The blond skeleton [ Fanfiction Creepypastas ]

Chapitre 22

PDV de Jeff :

Lorsque je m'éveillai, bien des heures plus tard, les rayons lumineux du soleil filtrant par ma fenêtre entrouverte m'indiquèrent qu'il était bien plus tard que je ne l'aurait pensé à première vue.

Il me semblait que j'avais dormi des jours entiers, si ce n'était des semaines. J'avais la désagréable impression d'avoir manqué quelque chose de très important.

Ingnorant de mon mieux cette sensation, je décidai de me lever, decision que je savais que j'allais amèrement regretter par la suite.

En me redressant, j'entendis quelque chose tombait sur le parquet en un « Boom » discret mais distinctif.

Tentant de remettre de l'ordre dans mon esprit embrumé par mon sommeil encore récent, je grommelai et cherchai l'objet sans savoir ce qu'il faisait sur mon lit.

Assis sur le bort du lit, la main tâtonnant le sol avec paresse pour trouver cette chose, bien trop fatigué pour même songer à baisser la tête pour faciliter vers le sol mes recherches, je sentis une couverture de cuire sur mes doigts.

D'abord surpris, je ramassai le carnet et le ramena devant mes yeux.

L'ouvrant à un passage au hasard , je commençai à lire en diagonale les pages manuscrites à la main.

Soudain, ça me revint ; les derniers nuages de fatigue embrument mon esprit disparurent et je pu enfin me rappeler de l'importance de l'objet que je tenais entre mes mains.

Ce cahier n'était pas un simple journal. Je l'avais trouvé enfermé dans un des tiroirs de Slenderman et d'après le mal que j'avais eu à le sortir de là, j'en avais déduit qu'il devait être très précieux à ses yeux -même s'il n'en possédait à première vue pas-.

Tournant les pages rapidement sans les lire, je me rendus compte qu'il manquait quelque chose.

La photo.

La photo avait disparut.

Pour une raison que j'ignorais, cette constatation me tordit le ventre et mon coeur s'accéléra.

Je devais la retrouver et ce le plus vite possible.

Je me mis donc à fouiller avec une énergie presque désespérée chaque coin, chaque parcelle de la pièce.

Pas sur le sol.

Pas sur le bureau.

Pas dans les tiroirs.

Pas sous les cousins.

« Où est-elle ? Où est-elle ? Où est-elle ?

Où est-elle ??! »

Je soulevai la couverture d'un geste brusque.

Le très léger son du papier atterrissant doucement sur le sol me fit me figer dans mon geste.

Lentement, presque craintivement, je me dirigeai vers le son.

Lorsque je vis l'objet de mes recherches, ce fut comme si on m'ôtait un immense fardeau de mes épaules.

Les battements jusque là incontrôlables de mon coeur ralentirent.

Je m'approchai et ramassai la photo et fixa la scène qu'elle avait réussi à capturer.

Pourquoi avais-je tant de satisfaction à la tenir dans mes mains ?