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L'affreux crissement viens me titiller et quelqu'un entre dans ma chambre.

-Bonjour Emma, il fait beau aujourd'hui, nous sommes le 22 Avril et vous avez de la visite ! Vos parents devraient bientôt arriver.

Je reconnais la voix d'Anna. D'habitude j'adore quand elle vient m'annoncer la météo et la date du jour mais là je ne me réjouie pas du tout.
Crotte. Il est encore trop tôt pour retourné dormir au fond du puit. Pas faute d'avoir essayer pourtant.
Anna s'affaire parmi les appareils qu'ils y à autour de moi. J'aime écouter les BIP réguliers de mon cœur sur toute ces machines. C'est réconfortant, mon cœur bat bien, de manière régulière mais le docteur Légisse dit qu'il bat encore trop doucement et que quand il s'accélerera je pourrais me réveiller.
Le crissement du rideau apparaît de nouveau.

-Bonjour Emma, vos parents sont là.

C'est la voix de docteur Légisse...

-Oh ! Emma ! Mon dieu !

Ah ouais ? Tant que ça ?! Je reconnais la voix de ma chère mère et constate qu'elle sait toujours aussi bien jouer la comédie !

-Je t'en pris Margaret, arrête ! Il en est plus que temps maintenant !

Cette voix,c'est celle mon père. Je suis surprise de ne pas entendre une seule once d'hyronie dans sa voix.

-Nous allons vous laisser... Mais pas trop longtemps, Emma à besoin de repos.

J'entend de nouveau le crissement du rideau puis les pas d'Anna et de Mr Légisse s'éloigner. Me voilà seule avec mes parents. Quelqu'un tire une chaise près de moi, s'assoie lourdement et prend ma main doucement. Cela doit être mon père. Tout à coup, une étrange sensation m'enveloppe, comme un cocon chaud, une odeur très familière. L'odeur de chez moi ! De ma maison ! Je la sens ! Je n'entend pas ma mère bouger d'un seul pouce.

-Ma chérie... Nous sommes affreusement désolés...

Ma mère coupe directement mon père dans son élan.

-Oh !! Pitié Marc ! Je t'en pris ! Arrête. Si elle est partie le soir de l'accident c'est parce que nous nous étions disputés !

-Stop Margaret ! Je ne supporterais pas tes accusations une fois de plus ! Emma est partie parce que tu l'a accusée alors qu'elle n'y étais pour rien ! Et ce n'est pas toi qui à essayer de la retenir quand elle est partie.

Mon père disait vrai. Une partie de cette soirée me revenait en mémoire à présent. Mon père et ma mère venait de m'annoncer qu'il divoçaient. Quand je m'étais énervée mon père était resté calme mais pas ma mère. Je n'aurais pas du m'énerver, c'est vrai, mais comment réagir face à cette nouvelle ? Quand vous ressentez de la haine, de la tristesse et de la colère en même temps ? Ma mère avait commencée à me crier dessus que c'était me faute s'il se séparait. Cette accusation avait été de trop. J'étais montée dans ma chambre faire mon sac pour partir au plus vite. Mon père avait essayé de me retenir, de faire pardonner ma mère mais n'avais fait que m'énerver d'avantage.

-Bon ma puce...

-Oh... Et puis j'en ai marre ! Je sors ! Je serais à la maison en train de finir mes cartons si tu me cherche Marc !

Mon père ne dit rien et laissa ma mère partir, puis il repris...

-Ma puce, le soir où tu es partie tu t'es fais percuter par une voiture. Le docteur Légisse m'a dit de t'expliquer la suite... Hem... Le problème est le suivant; nous savons juste que le véhicule qui t'as renversée est un gros 4×4 noir, le conducteur ne c'est pas arrêter et nous avons aucune idée de qui cela peut-être. Nous avons porter plainte mais nous n'avons aucune idée de qui est le chauffeur.

L'accident (fini)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant