Sans les pensées

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Les mots sans les pensées ne vont jamais au ciel

En même temps Jacob ouvrit la fenêtre de la chambre de Sora. Il avait claqué la grande porte de l'institut, avait errer dans les rues tels un zombie perdu, le regard vide, l'esprit lasse de penser encore et encore.En traversant la rue saint Dominique, il avait eu une idée, et pourquoi ne pas se confier à Sora. Elle est attentive et elle serait compréhensive,non?
Mais en entrant il ne vit personne, sa chambre était vraiment en désordre ,des habits traînaient sur le parquet sans laisser le moindre chemin.A l'intérieur de la poubelle, débordait tout les dessins de Sora, il en prit un et le déplia, les cheveux roux de Clary ressortait toujours aussi bien même avec tous ces plis et les bords déchirés. Il en prit un deuxième en remettant le premier dans la poche de sa veste.
Les yeux bleus et le regard dur d'Alec était hypnotisant, ses cheveux d'un noir corbeau le rendait froid et intimidant. Les contours de ses lèvres était fait d'un trait assurés et confiant ce qui le rendait attirant.
Le rangeant lui aussi dans sa veste il continua à fouiller même si il savait que cela ne se faisait pas,il ne pouvait pas s'en empêcher. Il avait besoin de savoir comment elle vivait, il voulait savoir sa vision des choses et surtout quel était son quotidien. Les choses qu'elle faisait, qu'elle aimait faire, qu'elle rêverait de faire. Ce qu'elle pensait au plus profond d'elle il espérait le trouver ici dans sa chambre. Ouvrant les tiroirs de son bureau en bois massif,il découvrit des pinceaux, des crayons différents, allant d'un Aérographe a un crayon bois. Il les ferma et ouvrit ceux de l'autre côté, dans le premier tiroir ,des dessins étaient encore éparpillés, dans le second il ne s'y trouvait qu'un petit livret qui faisait penser à un journal intime. Jacob le prit, la couverture était faite mains, un dessins en aquarelle symbolisant une chouette s'apprêtant à s'envoler. Le toucher était à la fois doux et rugueux ,le chasseur d'ombre n'osa pas l'ouvrir, il ne voulait pas rentrer dans une intimité aussi profonde. Il voulait la connaître certes mais pas comme cela. Le jeune homme reposa humblement le journal intime dans le tiroir et le referma en douceur.

L'odeur des crêpes n'avait pas envahi la cuisine depuis des années, et cette odeur de sucré éveilla les papilles de Sora avant même qu'elle finisse de descendre les escaliers. Cette odeur était si familière et pourtant paraissait étrangère. Sa mère était une très bonne cuisinière mais depuis les disputes quotidienne elle ne faisait plus que des plats basique, comme des pâtes et du jambon ou des escalopes de poulet.
Le bandage bien caché sous la manche de son tee-shirts elle ne voulait pas que son père soit au courant de se qui se passait réellement entre elle et sa mère. Elle le lui cachait mais c'était pour son bien.Cela créerais des disputes pour rien et de l'énergie gâché alors autant faire semblant, la vérité blesse alors autant l'étouffé un maximum.
-Je savais que cette odeur te ferais lever de ton lit !
Sa mère se tenait debout dans la cuisine la poêle dans les mains en train de faire tourner une des dernières crêpes. Le visage souriant ,ses cheveux châtains foncé attaché en un chignon ordonné, vêtu d'une robe saumon et d'un maquillage léger .
-Ton père m'emmène déjeuner dans un restaurant, alors je t'es fait des crêpes, plutôt cool non ?
Sora en resta bouche béé, avança en se méfiant, elle serait capable de faire ce genre de blague, de lui faire croire que tout allait bien et de tacler par derrière .
-Ouais... cool... 
Sora s'assit à la table ou se trouvait une assiette ,des couverts et tout un tas de bonnes choses que l'on pouvait mettre à l'intérieur de sa crêpe.
-Dépêche Toi de manger tant que c'est encore chaud !
Sa mère déposa les dernières crêpes dans une assiette et la posa devant Sora
-Bon appétit !
Elle lui sourit une seconde fois et se dirigea vers l'entrée pour mettre son manteau. Son père entra juste après, bien habiller, un jean sombre mais élégant, une chemise noir qui le rendait charmant, son parfum fraîchement mis envahit la pièce en un rien de temps.
-Bonne journée ma puce, je ne sais pas vers quelle heure on va rentré, j'ai un rendez vous juste après avec mon patron alors ne nous attend pas pour manger bisous !
Les deux adultes sortirent de la maison en ricanant.
-Wow c'était quoi ça ?
Sora parla à voix haute tellement elle n'en revenait pas. Sa mère était devenu comme avant, la mère attentionné qui faisait des crêpes pour faire plaisir à sa fille. Mais son père avait changé, avant c'était tout le temps Sora qu'il prenait pour ses rendez-vous avec son patron. Il trouvait que cela était beaucoup mieux de venir accompagné de sa fille que de sa femme. Apparement il avait changé d'idée, Sora ne pu manger aucune crêpes que ça mère avait fait. Elle ne savait pas si c'était la peur de se qu'elle avait mis dedans ou juste par dégoût.
                                                                           Jacob observait fasciné, les runes restantes accrochés sur les murs. Il avait pu toutes les voir la première fois qu'il était venu mais il faisait sombre et il ne c'était pas fait de runes pour voir dans l'obscurité. En voulant s'approcher du mur pour essayait d'en décrocher une pour la montrer à Clary ,le garçon fit tomber tout un tas de livres, ce qui fit un boucan pas possible.

La jeune fille était en train de ranger les aliments dans le réfrigérateur et jeter quelque crêpes pour faire croire qu'elle en avait manger, quand elle entendit un grand bruit venant de sa chambre. Son cœur commença à battre plus vite, elle s'avança vers les escaliers en laissant tomber toute les crêpes dans la poubelle. Elle monta les escaliers pas a pas. Poussa la porte de sa chambre, jeta un regard d'ensemble sur sa chambre mais rien. Quelques livres de sa bibliothèque étaient tombés mais rien d'autre n'avait changé. Au fond d'elle son cœur se serra, elle espérait trouvé quelqu'un. Quelqu'un de précis....

Le chasseur d'ombre reprit son souffle dès qu'il eu été à une bonne distance de la maison de Sora. Il ne savait pas pourquoi il était parti, peut-être car il avait eu peur que les parents de la jeune fille ne rentre dans la chambre ou juste de peur qu'elle le voit dans sa propre chambre en train de fouiller.
-Quel CON !
Il cria tellement fort que sa voix se brisa entre les murs de l'étroite ruelle dans laquelle il c'était engouffré. Le visage fermé il continua sa route, il ne savait pas où il allait mais il y allait.

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