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 On dirait, qu'on a tous un ange

On dirait, on dirait bien que c'est toi

On dirait, que dans ce monde étrange

On dirait que t'as toujours été là

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                   Ce qui le réveil le matin, c'est le silence. Il n'y a rien ; tout est silence. Pas un silence apaisant. Non ! loin de là. Un silence qui le mortifie jusqu'au plus profond de son cœur, de son âme. Un silence qui ne devrait pas être là. Un silence qui n'aurait jamais dû exister. Même ses pensées n'étaient que silence. Son âme vide, son corps sans souvenir et le silence de ses pensées. Le silence et l'absence.

              Parfois, l'envie de pleurer le saisissait par surprise et face à un miroir qui lui revoyait son reflet, il regardait une larme couler le long de sa joue. Parfois, il se demandait à qui cette larme était destinée. Pleurait-il pour lui-même à cause de ce silence qui le hantait ? De ce vide qui le rendait malade ? Pleurait-il pour ses parents qui devaient supporter sa coquille vide ? Pleurait-il pour un inconnu qui habitait le vide de son âme ? Il n'en avait pas la moindre idée. Il pleurait simplement en se regardant dans ce miroir. Il regardait son image fade et vide. Et souvent, il se disait qu'il avait l'air mort.

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                      Depuis sa disparition, il s'asseyait chaque soir sur la rambarde du balcon de son appartement, il fixait la lune de ses étranges yeux or et chaque soir, il semblait que ses yeux hurlaient ce que sa bouche ne pouvait dire. « Pourquoi ? Pourquoi lui ? ». Jamais l'astre ne lui répondait et jamais émettent ainsi ces questions sans réponses ne l'avait apaisé.

                   Il restait immobile des heures durant dans l'espoir d'un signe. Un simple signe ; il ne demandait pas plus. Quelque chose qui dirait : « Je suis là et je t'attends. ». Un signe léger et sans ornement. Quelque chose auquel il pourrait se raccrocher. Quelque chose qui dirait que son âme vivait encore et que son cœur battait pour un amour qui l'attendait. Un simple signe. Il attendait un simple signe. Il attendait un signe qui jamais ne viendrait. Il le savait. Il le savait et pourtant, il continuait à espérer qu'il le verrait et que les morceaux brisés qui le composaient, s'assembleraient à nouveau. Il sentait l'air entrer dans ses poumons et en ressortir, il sentait son cœur battre et voyait les gens évoluer autour de lui. Mais souvent, il se disait qu'il avait l'air mort.

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Ton absence me hanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant