Chapitre 11 : Trahison

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Le lendemain, j'étais sur le chemin du lycée avec Kévin. On marchait côte à côte en discutant vivement. Nous entrâmes dans la cour. Je vis dans un coin Edan, serrant les poings, parlant à Alice. Elle avait l'air de pas savoir quoi faire. Lorsqu'il nous vit il se dirigea vers nous.

"Edan, l'appela Alice

Il l'ignora.

Il marchait de plus en plus vite.
Lorsqu'il fut face à nous il attrapa Kévin par le col.

-Tu lui as fait quoi ? hurla-t-il

Kévin fronça les sourcils.

-De quoi tu parles ?

Edan plissa les yeux de rage.

-Je vais te le dire plus clairement : tu l'as touché ?

Il resserre sa poigne.

-Edan arrête !

Il me regarda.

-Alors, tu l'as vraiment laisser faire.

-Mais qu'est-ce que tu racontes ?!

Il me regarda de haut en bas d'un air dédaigneux.

-Je ne te croyais pas comme ça.

Je fis prise de dégoût en voyant son regard.

Avant de réfléchir à quoi que ce soit le coup était partit. Le bruit sec atteignit mes oreilles. Je viens de gifler Edan...
Il me lança un regard noir.

-Dégage...

J'écarquilla les yeux.

-Pardon ?!

-Dégage !!

Je plissa les yeux.

-Tu n'es pas mon père.

Il eut un rire sinique.

-Après tout je peux bien l'être puisque lui, n'est pas là.

Mon coeur se prit un coup de poignard. Les larmes me montèrent aux yeux.

-Pauvre con !!

J'éclata en sanglot avant de m'enfuir en courant.

-Cécilia !!!"

J'ignorais la voix qui m'appelait et couru me réfugier aux toilettes.

Pourquoi il fait ça, je lui faisais confiance. Je n'aurais pas dut. Alors les gens sont vraiment comme ça. Je me tenais la poitrine. Je suis qu'une idiote.

Un moment passa avant que la sonnerie annonçant le début des cours retentit.

Je pris une grande inspiration saccadée avant de sortir. Je sortais la tête baissée lorsque je fus poussé contre le mur violemment. On me maintenait par les bras. Je levais la tête pour voir la personne qui venait de trahir ma confiance. Il me fixait sévèrement.

"Lâche moi, dis-je d'une voix tendue

-Non.

-Lâche moi pauvre con, répétais - je

Son regard se durcit.

Son corps se rapprocha de moi pour finir pressé contre le mien. Cette étreinte qui d'habitude si agréable était cette fois ci intimidante et désagréable. Ses cheveux rouges contre mon front me chatouillent.

-Il t'a fait quoi ?

Je le regarda.

-Mais de quoi tu parles enfin ?!

-De ça.

Il passait sa main sur mon corps.
Mais qu'est-ce qu'il fait ? J'essayais de me débattre mais il me tenait tellement fort que je ne pouvais bouger.

Sa tête vint se loger dans le creux de mon cou. Sa respiration chaude vient me caresser la peau. Je fis prise de frissons. Avant d'avoir compris ce qu'il se passait sa main était passé sous mon haut. Il caressait mon ventre.

Je ne sais pas quoi faire !

-Edan arrête.

Au contraire ses gestes se faisaient de plus en plus déplacés. Il maintenait son bassin contre le mien. Il m'embrassait dans le cou. Tous ces gestes m'étaient insupportable. Il était violent. J'essayais de le frapper assez fort pour qu'il me lâche mais il ne bougea pas d'un cil.

-Edan, je t'en supplie arrête.
Au son de ma voix, il arrêta tout puis me regarda.

-Tu préfère que ce soit lui qu'il le fait c'est ça ?

-Mais enfin, il ne m'a rien fait !!

J'en profitais pour le pousser loin de moi. A ce moment je tomba sur mes genoux. J'ai eu tellement peur.

-Cécilia...

Il voulu poser sa tête contre la mienne mais je le repoussa.

-Ne me touche pas, ne me parle plus, je ne veux plus entendre parler de toi !

Il écarquilla les yeux.

-Je te faisais confiance ! "

Avant qu'il ne puisse ajouter un mot je partis hors du lycée.

J'entrais en claquant la porte et montais à toute vitesse l'escalier.

"Cécilia ?

Je m'écrasa sur le lit. J'entendis toquer.

-Laisse moi.

-Qu'est-que qu'il s'est passé ma puce ?

-Tout est de ta faute !

-Je ne comprends pas.

-C'est de ta faute si...

Ma voix se brisa.

-Explique moi...

-S'il-te-plait, laisse moi...

-D'accord ma puce.

-Merci"

Je l'entendis descendre. Je ne voulais plus penser, je décidais de fermer les yeux. Le sommeil m'emportait...

Pour toujours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant