Partie 4 - Le rêve

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La sonnerie de la porte me reveilla, à 7h30 du matin.

-   Bon sang mais qui peut sonner à cette heure-ci ?

Je descendis doucement les escaliers, en essayant de faire rager la personne présente devant la porte. J'ai entrouvert la porte et devant la porte se trouvait Taro... J'ai immédiatement fermer la porte mais, la bonne vieille technique, il mit son pied pour bloquer la fermeture.

-   Arrête de me snober ! Je veux juste te parler...

-   Tu m'as fait souffrir Taro, tu te rends compte que j'ai tué dix personnes pour toi. DIX PERSONNES !

-   Je sais mais je n'ai pas envie que tu es une mauvaise image de moi...

À contre-cœur, je l'ai laissé entrer chez moi et il s'est assis sur le fauteil. Il semblait réfléchir à toute vitesse.

-   Alors... Tu me veux quoi ?

-   Je veux que tu m'appartienne !

-   Non ! Il fallait le dire hier ! Tu as refusé mes sentiments, tu sais pas à quel point j'ai souffert à cause de toi !

-   Tu est si naïve, Aya-chan...

-   Quoi ?

Il me tira par le bras pour me rabattre sur le canapé et avec son autre main, il me tint le menton pour m'embrasser. Son baiser était brutal, pas comme celui de Budo la veille. Et en deux seconde, il se retrouva au-dessus de moi souriant perversement.

-   Que vais-je bien pouvoir faire ? Te torturer ? Tu as tout le matériel alors il n'y a pas de problème. Je peux aussi faire bien plus...

J'étais faible, la fatigue me surmonta. Il m'embrassa encore une fois mais je ne l'ai pas rejetter. Je ne peux plus faire un geste... C'est là qu'il sortit un objet de sa poche... Une... Seringe...

-   Et si je te tranquilisait tiens ? Ce sera plus facile !

Il le planta et éjecta tout le tranquilisant. Mes paupières se sont fait lourde, la fatigue prend le dessus et... je m'endors...

-   Ayano !

Je me reveillait encore sous l'emprise de la seringue. Mais je me trouvais dans une pièce inconnu et elle était vide.

-   Ayano !

-   Qui est-ce ?!

Aucune réponse. La salle était plongé dans le noir, on voyait à peine les rayons du soleil.
Mais je sentis quelques choses se serrer autour de mes chevilles et mes poignets.

-   Oh non, il n'a pas osé, répétai-je difficilement

J'ai mal au ventre. Très très mal. Mon estomac se contracte, puis se décontracte, il se recontracte et laissa échapper le diner d'hier soir. J'avais vomi. Je pencha ma tête en arrière mais l'envie de vomir me reviens en je pencha ma tête sur le coté

Je revomi à plusieurs reprise et mon mal de ventre se calma. Maintenant ce fut le tour de la tête, je sentis une énorme douleur envahir cette dernière.

Je laissa échapper quelques larmes, je ne comprends plus rien. Que ce passe-t-il ? Ou suis-je ? Pourquoi suis-je dans cette état ? Est-ce Taro qui a fait tout ça ?

Mais sans que je puisse l'apercevoir, les cordes qui me tenait se sont évaporés... Évaporé ?

Je pus me lever de la chaise à torture en faisant attention à ne pas marcher dans mon vomi.

Mon mal de tête repris, je mis mes mains sur ma tête et decouvrit que j'étais brûlante. Je transpirai de partout et j'avais chaud dans mon pyjama.

Je réussis à trouver la sortie de la piece. C'était un peu dur mais j'ai réussi. Je suis sortie de la piece et je leva faiblement la tête. J'écarquillait les yeux quand je vus que je me trouvais dans le salon de Budo. La piece était vide mais le problème n'est pas là.

Pourquoi je suis chez Budo, et Taro où est-il ? C'est lui qui m'a ligoté ? La maison était plongé dans le noir, comme si il faisait nuit, mais je voyais une lumière qui provenait de la porte à côté des escaliers.

Je l'ai légèrement entrouverte et vu que c'était la salle de bain. J'ai ouvert grand la porte pour pouvoir entrer et me rincer le visage. Mais en me regardant dans le miroir, je pris peur et donna un gros de poing dedans. Le sang coula sur le robinet et je pleurais de douleur. Le reflet que j'ai vu dans le miroir n'était pas le mien, mais celui de Osana...

Je sursautai et me reveillai en sueur. J'ai regardé aux alentours et constate que je suis dans ma chambre. Heureusement que ce n'était qu'un rêve.

Mais la sonnette de la maison fit interruption et je me leva à contre-cœur de mon lit douillet.

Je pris peur avant d'ouvrir la porte, ce peut-il que Taro ce trouve devant cette porte ?! Et si ce rêve est une image de ce qui va suivre ?! Mais il fallait que je voit qui sonne à cette heure-ci...

Je mit ma main tremblante sur la poignet et appuya doucement sur celle-ci. Le petit "clic" de la porte nous montre qu'elle est ouverte.
Mais je lâchai un soupir de soulagement quand je vis que c'était Yamura qui était à la porte.

-   Désolé de te déranger tôt le matin mais tu pourrais me prêter ta douche s'il-te-plait, me demanda-t-elle l'air gêné

-   C'est bizarre mais pas de problème, vas-y !

-   Merci beaucoup ! Elle me serra fort dans ses bras avant d'entrer chez moi avec un petit sac.

Elle m'a dit qu'il y avait une fuite et que le plombier va arriver ce matin. Mais imelle veut absolument prendre une douche et elle m'a demandé. C'est pas habituelle comme demande mais si je peux aider...

Je préparais du thé et du pain perdu, je pense que c'est mon petit-déjeuner favori. J'ai invité Yamura à ce qu'elle reste déjeuner avec moi puisque qu'elle n'avait pas mangé. Je lui est raconté mon rêve, je dois bien le dire à quelqu'un mais pas à Budo. Surtout pas !

-   T'as eu peur quand j'ai sonné ce matin, plaisanta-t-elle, ne laisse jamais entré quelqu'un à contre-cœur. Ce genre de situation peut t'arriver en vrai Ayano !

-   Ce cauchemar n'a pas que des points négatifs après tout !

Yamura regarda l'heure sur l'horloge suspendue dans le salon. Elle m'a annoncé qu'elle devait partir et qu'elle est très reconnaissante envers moi. Elle sortit précipitamment de chez moi me laissant seul pour terminer mon assiette de pain perdu.

Et, une énième fois, j'entendis la sonette de la porte d'entrée. J'étais persuadé que s'etait Yamura parce-qu'elle a oublié quelque chose mais...

【YANDERE SIMULATOR】Nouveau Senpai - TOME ① •BUDO•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant