Lost

jour 5

je suis partie pendant qu'il dormait comme une voleuse, il est selon le ciel 8h 30 ou 50 j'en sais rien , mais j'ai envie de prendre un café dans un coin . Munis de son portefeuille je me rends dans un petit restaurant au bord de la mer et m'y assoie , c'est beau tout ces gens qui marchent et qui bavardent sens se soucier du ciel qui commence à s'assombrir , des oiseaux qui s'affolent dans le ciel, de la mer qui se déchaînent, du clown qui effraie les enfants, des policiers qui ne font pas leur travail , des filles qui draguent des hommes, Moi ça me stresse énormément mes doigts tapotant le table font un bruit haletant les clients autour de moi qui me fixent, j'ai peur tout se désordre me stresse , ses rires d'enfants , les sifflements de cet vieux à côté de moi, j'en peux plus ma tête tourne, ma transpiration s'accentue , machinalement mes yeux se baladent dans tout l'espace afin de récolter toutes imperfections , ne pouvant plus je me lève d'un bond.

-Stop , j'ai tellement hurlé que tout le monde a arrêté son occupation pour n'observer que moi, j'ai l'impression d'être une folle.

Je me mets à courir , ne sachant même pas où aller je trébuche plusieurs fois en courant, une petite fille m'aide à me lever mais je cris , ce qui alerte les policiers qui se dirigent maintenant vers moi, les raflures que j'ai engendré les ont interpellé . Je suis la cible de tout les passants , j'ai l'impression que le monde est centré sur moi.
Accroupis je chante les chansons d'enfances qui m'ont toujours réconforter, prenant soins de mettre ma tête entre mes jambes et mes mains sur mes oreilles.
Le vacarme ne diminuent nullement vu que j'entends la voix de chaque personnes deux fois plus fort , le reflet des objets dans mes yeux grandissent , j'ai plus de force mes yeux sont bientôt remplis de larmes , j'ai honte, peur , les scènes les plus horribles de mon passé passent dans ma tête tels des flash .

Après c'est le trou noir....

Ben...

Cette nuit me tourmente, cette fille me tourmente, elle n'avait pas besoins de me voler juste demandé , ma colère de ce matin c'est dissipe, ma position me l'oblige moi ayant vécu pendant quelques mois dans la rue je sais comment c'est si difficile , mes rire à l'époque étaient des SOS, vous n'avez jamais entendu que parfois 'ceux qui rient le plus sont ceux qui souffrent le plus à l'intérieur '

je me suis battu contre mes larmes chaque jour, voyant ma mère se faire battre chaque jour, mes larmes n'allaient sûrement pas l'aider alors je souriais , parce que c'est tout ce que j'avais.

Aucun de mes amis sans est rendu compte de mon vrai état ni ma mère , ni personne, j'ai appris à souffrir en silence, je considère que les larmes sont des marques de faiblesses, l'amour j'ai pas connu même si je priais chaque jour pour que ma mère me le dise cette petite phrase composé de deux syllabes , trois mots, sept lettres, c'est tout ce que j'ai besoin d'entendre, mon coeur en a terriblement souffert mais malgré tout je ne cesse de l'aimer, par contre j'ai aucune nouvelle d'elle et de mon père, aussi de mes amis. J'ai coupé tout contact avec eux pour mieux recommencer.

Mais en regardant Mia j'ai compris que c'est zéro fuir, se renfermer, s'attacher à l'alcool , la cigarette, le sexe.... La vie te ramène toujours la vérité en plein visage, trop longtemps ces choses éphémères m'ont servis d'abris, de boucliers en vraie j'ai pas de couilles , je suis qu'un sale lâche, j'ai peur de la vie , mérite pas d'être un Homme tshipp .

J'ai besoin de prendre l'air et la mer me serra d'une grande utilité c'est en partie pour cela que j'ai choisis la Californie comme destination.

Je munissant de ma moto, je me mets en route .

L'air frais du matin ouvre vraiment l'esprit et apaise , la sensation de fraîcheur me permet de me sentir libre, j'aime ça .

La mer est déchaîné ce matin , personne ne veut s'en approcher sauf moi ainsi que quelques sportifs déterminés , je m'assis dans le sable humide pour admirer les vagues , un chien s'approche de moi , je cherche un bois que je lance loin, il court le chercher et fuis .

Je comprends pas ce chien soit il est con, soit il est con , vu que on a pas trop de possibilité alors il est con .

Je jette quelques cailloux à l'eau écoutant leur sons à chaque éclaboussures jusqu'à ce qu'ils disparaissent au fond de l'eau.

Mia a eut pitié et m'a laissé mon téléphone, je considère ce geste comme de la pitié vraiment.

C'est exactement lui qui vient jeter un coup d'œil à ma tranquillité. Je jette un regard à l'écran ,le nom qui s'affiche mais familier c'est mon ami 'Jacob' .

Jacob et moi on s'est connu à l'aéroport, on s'est pris de sympathie alors que je suis un simple garde , et lui un grand homme d'affaire .
Enfin je vais décroche.. ..

-Allô

-Oui Ben je dois te raconter un truc de ouf

-Vas-y je t'écoute

-Non retrouvons nous plutôt au restaurant latrille

-Ok à toute

Disons que face à son comportement saoulant et peu supportable je suis le seul ami de Jacob , c'est un jeune riche qui aime se vanter de ses exploits, rien de méchant, mais ça devient vite ennuyant à la longue.

Je me dirige vers la moto, mais une foule immense est réunit devant le petit restaurant de la place, j'ai rien à faire pourquoi pas ?

Ce que je vois me sidère une jeune fille est recroquillee sur elle même en pleure , personne ne semble vouloir s'en approcher mais charger de tristesse j'avance, une petite fille essaie de me faire renoncer, m'avoue qu'elle est agressive , je ris jusqu'à ce que mes larmes coulent , une fille qui pleure est sûrement la dernière chose qui m'effraie.

Elle est abaissée j'arrive pas a voir son visage, je me rabaisse à son niveau et lui caresse les cheveux . Au bout de quelques minutes ses pleures cessent , laissant place à des reniflements , je suis fière mais j'ai pas gagné la guerre.

-Mademoiselle

-.....

- Je peux vous aider ?

Elle relève la tête , ce n'est autre que Mia, son visage se crispe, elle me pousse et prend fuite.

Je lui veux aucun mal , mais son regard exprimait de la peur. Même si elle m'a volé, je sens qu'elle a plus besoin d'aide , je suis triste parce que je commence à m'attacher à elle, c'est pas possible.