Vous rêviez de vivre une aventure... Vous savez: prendre des risques, rencontrer des gens, voire même vivre une aventure romantique... Cependant, vous ne pensiez pas que l'occasion allait se présenter si tôt...
Yolo la gang! Voici ma nouvelle fanfic...
Depuis ma conversation avec Hanji, je faisais de mon mieux afin d'attirer l'attention de [T/p]. Par exemple, je la surveillais durant les entraînements, je jetais un regard noir aux garçons qui s'en approchaient trop, je lui donnais des conseils, j'étais moins sévère avec elle, etc. J'espérais ne pas trop éveiller les soupçons car la surprise finale aurait été gâchée.
J'avais déjà essayé de lui avouer une fois. Je l'avais isolée après un entraînement, mais quand ce fut le moment de dire les trois petits mots qui lui feraient part de mes sentiments envers elle, je restais figé et incapable de prononcer que ce soit un seul son. Ma gorge était tellement nouée que j'avais du mal à respirer. Je priais n'importe quel Dieu pour ne pas rougir trop intensément devant elle. Au final, je l'avais seulement félicitée pour son progrès. Elle me sourit largement, mais, dans ses yeux, ça se voyait qu'elle me trouvait étrange.
Au moindre faux pas, elle me glisserait entre les doigts...
Heureusement, au beau milieu de la nuit, j'avais trouvé le moyen parfait pour faire ma confession: je l'amènerais sur le toit du château et nous observerions l'aube se lever tranquillement. Peut-être qu'un décor aussi enchanteur pourrait m'encourager?
Le hic, c'est que je devais la réveiller au milieu de la nuit afin d'exécuter mon plan. Je lui avais déjà rendu visite vers minuit, mais rien. J'ouvrais la porte discrètement et, quelques fois sur les milliards que je l'avais fait, j'osais prendre quelques pas dans sa chambre. Des nuits, j'essayais de la réveiller, me sentant d'attaque, mais elle dormait comme une bûche cette gamine: impossible de la tirer de son sommeil. Au fil des jours, j'espérais qu'elle soit réveillée au milieu de la nuit, tout comme moi, c'est donc pourquoi, à chaque nuit pendant plus d'une semaine, je vérifiais si mes espoirs étaient fondés. Mais non, rien. Elle dormait toujours, mais ça ne m'empêchait pas de continuer à me faufiler en douce jusqu'à sa chambre.
Cependant, malgré tout mes efforts, j'avais peur. Et oui, qui aurait cru que la peur fait partie intégrante de moi? J'avais peur lorsque mon escouade se mettait en danger, j'avais peur que mes cadets meurent, mais j'avais également peur que [T/p] ne retourne pas mes sentiments et que ça gâche notre relation cadet-supérieur.
En parlant de ça, voici une autre raison pour laquelle j'étais effrayé par le rejet: l'âge. Elle avait quoi, presque 18 ans, et j'étais dans la mi-trentaine. J'avais quasiment le double de son âge. Selon moi, ça ne tenait pas la route; tout le monde allait me voir comme un espèce de pédophile ou un maniaque du genre, mais ils ne savaient pas que ce que je ressentais était vrai, et que ce n'était qu'avec elle que les papillons agitaient leurs ailes dans mon ventre et que mon coeur battaient plus vite.
Ce n'était qu'elle qui me faisait sentir vivant, qui me faisait sentir humain.
Mais j'aurai toujours peur du regard des autres...
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