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16.2

Une fois que nous sommes devant la porte, Namjoon veut l'ouvrir pour aller se laver.

— Non attends

— Oui ?

— Tu ne peux pas rentrer maintenant... Il y a des caméras partout

— Je te demande pardon ?

— Kibum me surveille, jusqu'à la salle de bain...

— Je vais lui refaire le portrait à celui-là ! Et tu n'as pas pensé à les enlever ?

— Si bien sûr, mais je ne t'aurais pas retrouvé...

— Bon elles sont où ces caméras ?

— Tiens

Je lui tends mon téléphone avec la photo des caméras que j'ai prises. Il reste bouche bée, voyant qu'il y en a dans chaque coin de pièce.

— Je vais les enlever

— Tu peux pas, elles sont à détecteur de mouvement.. Il va savoir que tu es sorti

— J'appelle la police

— Mais

— Fais-moi confiance. Je connais quelqu'un

— D'accord

Nous restons devant la porte pendant 1 heure quand mon téléphone se remet a sonner. Namjoon l'avait en main alors il décrocha.

— Allô ?

— ...

— Super merci

Il raccrocha.

— C'était qui ?

— Un policier. On a officiellement plus besoin de s'inquiéter pour Kibum et Camélia. Ils ont été mis en prison et ne sont pas près d'en sortir avec ce qu'ils ont fait

Je prends Namjoon dans mes bras.

— Je t'aime

— Moi aussi. Allez vient on peut rentrer maintenant

— Oui

J'ouvre la porte.

— Je vais prendre une douche

— Je vais enlever les caméras en attendant

— Commence par celles de la salle de bain

Il me fait un sourire pervers.

— Ça marche

Nous montons tous les deux dans la salle de bain. Namjoon se déshabille pendant que j'enlève les caméras. Une fois terminé je retourne dans ma chambre et sors des habits pour mon petit ami. Je les pose sur le lit. Namjoon est long à la douche là. C'est vraiment perturbant.

— Namjoon, toquais-je a la porte

— Mm?

— Je peux rentrer ?

— Oui

Je rentre donc, et ouvre le rideau de bain. Je le vois assis dans la baignoire. Avec du sang.

— Namjoon !

— Je t'aime... Ne l'oublie jamais s'il te plait...

— Namjoon ! Namjoon réveille toi !

J'appelais une ambulance. Elle arriva quelques minutes plus tard. Ils prirent Namjoon sur un brancard et l'emmenèrent. Les larmes ne cessaient de couler. Je tremblais.

J'appelais les garçons et Jimin et Yoongi vinrent me chercher pour aller à l'hôpital.

Nous arrivons là-bas quelques minutes plus tard.

Un médecin vient vers nous.

— Je peux vous aider ?

Jimin parla car j'en étais incapable.

— Notre ami est arrivé il y a environ une heure. Il était dans sa douche

— Ah oui Monsieur Kim. Vous êtes ? me demanda-t-il

— Sa petite amie, répondis-je en tremblant

— Très bien suivez-moi

Les garçons restèrent dans la salle d'attente et moi je suivais le médecin.

— Voilà sa chambre. Il est dans le coma mais il peut vous entendre. Si vous lui parler tous les jours, cela pourrait améliorer son état et alors il se réveillera plus tôt

— Très bien... Merci...

Je posais la main sur la poignée. Je tremblais toujours. Mon cœur battait fort. Tellement fort qu'il aurait pu sortir de ma cage thoracique.

J'ouvrais finalement la porte et la referma aussitôt.

Je m'approchais du lit de Namjoon. Je m'assis sur le fauteuil a côté de lui et le rapprochai.

Je pris la main de mon petit ami et entrelaçaient nos doigts..

— Namjoon... Il faut que tu te réveilles. Je t'en supplie. Réveille-toi. J'ai besoin de toi... Les gars ont besoin de toi... Je t'aime alors s'il te plait, ne pars pas... Pas maintenant...

Je posais ma tête contre la sienne quand je sentis une pression sur ma main. Il bougeait. Le médecin avait dit que c'était seulement au bout de plusieurs jours qu'il pourrait se réveiller plus tôt. Mais pas le jour même..

— Namjoon ?

— Je ne suis pas mort

— Putain t'es sérieux ?! Me faire une blague pareille ?

— Ah ça va, viens la au lieu de crier sur moi

Il ouvrit ses bras tout en se redressant et je me blottis contre lui.

— Tu l'as payé combien le médecin ?

— Rien du tout. Il a dit que ca lui faisait plaisir d'aider un patient

Il rigola. Comme toujours, son rire est contagieux. Alors je ris avec lui.

— Du coup en vrai tu as quoi ?

— Les coups étaient forts et j'étais faible, d'où ma perte de conscience... Par contre dans la baignoire j'ai vraiment cru que c'était ma fin

— Plus jamais tu ne me refais un coup pareil !

— Sinon quoi ?

— Sinon tu n'auras plus le droit à ça

Je l'embrasse délicatement. J'ai peur qu'il ne se casse comme un sucre a ce moment précis.