PDV Rimeh :
Une semaine plus tard, je sortais de l'hôpital en ayant toujours l'idée de se suicider, mais mama me laissait jamais toute seule, on dirait qu'elle savait ce que je pensais faire, j'étais, soit avec elle, soit avec Hana et les petits, soit avec Malek. Et restant pratiquement silencieuse durant toute la semaine, tout le monde essayait de me faire rire, me pousser à parler mais moi je n'avais envie de rien, j'avais même pas la force pour parler. décidant de reprendre mon boulot pour oublier un peu , même si c'était pas du tout facile vu que chaque coin de notre maison, de ma chambre et même de mon corps me rappelait de tout, par détails, mais j'avais pas mieux de choses à faire, surtout que j'arrivais plus à dormir la nuit, donc il fallait mieux passer ma nuit en travaillant qu'en dérangeant la sommeil de maman vu qu'elle me laissait pas dormir seule insistant à me prendre dans ses bras chaque nuit pour me faire dodo comme un petit bébé. c'était 4 heure du matin, j'étais à l'urgence alors que Malek profitait de quelques minutes de repos puisqu'il n'y avais personne, et moi, je me retrouvais seule, dans la salle d'infirmerie...c'était bien l'occasion parfaite pour se débarrasser de ma vie, il y avait des lames, et personne ne me surveillait...une voie me rassurait à l'intérieur de mes pensées donc je prenais une lame, la plaçait contre mon poignet et essayais de couper mes veines, mais j'arrivais pas à le faire, j'hésitais, je pouvais pas, mama n'allait pas résister, et Hana; ses petits n'étaient pas prêts pour perdre leur tante et Malek...elle allait encore se blâmer, elle allait sentir accusée même si ce n'était pas de sa faute...Mon dieu, pourquoi ma vie était assez compliquée, qu'est ce que je faisais de mal pour mériter tout ça...et sur ces pensées, je commençais à pleurer comme une folle puis...non... c'était pas possible...je le sentais... c'était son odeur...jamais je confondais son fragrance... c'était bien lui! à ce moment je tournais la tête, la lame aux doigts et je le voyais... mon violeur Youssef...debout prés de la porte en jogging noir, t-shirt blanc et basket noir et blanc, il me dégoûtait; ses mains, ses bras, ses muscles, ses lèvres, tout son corps me dégoûtait comment osait-il venir ici...comment osait-il me montrer son visage ce monstre! tout les souvenirs de cette journée de merde me revenait à surface et je commençais à suffoquer, oubliant comment respirer, en pressant la lame contre mes doigts inconsciemment et sans sentir le sang qui coulait de ma main ou la douleur, j'arrivais pas à contrôler mes larmes et commençais à reculer loin de lui en pleurant sans rien dire contrairement à lui
Youssef: Calme toi...je vais pas de toucher...je veux juste parler
et là une voie de derrière lui hurlait
....:parler de quoi espèce de con là! tu ose parler déjà! bravo! Vraiment bravo zéro honte!
P.D.V Malek:
Fermant les yeux pour quelques minutes vu qu'il y'avait pas de cas d'urgence je me rappelais de Rimeh; son docteur disait qu'elle risquais de se suicider, c'était pour ça que moi, Hana et tata Saida ne la laissait jamais seule, donc je sautais de mon chaise et partais la chercher quand je voyais un dos familier devant la porte de la chambre d'infirmerie et puis il commençais à parler donc je reconnaissais tout de suite la voie de Youssef et l'attaquais de derrière en hurlant quand il me disait
Youssef: ta gueule toi, je parle pas avec toi! je parle avec elle
Entendant ses mots et son audacité, j'avais vraiment l'envie de le gifler! comment pouvait-il être aussi rude mon frère putain! il était fautif et tenait encore son ego! Constatant le sang qui coulait de la main de Rimeh par terre, je courais vers ma perle, qui, sans tarder, enroulait ses bras autour de ma taille et se mettait à pleurer dans mes bras sans cesse, donc je la caressais les cheveux essayant de la calmer en donnant signe à mon frère avec un grand regard noir maléfique pour quitter la pièce immédiatement et heureusement il le faisait, si non j'étais prête à le tuer ce psychopathe. Bref, au bout de quelques minutes, Rimeh se calmait un peu donc je soignais ses doigts puis je la laissais se reposer un peu essayant de cacher tout les outils dangereuse mais elle constatait ce que j'étais entrain de faire donc elle me disait les larmes aux yeux:

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RIMEH
RomanceAyant une enfance malheureuse, Rimeh en avait marre de sa vie, des gens qui la traitaient de bâtarde, ayant une mère qui s'amusait à vendre son corps pour quelques euros, un père qui refusait d'admettre qu'elle était sa fille, et des frères qui la...