Emma, une jeune fille imprudente, va avoir un grave accident. Elle se retrouve dans le coma, déprimée et découragée. Heureusement son rééducateur se charge de l'aider à remonter la pente...
Histoire finie et publiée en entier, je ne pense pas faire...
J'étais fatiguée, épuisée... Je dormais toute la journée sauf quand Louis venait me voir. Cela fesait maintenant trois jours que j'étais réveillée et il se comportait bizarrement par moment. Avant hier il avait été très proche de moi, plus qu'un ré-éducateur je veux dire, proche comme ami, un confident, peut-être même plus pour moi. Mais hier il avait été très distant, je ne comprenais pas ces soudain changement de comportement. Tout mes efforts je les fesais pour lui. Toute mon énergie à vouloir guérir je la tirais de son enthousiasme. Il m'aidait à me relever, à m'en sortir. Cette lueur qu'il avait dans les yeux lorsque je franchissais une étape importante de ma guérison m'entrainais. J'entendais ses pas dans le couloir et ouvrais doucement les yeux. Il passa sa tête à travers le rideau.
-Bonjour Emma, je peux entrer ?
-Bien sûr.
Quel plaisir que de pouvoir avoir une discution nomal avec lui, je pouvais maintenant lui répondre. Il portait un sac gris visiblement bien rempli. Je le questionnais :
-Est-ce une surprise ?
Il me regardait avec un petit sourire :
-Effectivement, Emma, aujourd'hui vous vous remettez à votre principale passion !
Il ouvra son sac et en sorti du matériel de dessin flambant neuf, du papier, des crayons, des feutres, tous de calité exeptionnel. Je le regardais faire, ébahie, sans trop savoir comment réagir. Il continua et sorti des pinceau, des peintures à l'acryliques, à l'eau et une belle toile. Je réagie enfin :
-Mais... Louis... d'où sortez vous tout cet attirail ?
-Vous ne me croirez peut-être pas Emma, mais sachez que j'ai vu votre père hier et qu'il m'a chargé de vous donnez tout cela.
Mon père ?
Louis repris :
-Ne tirez pas cette tête là Emma ! Oui vous avez bien entendu ; votre père vous offre ce matériel en espérant que vous retrouverez vite votre habiletée avec vos main.
Mon père m'offrait tout cela ? Vraiment ? Je ne savais pas que dire. Il posa une feuille et un crayon devant moi, sur la petite table à repas de mon lit.
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Louis me regardait à présent avec de l'espoir dans les yeux. Je regardais à tour de rôle la feuille puis lui, hésitant. Finalement, je pris le crayon de ma main tremblante, le fit tourner dans ma main, puis le posa doucement sur la feuille. La ligne que je traça fut d'abord maladroite, puis elle se fit régulière. Je pris un coin de feuille et dessinais les traits d'un vase, puis esquissais les fleurs. Je relevais la tête, mécontente de mon vase qui ne ressemblait à rien et à mes fleurs qui semblaient toutes fanées et vielles. Louis pris le dessin et le regarda comme s'il tenait une véritable oeuvre d'art, puis me dit :
-Emma je viens d'avoir une idée absolument géniale ! Vous vous entrainerez tout les jours, je garderez tout vos dessins et les classerez par dates. Nous pourons ainsi constater vos progrès !
L'idée ne me déplaisait pas, mais je n'aimais vraiment pas celui que je venait de réaliser. Alors je lui proposa :
-Peut-on plutôt en garder un par jour, celui que je préfère ? Je n'aime vraiment pas celui que je viens de faire...
Il rit et me dit :
-Bien sûr ! Pas de problème Emma, si vous vous entrainez plusieurs fois par jours vous progresserez nettement plus vite.
J'étais heureuse, dessiner me mettais de bonne humeur si bien que je dessinais jusqu'à son départ.
