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L'homme est assez imposant ... Il porte une tenue bleu claire ...

Il me regarde d'un air << error : 404 >> ...

D'une voix rauque il crie " retourne dans ta cellule morveux ! "

Je n'écoute pas et avance vers la sortie en l'ignorant ... Malheureusement mon action n'était pas celle escomptée.

Il m'attrape et me jette à terre ... Il se met à rire et change de forme ... Son corps s'épaissit ... Devient gras ... Le song de la chair et des qui se déchirent et s'entremêlent résonnent sinistrement en échos dans les couloirs. On pourrait croire qu'il vient de prendre une tonne tant son énorme ventre crasseux a déchiré son costume et pendouille avec une disgrâce éprouvante...

Je relève lentement la tête, sonné. Il est beaucoup plus grand ... Et plus fort qu'il ne l'était déjà ...

Il s'approche de moi. Chaque pas fait trembler le sol. Chaque seconde définit avec certitude l'attention qui anime ce colosse.

Avant que je puisse me demander comment fait cette montagne de graisse pustuleuse pour tenir debout, il se rue à toute vitesse sur moi essayant de m'attraper...
J'esquive de justesse en me jetant contre un mur puis tombe à terre... L'étroitesse des couloirs me laisse vulnérable et il en profite sadiquement.
Il m'attrape par la tête avec sa grosse main et me propulse de toute ses forces contre un mur...

Je sens mes os se fracasser lors du choc... comme s'il n'en restait que des miettes. La douleur est si horrible qu'elle manque de me faire tourner de l'œil...
S'ensuit une série de coup de poing. Les fragments de mes os finissent par me perforer de l'intérieur sous la violence des coups. Pétrifié par la << error : 404 >> et la douleur, je prie pour que le carnage s'arrête...

Il n'en a pas fini avec moi ... Il me soulève d'une main par la tête et défonce cette dernière à répétition contre le mur comme un song de tambour macabre, régulier et sanglant ...... Au bout d'une vingtaine de coups un pock ensanglanté est apparu sur le mur

Je sens que ma mâchoire est complètement déboîtée... Un de mes yeux est sortit de son orbite ... il me fixe ... baignant dans sa marre pourpre ...

La douleurs ... Elle est intolérable ...

Une vie de moins ...

Mais l'âme demeure ...

Me revoilà ...

Face à cette homme qui une nouvelle fois reprend sa forme répugnante ...

{ Mais l'âme demeure ... }

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