XII. Le début de la fin

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Retour dans le présent, mes pensées sont à présent claires, vous savez maintenant pourquoi je me trouve dans cet état. Je sais que j'aurais pu me continuer à me battre jusqu'au bout, mais j'étais trop faible et ma mère... ma mère me manque... tellement.

Je ne vois rien, mais je sens l'odeur étrange et forte de l'hôpital, je ressens aussi un barrage intérieur qui empêche tout contact avec le monde extérieur, j'entends des voie vagues, tout est flou. Je ne ressens plus la douleur, comme si tout c'était envolé. Je suis si bien, je suis libre, plus personne ne se moque, personne ne rigole, plus d'insultes...mais je sais que je dois faire un choix.

On dit que la mort est une libération et que le coma est un état second qui se rapproche d'elle, où l'esprit doit faire son choix : rester ou partir ?
Mon père est surement là je sais qu'il voudrait m'aider, Pourtant ce choix je vais devoir le faire seule.

Un voie semblable à celle de ma mère bourdonne dans mon esprit : bats toi jusqu'au bout Mathilde... tu es forte. Fais le pour ton père qui t'aime... fais le pour moi...

Et là c'est le déclique.

Je dois me battre, personne ne dois décider de mon destin. Ce ne sont que des photos et je n'abandonnerais pas ceux que j'aime pour eux. J'entends de mieux en mieux, je peux maintenant comprendre ce qui ce passe autour de moi. Mon père est affolé...j'aurais du lui en parler, je le sais... Mais j'ai préférer me renfermer sur moi-même. J'entends la voix d'un médecin...

- Je suis désolé....il y'a peu d'espoir, son temps est compté.

- Papa : Naaaaaaaaannn, Mathilde répond moi.

Je combats cette grille invisible qui me sépare du monde, mon esprit est bien réveillé, mais mon corps ne réagis pas. Je pense à toute cette souffrance, cette méchanceté. Cela me donne de la force, ma volonté de vivre est revenue... Je donne tout ce que j'ai en moi et je prononce intérieurement ces trois mots :

... Je... veux... vivre...

Ces trois mots, cette petite phrase, réussissent à détruire le barrage, mes yeux s'ouvrent d'un coup. Je suis à nouveau dans ce monde, J'ai affronté la mort et j'ai gagné ; à présent ni eux, ni personne ne m'effrayent...

D'une voix basse, je commence à parler.

- Moi : Vous me croyiez morte... mais en réalité... je suis plus forte.

« Ne laissez personne décider de votre destin »


{Merci à tous ceux qui ont suivie chaque chapitres, ça nous fait plaisir :) c'étais le dernier chapitre de cette partie 1, Nous avons décidé de continuer mais il faudra être patient la partie 2 est en cour d'écriture :D}

Vivre ou mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant