Vivre ou mourir

II. Nouveau départ

Nous somme le 20 Août. Il fait 30 dégrée ou plus...Cela fait environ trois heures que nous roulons dans cette fichu voiture, je n'en peux plus, je haï les longs trajets. Je suis accompagnée de mon père qui conduit sa veille voiture bleu, qu'il faudrait à mon avis vendre ou même jeter. La chaleur est étouffante, malgré les fenêtres ouvertes... Heureusement, grâce à ma musique je m'évade, je suis sauvé de l'ennui. J'observe d'un air rêveur les rues, par la fenêtre, je regarde aussi les gens et les maisons. Je suis dans mon petit nuage avec ma musique, et j'en oublie même de vous dire où nous allons. Nous déménageons ! À Westmington, j'adore ce nom. Je suis si excitée à l'idée de vivre dans une nouvelle maison, un nouveau quartier et rencontrer de nouvelles personnes...

- Mathilde on arrive, dit mon père

Je vais surement rencontrer des mecs! j'espère au moins qu'ils sont beaux... je suis prises dans mes rêves je n'entends même pas mon père hurler.

- Mathilde !

Mon père enlève mes écouteurs ce qui par réflexe me fais sursauter.

- On y est, Mathilde, dit mon père plus calmement.

Pendant 5 secondes je ne parle pas, je regarde.

- C'est magnifique...

Je descends de la voiture, et je relâche une énorme respiration...

- Enfin... de l'air frai !

Mon père se contente de rire.

Les rues sont si propres et les maisons... ma maison... Wow, elle a l'air d'être toute neuve.

Je remets mes écouteurs et je me mets à danser de joie. Mon père commence à rentrer les valises dans la maison. Toujours en train de danser et chanter, je m'approche du coffre pour prendre ma valise.

- Oh yeah, c'est trop cooool...

Et la d'un geste net je m'arrête, je suis figée. Un homme, d'un ou deux ans de plus que moi (Je lui donnerai 18ans), vêtu d'une veste en cuir noir, descend de sa moto... ( Il est tellement canon...) je me recoiffe et fais mine de l'ignorer... J'ai l'air ridicule... Il enlève son casque et dévoile son magnifique visage et sa chevelure noire, je ne peux m'empêcher de le regarder. Il s'approche de moi ... (Putain... Je stresse...je ne sais plus quoi faire, mes mains tremblent), Alors je m'apprête à rentrer chez moi.

- Hey..., dit-il... d'une voix charmante