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- Comment il va ?

- Mathieu ?

- Paulo.

- Ah ! Il va bien, malgré un gros rhume la semaine dernière. Merci d'avoir été là, d'ailleurs. Gérer mon fils et les plats laissés sur le feu par Nadia n'était pas une situation facile pour une maman célibataire. Vous feriez un bon papa, Marquand !

- Vous allez me faire rougir ! Plus sincèrement, j'ai été très prévenant avec Juliette et je crois que je suis trop attaché. Je l'ai compris avec ma fille, mais cette mécanique se met en place facilement chez moi et de manière générale. Je sais que c'est trompeur, personne ne devinerait que je peux avoir de l'affection pour une personne chez qui je ressens une ouverture rassurante.

- Vous m'impressionnez, Marquand.

- Ne vous moquez pas, pour une fois que j'essaie de dire autre chose que des conneries...

- Je ne me moque pas, je suis sincère. Vous êtes un homme brillant. Qui sait, peut-être qu'un jour vous trouverez cette femme qui vous ressentez une "ouverture rassurante". En tous cas, vous le méritez. Vraiment.

- J'aimerais bien. Enfin, les sentiments, c'est pas trop mon truc.

- Vous venez pourtant de me laisser m'imaginer le contraire !

- Je sais, mais le sujet des petites passions me donne une migraine atroce.

- Parler d'amour vous met mal à l'aise ?

- Ça rompt ma tentative de bien être.

- Et... qu'est-ce qui peut vous rendre heureux, si ce n'est pas l'amour ?

- Je sais pas.

- Allez... dites toujours. Après tout, je peux peut-être y changer quelque chose, si vous m'y autorisez. Je me réjouirais de vous savoir enfin heureux.

toujours là, mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant