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C'est pas gagné.

Entrée dans la maison la première, Clarissa tira les rideaux qui empêchaient le soleil d'illuminer la pièce.





- Je me souviens de la première fois où nous sommes rentrés dans cette maison, fit Hugo, prenant place sur l'un des fauteuils du salon.

- Oui moi aussi, répondit Clarissa, s'installant à côté de son mari.

- A peine on avait franchi le seuil de la porte que tu t'étais déjà cassé la figure, ria Hugo.

- C'est pas ma faute aussi, personne ne m'avait prévenu qu'il y avait une marche, ria à son tour Clarissa.





Les rires des deux amants s'élevèrent dans la pièce, la remplissant pendant quelques secondes de bonheur.

Hugo se retourna vers sa femme. Il aimait l'entendre rire ; elle n'avait pas ris depuis tellement longtemps.





- Pourquoi tu me regardes comme ça Hugo ?, lui demanda la brune.

- Tu es belle.

- C'est cette maison qui te fait cet effet là, plaisanta Clari.

- Quel effet ?, l'interrogea Hugo.

- Tu deviendrais presque plus gentil, fit remarquer la jeune femme.

- Presque, répondit sèchement Hugo.





Hugo savait très bien qu'il n'était pas très aimable en ce moment, mais le fait que sa femme lui fasse remarquer ne lui plaisait guère.





- Tu viens réellement de te fâcher là ?, demanda Clarissa.

- Non, simplement je sais que je ne suis pas facile à vivre Clari mais j'y peux rien, s'énerva Hugo, c'est comme ça !

- Si, tu y peux quelque chose Hugo !, répliqua la brune. Je nous ai amené ici pour nous éloigner de nos problèmes et nous retrouver, continua Clarissa. Mais si tu n'en as pas envie, ça ne sert à rien de rester.





Clarissa se saisit de son sac avant de se diriger vers la porte d'entrée.





- Tu vas où Clarissa ?, demanda Hugo.

- Je m'en vais, répondit-elle. Tu ne veux plus parler Hugo, tu ne veux plus arranger les choses.

- Reste, supplia le gardien. Ne pars pas Clari, reste avec moi.

- Pourquoi Hugo ?, demanda sa femme. Donne moi une raison qui me pousserait à rester encore avec toi.

- Parce que je t'aime Clarissa, répondit-il avant de s'avancer vers sa femme et de l'embrasser tendrement comme il l'avait si peu fait ces derniers temps.






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nous nous sommes tant aimés | lloris [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant