RIMEH

23.

Merci pour votre patience, je sais que ça fait des siècles mais voici un très long chapitre alors désolé pour les fautes d'orthographe et bonne lecture 😘😘😘

P.D.V Rimeh

"Pour que tu me détesteras pour toujours"
Alors il me blessait parce que mes mots lui blessaient, il m'humiliait et me fessait pour protéger son ego...ça me faisait mal...ça me piquait plutôt au cœur qu'aux fesses...et je le détestais pour ça😢 laissant mes larmes mouiller mon coussin, je fermais mes yeux essayant d'oublier ce que je sentais suite au contact de sa main avec mes fesses mais je pouvais pas, je pouvais encore sentir sa main collée contre ma peau, comme si il la retirait jamais et s'était à ces pensées que je savais que j'allais probablement et pour la énième fois, passer une nuit blanche. Il était déjà quatre heures du matin et je pouvais pas encore dormir; j'étais sans doute épuisée mais tellement anxieuse et soucieuse que ma conscience refusait de me foutre en paix, me rappelant des tortures de mon enfance, des abus de ma jeunesse, de mon viol, de mon mariage avec mon violeur puis ses insultes réguliers, ainsi que ses humiliations, sa haine et son mépris qui me rassurait que mon future allait être pire avec un tel mari égoïste qui était paisiblement endormi sans aucun soucis dans sa vie. Tournant pour lui faire face, je me rendais compte que j'avais jamais l'opportunité de lui observer de prés, non seulement parce qu'il était intimident et lui regarder pour longtemps me perturbait mais aussi parce qu'il me faisait peur, parce que chacun de ses traits me rappelais des plus pénibles moments de ma vie; des vingt minutes du viol; des cheveux aussi noirs que son cœur, gardant leurs aspect lisse malgré qu'elles étaient en bataille, des sourcils épais et froncées même en état de sommeil, de ses longs cils foncés, de son nez parfaitement pointu, qu'il fourrait tant de fois contre ma nuque et mes seins, me piquant davantage avec sa barbe bien taillée qui couvrait la majorité de sa mâchoire carrée, de ses lèvres qui...je détestais ses lèvres, il m'avait trop blessé par ses lèvres; m'embrassant de force, me mordant de partout et surtout férocement suçant mes seins, un par un, attrapant mes poignets avec une main tandis qu'il pressait le sein libre avec l'autre, griffant ma peau pour l'endommager encore plus et puis quand il séparait mes jambes avec ses genoux, pour me pénétrer d'un seul coup, d'une vitesse horrible, ignorant mes supplies, mes pleurs, mes cris...s'était cruel...s'était injuste, il était plus fort que moi...ses muscles étaient plus dur, plus imposantes et volumineuses...il était plus grand et plus puissant que moi et échapper mon viol était impossible et il le savait, mais s'en foutait royalement, il se donnait le droit d'utiliser mon corps pour satisfaire ses besoins étant la fille de pute qu'allait nuire sa sœur alors maintenant que je suis légalement sa femme, il va certainement le refaire, un jour ou l'autre il va prendre ses droits maritales...un jour ou l'autre il va me violer...encore une fois et j'avais aucune chance de me protéger contre lui... je pouvais pas encore oublier la manière dont il agressait mon corps lors du premier viol alors comment j'allais subir un deuxième qui allait me détruire et peut-être...tuer mes bébés😢? Allait-il le refaire? il pouvais certainement le refaire et pourquoi pas? Il me fessait parce que je le contredisais, parce que j'ignorais son avertissement, parce que je touchais à son putain d'ego alors qui allais l'empêcher de me violer pour n'importe quelle raison...de nouvelles larmes brouillaient mes yeux à ces terrifiantes idées et avant que je recommençais à pleurer, Youssef commençait à s'agiter dans son sommeil, sa respiration devenait saccadée mais malgré ses sourcils froncés et sa mâchoire serrée, je pouvais clairement voir la peine à travers ses expressions de visage quand il agrippait les matelas puis, l'inattendu que je croyais jamais témoigner, arrivait...une larme échappait le coin de son œil traçant le long de sa tempe et sans en rendre compte, j'écartais mon bras prête à l'essuyer mais une voix m'empêchait de le faire, me suppliant de ne pas réagir; de l'ignorer comme il m'a ignoré, il mérite pas ma douceur, il m'a violé, m'a insulté, humilité, méprisé, fessé et est la cause de mes larmes, il m'a tellement blessé seulement parce que j'ai voulu savoir ses cauchemars et toucher ses cicatrices; se soucier d'un tel monstre va seulement me blesser encore plus... sur ces pensées je lui tournais le dos ne pouvant pas supporter voir la peine de quelqu'un sans l'aider même si ce quelqu'un était Youssef donc je fermais mes yeux priant dieu qu'il allait se réveiller bientôt de son cauchemar.