Where Are You, Love ? | LS

Prologue

Quand j'étais petit garçon, je rêvais. Je me voyais dans d'incroyables situations, victorieux au milieu d'un stade de foot remplit de supporters déchaînés ou bien sortant d'un immeuble en feu, un enfant ou une jeune femme dans les bras ou encore en pleine chirurgie à cœur ouvert dans un hôpital réputé pour avoir le meilleur cardiologue de tout le pays, autrement dit, moi.

Je rêvais aussi d'amour, vous savez, l'amour avec un grand A. Celui que l'on voit dans les films à télévision. Ces histoires d'amour pleine de cliché mais qui en font rêver plus d'un(e).

Mais il y a une chose dont je ne rêvais pas mais qui est actuellement entrain de m'arriver -comme quoi, on ne peut pas prédire l'avenir seulement avec des rêves plein la tête- c'est de me retrouver plaqué contre la porte de mon appartement, un inconnu fichtrement sexy aux cheveux bouclés à souhait pendu à mes lèvres. Son corps contre mon corps. Le trousseau de clé de mon appartement entre les mains, essayant tant bien que mal d'ouvrir la porte.

Je ne rêvais pas de tout ça et pourtant quand je réussi enfin à ouvrir la porte, je suis heureux et fière comme un gamin qui marque son premier but sur le terrain de foot. Mais je sais que je ne dois pas faire de bruit à cette heure avancée de la nuit, cependant, mon bel inconnu aux boucles brunes ne le sait pas. Il ne se doute pas de ce qui pourrait arriver au moment où il me plaque contre le mur du couloir, faisant chanceler le cadre au dessus de ma tête et il ne s'en doute pas non plus lorsque nous tombons lourdement sur le canapé du salon.

-Tu as des préservatifs ?

-Dans le tiroir de la table basse.

Ce bellâtre aux yeux verts descend son visage dans mon cou, embrassant, léchant et mordillant ma peau. Il m'arrache plusieurs gémissements que j'essaye de retenir tant bien que mal. Nos vêtements tombent rapidement au sol et lorsque nous nous retrouvons en caleçon, il se met à chercher les préservatifs dans la table basse. Je le vois ouvrir le premier tiroir et ne rien trouver et je détaille son dos carré et musclé. Je le vois ouvrir le deuxième tiroir et je détaille ses cheveux bouclés, quelques peu en bataille, trace de mes mains passées dedans. Je l'entend pester et se plaindre quand il ouvre le troisième tiroir parce qu'il n'a rien trouvé dans les deux autres et je lui demande de faire moins de bruit.

-Relax. Tu habites encore chez tes parents ou quoi ? Plaisante-t-il.

Non, définitivement, il ne se doute pas de ce qui pourrait arriver si nous faisons trop de bruit mais je ne peux pas lui en vouloir. Je ne l'ai pas informé de cette partie de ma vie et je n'ai pas le temps de réfléchir plus lorsqu'il cri quasiment victoire en ayant trouvé les préservatifs.

-Chuuut !

Il lève les yeux au ciel et se replace sur le canapé, entre mes jambes. Je sens son érection contre la mienne, nos caleçons sont tendus par nos bosses qui ne demandent qu'à être libérées. Je caresse sa nuque, je caresse ses épaules, je caresse ses bras et je caresse son torse. J'embrasse sa bouche, j'embrasse son menton et j'embrasse son cou. Il ne se retient pas pour gémir, définitivement, la discrétion et lui font deux.

-Chut !

Mais il est trop tard pour lui dire de se taire. Bientôt, j'entend des cris et des pleurs. Bientôt, je vois la lumière du couloir s'allumer et bientôt je vois au milieu du salon, un petit garçon aux cheveux blonds, les joues pleine de larmes, serrant son doudou très fort contre lui.

Et comme si cela ne suffisait pas, je vois aussi débarquer cette jeune femme aux cheveux blonds, habillée seulement d'un de mes t-shirt trop grand pour elle et de sa petite culotte.

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Hey ! Je me lance dans l'écriture de cette nouvelle fiction, ne sachant pas trop ce que ça va donner, quoi qu'il en soit, j'espère que ce prologue vous aura plu !
Laissez-moi vos impressions.

tendresse & chocolat