ses affaires dans un casier bien trop large, elle ne fut pas hésitante sur le chemin à suivre. Elle avait même appris son emploi du temps par cœur. C'est donc avec aisance qu'elle fut devant la salle de classe cinq cent sept dont la porte était ouverte. Elle s'arrêta avant d'affronter la foule, son pouls s'accéléra. Après quelques secondes et le cœur assez lourd, elle entra. Elle constata que la moitié des élèves étaient arrivés, contrairement à leur professeur.

La jeune fleur de cerisier se sut pas où se diriger tant il y avait de places de libres. Préférant faire une apparition discrète, elle négligea les sièges proches du grand bureau et s'engouffra vers le fond. À l'instant où elle s'assit, la sonnerie retentit et la salle commença à se remplir. Très vite, la seconde moitié des élèves fut présente et lorsque la cloche résonna de nouveau, tous furent assis, prêt à débuter leur cours.

La rose manipula son stylo au-dessus de son cahier, nerveusement. Elle se sentait stressée et en regardant autour d'elle, elle comprit vite. La plupart des filles la regardait étrangement. Certaine avec mépris, d'autres avec étonnement.

Elle haussa les épaules. Peut-être qu'elle n'était pas un mannequin avec son mètre soixante sept et ses cinquante kilos passés ou sa poitrine moyenne, mais elle se trouvait plutôt jolie avec ses longs cheveux roses et la couleur jade de ses yeux. Tant pis si elle n'était pas à leur goût.

« Hé, t'aurais pu m'attendre au lieu de filer à toute vitesse ! »

Sakura tourna sa tête sur la droite pour découvrir un garçon aux cheveux de la même couleur que le blé, coiffés en épis, et aux pupilles semblables à l'océan. Ils semblaient sincères et francs. Pourtant, ce camarade manquait de charme aux yeux de celle-ci. Il s'exprimait sans tact, elle avait l'impression qu'il sortait du cadre de l'établissement. Lorsqu'elle posa son attention sur le garçon qui s'était assis juste à côté d'elle, celui auquel le blondinet parlait, elle remarqua que ses yeux étaient fermés et que malgré la conversation en cours, sa tête était face au tableau. Il émit un « Hn » et son ami continua de plus belle :