XI. Libération

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( Avant dernier chapitre avant la fin de la première partie , il y'aura une partie 2 :) )

Je suis seule, seule dans ce monde inutile. Seule contre tout le monde. Ma vie est inutile, mon existence n'a plus d'importance. Pourquoi continuer à souffrir, qu'es-ce que je gagne. Je ne peux plus me battre, je me sens affaiblie, trahis, incomprise et rejetée. Il est temps d'arrêter cette souffrance... J'ouvre pour la dernière fois mon ordinateur, ils continuent..., leurs vie sont donc si misérables qu'ils doivent pourrir la mienne, je me contente de publier dans le groupe : « Adieu » Je ferme mon ordinateur d'un coup sec, ma décision est prise...

Je descends à la douche...

- Moi : Papa je vais me laver..., je t'aime.

Il me regarde quelques secondes et souris.

- Papa : D'accord... Moi aussi ma chérie

Je rentre dans la douche et ferme la porte à clefs. Je laisse couler de l'eau gelée dans la baignoire alors que j'enlève mes habits. J'attrape une paire de ciseaux dans le placard, et tremblante je rentre dans l'eau gelée. Des larmes coulent de mes yeux... Je sais que je vais souffrir mais la souffrance que j'endurerais me libérera de cette folie. Je sors mon bras de l'eau et d'un trait net j'arrache ma peau avec les ciseaux.

- AHhhhhhh

Je ne peux m'empêcher de relâcher un hurlement de libération, de haine, de tristesse, de souffrance...

J'arrache encore et encore et encore. En l'espace d'une seconde la baignoire contient plus de sang que d'eau. Ma perte de sang m'affaiblie, mais je ne veux plus vivre. Mes mains tremblent. Mais j'arrache encore. La douleur est là mais je la sens à peine, la douleur la plus profonde viens de mon cœur.

- Ahhhhhhhhhhhhhh

- Papa : Mathilde tout va bien ? crie mon père d'en bas

Je l'entends vaguement mais je ne réponds pas, je n'arrive plus à parler, je n'ai plus la force.

- Papa : Mathiiiiilde répond moi

Je souffre intérieurement, J'entends mon père monter l'escalier et hurler en essayant de défoncer la porte. J'attends la fin, mes jambes et mes bras saignent, c'est fini, je laisse mon corps glisser le long de la baignoire jusqu'à ce que mon corps soit totalement sous l'eau.

J'entends vaguement un dernier son qui me lie à la réalité...mon père à ouvert la porte... Je sens qu'il essaye de me sortir de l'eau alors je rassemble toute la force qu'il me reste pour parler.

- Moi : Papa...je ...t'.....................

- Papa : Mathiiiiiilde naaan

« Je ferme mes yeux et là plus rien... c'est le vide... »


Vivre ou mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant